Dorothée Gilbert : « Les danseurs sont sous-médiatisés »
Un mercredi à 17 heures. Dans la boutique Repetto , rue de la Paix, un essaim de petites filles se pressent autour de Dorothée Gilbert. La Danseuse Étoile et égérie de la marque leur explique comment faire un parfait chignon de ballerine. Danses avec la plume a profité de cette rencontre pour une interview avec Dorothée Gilbert, où elle évoque sa relation avec Repetto, la mode, la sous-médiatisation des danseurs, mais aussi sa saison passée et celle à venir, qui devrait être très particulière.
Vous venez de passer deux heures à faire des chignons à des petites filles. Jouer votre rôle d’ambassadrice à fond, cela vous plaît ?
J’aime bien me prêter au jeu. C’est un plaisir de voir toutes ces petites filles, c’était vraiment touchant. Je n’avais pas envie que quelqu’un d’autre le fasse à ma place. