Saison 2015-2016 – Le Théâtre de la Ville
Après le Théâtre de Chaillot, la Maison de la Danse de Lyon ou le Ballet de l’Opéra du Rhin, le Théâtre de la Ville a dévoilé sa saison 2015-2016. Une saison riche pour la danse, avec pas moins de 34 spectacles (et à noter une parité, avec autant de compagnies dirigées par des femmes que par des hommes).
Les grand-e-s habitué-e-s du Théâtre de la Ville sont là, comme Pina Bausch, Anne Teresa de Keersmaeker, Maguy Marin ou le DV8 Physical Theatre. C’est un peu le meilleur de la danse contemporaine qui s’y croise, annonçant une riche et intense saison. Mais même si huit troupes viennent pour la première, il reste comme un sentiment de voir, toujours, plus ou moins les mêmes.
Les coups de coeur
Voici notre choix parmi la profusion de spectacles, en toute subjectivité.
Available Light de Lucinda Childs
Après le très gros succès de la reprise de Dance en 2014, la Lucinda Childs Company revient en France pour une autre « re-création » : Available Light. La pièce est un minutieux travail entre la chorégraphe, le compositeur John Adams et l’architecte Frank Gehry. Cette oeuvre de la danse minimaliste avait été créé dans un lieu étrange, entre une scène et un l’entrepôt laissant entrer la lumière du jour, jouant toute sa place dans la chorégraphie. Un retour aux sources pour la chorégraphe, Available Light fait partie de ses pièces maîtresses.
Du 30 octobre au 7 novembre 2015, sept représentations au Théâtre de la Ville.
Gala de Jérôme Bel (création 2015)
Jérôme Bel étonne et surprend souvent dans ses créations, tant il ne fait jamais comme tout le monde. Pour sa dernière pièce, Gala, il a mélangé artiste professionnels et amateurs, pour refaire du théâtre un outil démocratique. En utilisant la forme du gala, le chorégraphe dresse une multitude de portraits, de petits bouts de vie. Ça rate et ça rate encore, ce n’est pas le principal.
Du 30 novembre au 2 décembre 2015, trois représentations au Théâtre de la Ville.
Kaash dAkram Khan
Akram Khan crée Kaash en 2002, sa première pièce de groupe, avec deux artistes indo-anglais. Le chorégraphe reprend cette oeuvre en 2014, avec cinq nouveaux interprètes, pour donner une énergie nouvelle à la pièce. Akram Khan sait manier les choses, sachant toujours être moderne et accessible. Sa danse, sous une apparence simple, est touchante quand on s’y attend le moins et surprenante. On ne se lasse pas de (re)découvrir le répertoire de ce chorégraphe qui sait viser juste.
Du 17 au 19 décembre 2015, trois représentations à la Maison de la Musique de Nanterre.
Ballet de l’Opéra de Lyon
Black Box de Lucy Guérin, Sushine d’Emanuel Gat, Xylographie de Tânia Carvalho (création) et One flat thing, Reproduced de William Forsythe.
Compagnie contemporaine d’excellente, le Ballet de l’Opéra de Lyon propose en 2015 un programme éclectique. D’un côté, trois créations ou oeuvres récentes de jeunes chorégraphes, entre la fonceuse australienne Lucy Guérin, la fluidité Emanuel Gat ou l’expressivité de Tânia Carvalho. Une belle façon de découvrir une autre facette du répertoire de la toujours séduisante compagnie lyonnaise. De l’autre, l’un des grands chorégraphes notre époque, William Forsythe, avec l’un de ses chefs-d’oeuvre, que la troupe a l’habitude de danser. Une soirée enthousiasmante.
Du 20 au 27 février 2016, sept représentations au Théâtre de la Ville.
Fla.Co.Men d’Israel Galván (création)
L’un des chouchous du public parisien fait sa halte annuelle au Théâtre de la Ville avec sa nouvelle création, Fla.Co.Men. Il y déstructure le flamenco et fait appel à la mémoire de ses anciennes pièces. Amoureux des traditions et homme furieusement moderne, Israel Galván propose toujours une danse sauvage (et pourtant si gracieuse), vibrante et incandescente. Un flamenco unique au monde qui ne laisse pas indifférent-e.
Du 3 au 11 février 2016, huit représentations au Théâtre de la Ville.
Questcequetudeviens ? d’Aurélien Bory
Aurélien Bory passe par deux fois à Paris, et qui s’en plaindra ? Il présente ici une pièce de 2008, dans la lignée de ses portraits d’artistes. Voici celui de Stéphanie Fuster, danseuse toulousaine qui s’est vouée au flamenco. L’artiste remonte le temps et revit ses années espagnoles, de 1998 à 2006, formée par les plus grands du flamenco.
Du 2 au 16 avril 2016, douze représentations au Monfort.
Tanztheater Wuppertal de Pina Bausch
Que serait une saison du Théâtre de la Ville sans la venue du Tanztheater Wuppertal de Pina Bausch ? Pas grand-chose. Rendez-vous inépuisable de découverte et d’émotion, la troupe n’en finit plus de remplir la salle. Tout comme en 2015, la compagnie présente donc deux pièces de Pina Bausch. Água est inspiré par un long séjour de trois mois de la chorégraphe au Brésil. La pièce fait partie de ce cycle si riche de souvenirs de voyage. Auf dem Gebirge hat man ein Geschrei gehört (Sur la montagne, on entendit un hurlement), bien plus ancienne (1984), traque les fêlures des relations entre hommes et femmes. Inclassable et inratable.
Água du 7 au 15 mai 2016, sept représentations au Théâtre de la Ville ; Auf dem Gebirge hat man ein Geschrei gehört du 20 au 26 mai 2016, six représentations au Théâtre du Châtelet.
La Nuit transfigurée d’Anne Teresa de Keersmaeker (création)
Comme Pina, Anne Teresa de Keersmaeker est un rendez-vous immanquable dans la programmation du Théâtre de la Ville. Pas de fioriture dans sa danse qui peut paraître parfois austère. Mais un geste juste, profondément. La chorégraphe n’est jamais autant inspirée que face à une grande musique. Elle s’attaque là à La Nuit transfigurée de Schönberg, un monument. Comme l’intuition que le mélange de cette musique et cette danse sera captivant. Il s’agit en fait d’une relecture d’une oeuvre ancienne, créée en grand format. La chorégraphe la reprend en resserrant la danse sur un duo. Une nuit, une femme confie à son amant qu’il n’est pas le père de leur futur enfant.
Du 7 au 15 juin 2016, huit représentations au Théâtre de la Ville.
Vertical Influences – Le Patin libre (création, première française)
La danse et le patin à glace, cela ne vous inspire qu’Holiday on Ice ? Les choses pourraient bien changer avec la venue pour la première fois en France du groupe Le Patin libre. Venue du Québec (évidemment), cette troupe propose de la danse contemporaine sur glace, voulant révolutionner le genre. Vertical Influences, sa dernière création, s’attaque au thème de la survie d’un individu dans un groupe ou une famille.
Du 14 au 17 juin 2016, huit représentations à la patinoire de Bercy.
Les incontournables
Ces troupes et artistes font partie des « grands classiques » de la danse contemporaine. Leurs univers sont souvent tranchés, à part. À chacun-e de s’y diriger en fonction de ses affinités.
Celui qui tombe de Yoann Bourgeois
Comment mettre le sens de l’équilibre à rude épreuve ? En mettant six artistes sur une plateforme qui tangue et tournoie par exemple. C’est l’idée de Yoann Bourgeois pour ce spectacle, créé en 2015. Entre cirque, théâtre et danse, ses spectacles cherchent le point de chute pour mieux l’éviter. « C’est lui que je cherche : ce point de suspension, à la fois sommet et infini« .
Du 22 septembre au 10 octobre 2015 au Monfort et du 7 au 13 avril 2016 au 104, 21 représentations.
Bound de Steve Paxton
Si l’on parle de post-modern dance, le public français cite plus spontanément Merce Cunningham ou Lucinda Childs que Steve Paxton. Il est pourtant l’un des grands chorégraphes américains de cette mouvance. Bound est un solo créé en 1982, qui mélange des structures abstraites venues de l’improvisation et des moments plus écrits. La pièce est dansée pour cette reprise par Jurij Konjar.
Du 22 au 27 octobre 2015, cinq représentations au Théâtre des Abbesses.
Umwelt de Maguy Marin
Sa dernière création Bit n’avait pas mis tout le monde d’accord en 2014. En 2015, Maguy Marin propose plutôt une reprise, et d’une oeuvre majeure de son répertoire : Umwelt. Les choses se dévoilent en interstice, les scènes se juxtaposent, apparaissent et disparaissent. L’oeuvre de Maguy Marin touche parfois énormément, peut aussi laisser de côté et beaucoup décontenancer.
Du 4 au 8 décembre 2015, cinq représentations au Théâtre de la Ville.
John de Llyod Newson – DV8 Physical Theatre (création)
Llyod Newson, l’une des figures de proue de la danse contemporaine anglo-saxonne, continue son introspection. John est la dernière partie d’un triptyque. Une vie défile, mal démarrée dans les quartiers pauvres de l’Angleterre. Le réel se mêle à la fiction sur scène, passant du général au parcours très particulier d’un homme.
Du 9 au 19 décembre 2015, dix représentations à La Villette.
Tenir le temps de Rachid Ouramdane (création 2015)
Révélé à la fin des années 1990, Rachid Ouramdane s’est fait une place dans le paysage chorégraphique français. Sa dernière pièce Tenir le temps est d’ailleurs créé au festival Montpellier Danse 2015, avant de faire une halte au Théâtre de la Ville dont il est un habitué. Rachid Ouramdane veut aborder les principes d’accumulation. « J’imagine soumettre seize interprètes à une mécanique qui les dépasse faite d’actions rythmées, d’effets de mouvements-dominos, d’avalanches et de réactions en chaîne« .
Du 15 au 17 février 2016, trois représentations au Théâtre de la Ville.
L’Étranger de Jean-Claude Gallotta (création 2015)
Pour son dernier spectacle avec sa troupe du CCN de Grenoble, Jean-Claude Gallotta s’est attaqué à un mythe de la littérature, Albert Camus. « La scène de Jean-Claude Gallotta et la page de Camus sont deux plages qui vibrent sous une même lumière, la chorégraphie et le roman peuvent alors avancer ensemble au rythme de l’affrontement entre instinct vital et instinct de mort« .
Du 23 février au 5 mars 2016, onze représentations au Théâtre des Abbesses.
Compagnie Marie Chouinard
Le Sacre du Printemps et Henri Michaux : mouvements de Marie Chouinard.
Créé en 1993, Le Sacre du Printemps de la chorégraphe canadienne Marie Chouinard fait éclater en une myriade de solos le coeur habituel des danseurs et danseuses de cette pièce mythique. La deuxième est un parcours au long cours, qui a duré six ans : la transcription chorégraphique de dessins et d’un long poème de Henri Michaux, datant de 1951. Une soirée permettant de mieux saisir la danse de Marie Chouinard.
Du 9 au 12 mars 2016, quatre représentations à la Mac de Créteil.
À un endroit du début de Germaine Acogny (création)
Pionnière des évolutions de la danse contemporaine en Afrique, Germaine Acogny interroge ses origines sous le prisme de la tragédie grecque. Un long solo intime fabriqué à quatre mains avec le metteur en scène Mikaël Serre.
Du 16 au 19 mars 2016, quatre représentations au Théâtre des Abbesses.
Borderline de Sébastien Ramirez et Honji Wang
Créé en 2013, Borderline a déjà connu une belle histoire, tournant un peu partout dans le monde et déjà présenté deux fois au Théâtre de la Ville. L’occasion de (re)découvrir cette pièce pour cinq interprètes, portée par un hip hop fluide et percutant.
Du 22 au 25 mars 2016, quatre représentations au Théâtre de la Ville.
Barbarians de Hofesh Shechter (création) – Hofesh Shechter Company
Habitué du Théâtre de la Ville, Hofesh Shechter revient avec une création sous forme de trilogie. Barbarians s’articule en effet autour de trois chapitres : l’intime, la passion et la banalité dans l’amour. La musique, le visuel, la danse même de Hofesh Shechter sont énergiques en coup de poing, parfois trop violentes pour certain-es. C’est en tout cas une façon de danser qui n’appartient qu’à lui.
Du 30 mai au 4 juin 2016, huit représentations au Théâtre de la Ville.
Meguri d’Ushio Amagatsu – Sankai Juku (création 2015)
Un peu comme un artiste-peintre, le chorégraphe Ushio Amagatsu crée des pièces comme autant de tableaux vivants, mélangeant les ambiances et les humeurs. La nature est ici son inspiration : terre, eau, vent, feu. Comme un long poème visuel.
Du 23 juin au 2 juillet 2016, neuf représentations au Théâtre de la Ville
France-Corée et France-Asie
À l’occasion de l’année France-Corée, le Théâtre de la Ville fait la part belle à des artistes coréens. La programmation s’élargit plus généralement sur le thème de l’Asie.
Eun-Me Ahn
Eun-Me Ahn, chorégraphe coréenne, est invitée pour trois spectacles : Dancing Teen Teen, Dancing Grandmothers et Dancing middle-aged Men. Soit une pièce centrée sur les adolescents, la deuxième sur les grands-mères et la troisième sur les hommes d’âge moyen. En tout, un portrait dansé hétéroclite de la Corée d’aujourd’hui, avec ses codes, ses ambiguïtés, son histoire et sa culture.
Dancing Teen Teen du 23 au 25 septembre 2015 au Théâtre de la Ville (trois représentations), Dancing Grandmothers du 27 au 29 septembre au Théâtre de la Ville (3 représentations), Dancing middle-aged Men du 2 au 3 octobre à la Mac de Créteil (2 représentations).
6/7 de Tao Ye par le Tao Dance Theater (création)
Tao Ye st la figure de proue du mouvement minimaliste chinois. Sa danse ne veut s’encombrer de rien. Les corps sont androgynes, les gestes les plus purs possible, sans aucune forme de narration. À tel point qu’il ne donne pas de nom à ses pièces, mais des numéros. 6/7 passe du noir au blanc et de l’ombre à la lumière.
Du 11 au 14 novembre 2015, quatre représentations au Théâtre de la Ville.
Les Sept planches de la ruse d’Aurélien Bory
Aurélien Bory participe à ce focus Asie en reprenant Les Sept planches de la ruse, créé en 2008 avec des acrobates chinois, dont l’art mixe acrobatie, arts martiaux, danse et chant. Sept blocs imposants sont manipulés sur scène par 11 artistes, qui construisent et déconstruise ce casse-tête géant. Une façon pour Aurélien Bory de revisiter le tangram, un jeu chinois. Chorégraphe de tête du cirque contemporain, il a l’art de réinventer la scène et les dimensions de l’espace avec toujours beaucoup de poésie.
Du 12 au 21 novembre 2015, huit représentations au 104.
Fabrice Lambert et Ju-Hyun Jo
As time goes by de Ju-Hyun Jo (création) et Antipode de Fabrice Lambert (création).
La soirée réunit deux chorégraphes, l’un Français et l’autre Coréen. Fabrice Lambert a créé Antipode à la demande de son interprète Namjin Kim, un solo où se mêle un pendule de Foucault (Léon) et la pensée de Foucault (Michel). Ju-Hyun Jo propose aussi de mélanger les genres, en confiance à un danseur traditionnel une danse contemporaine.
Du 19 au 23 janvier 2016, cinq représentations au Théâtre des Abbesses.
Rice de Lin Hwai-min – Cloud Gate Dance Theatre de Taïwan (création, première française)
Le chorégraphe Lin Hwai-min mélange les genres, formé à la fois à la méditation, aux arts martiaux, à la danse classique et la danse moderne.Pour fêter les 40 ans du Cloud Gate Dance Theatre, la plus ancienne des compagnies de danse contemporaine de Taïwan, il s’est tourné vers ses souvenirs d’enfance. Rice est une odyssée dansée et filmée sur les éléments et le cycle de la vie.
Du 21 au 24 avril 2016, quatre représentations au Théâtre de la Ville.
Les découvertes
Jeunes artistes ou venant pour la première fois, ces chorégraphes ne sont pas encore connus en France. Une bonne raison pour aller les découvrir et se laisser séduire.
Still Life de Dimitris Papaioannou (première française)
La danse contemporaine et la Grèce ? Il faut bien dire que l’association des deux ne saute pas forcément à l’esprit. Le chorégraphe Dimitris Papaioannou veut justement vaincre ce cliché en montrant son travail au-delà de ses frontières. Pionnier de la danse contemporaine en Grèce, c’est lui aussi qui a signé la chorégraphie d’ouverture des J.O. d’Athènes en 2014. Il propose ici un travail intimiste, inspiré par un mythe (forcément), celui du supplice de Sisyphe, condamné à pousser un rocher le long d’une montagne. Les interprètes se lancent dans ce combat incessant contre la matière, face à un bloc de pierre qui se craquelle et se désagrège.
Du 13 au 16 octobre 2015, quatre représentations au Théâtre de la Ville.
J’ai arrêté de croire au futur… d’Andréya Ouamba (création 2015)
Andréya Ouamba est un chorégraphe africain engagé. Sa pièce J’ai arrêté de croire au futur… se pose d’ailleurs autour des méfaits des dictateurs de son continent. Sur scène, un dictateur, essayant de pervertir les esprits par un discours déjà usé. La danse directe et frontale des cinq danseurs et danseuses veut dire et dénoncer sans rien éviter.
Du 14 au 18 octobre 2015, cinq représentations au Théâtre des Abbesses.
Le cinquième hiver de María Muñoz (création 2015)
Venue pour la première fois au Théâtre de la Ville en 2013, la chorégraphe espagnole María Muñoz propose cette fois-ci un duo avec le danseur Pep Ramis. « Une danse habituée en intense plénitude« .
Du 24 au 30 novembre 2015, six représentations au Théâtre des Abbesses.
dbddbb de Daniel Linehan (création)
En quête d’un nouveau langage pour exprimer le « désordre des choses« , Daniel Linehan ranime la flamme du dadaïste dans dbddbb, avec cinq danseurs-chanteurs-marcheurs. Pour créer une « absurdité disciplinée » ou une « anarchie régimentée« .
Du 13 au 16 janvier 2016, quatre représentations au Centre Pompidou.
The Dog days are over de Jan Martens
Jeune chorégraphe de la danse belge, Jan Martens est dans le genre prolifique, avec huit spectacles créés en quatre ans. Dans The Dog days are over, une création de 2014, il orchestre un déploiement visuel et géométrique dans l’énergie du saut.
Du 26 au 30 janvier 2016, cinq représentations au Théâtre des Abbesses.
Danse élargie
Danse élargie est un concours de création, qui se déroule au Théâtre de la Ville. Le principe : présenter une pièce de 10 minutes maximum, avec au moins trois interprètes. Ceux et celles que le jury distingue ont ensuite le droit de se produire sur la scène du Théâtre des Abbesses. Surprise, étonnement, absurdité parfois sont au programme.
Aerobics ! de Paula Rosolen
Où comment transformer l’aérobic en danse. La pièce a remporté le premier prix Danse élargie en 2014.
Du 2 au 5 septembre 2015, quatre représentations au Théâtre des Abbesses.
J’y arrive pas de Brice Bernier (création 2015)
Le chorégraphe s’était fait remarquer lors de l’édition 2010 du concours. Il revient cette fois-ci avec un solo bercé de hip hop, sorte de lutte face aux nouvelles technologies.
Du 10 au 13 septembre 2015, quatre représentations au Théâtre des Abbesses.
TYJ d’Alina Bilokon et Léa Rault
Une sorte de pastorale où métaphores et allégories habitent un drôle de jeu de figures.
Du 16 au 19 septembre 2015, quatre représentations au Théâtre des Abbesses.
La quatrième édition du concours Danse élargie aura lieu les 11 et 12 juin 2015 à Séoul et les 18 et 19 juin 2016 au Théâtre de la Ville.
Des pièces de théâtres, concerts de musique du monde et de musique classique ou des spectacles pour enfants complètent cette saison 2015-2016 du Théâtre de la Ville.
Et vous, qu’est-ce qui vous tente le plus dans cette programmation ?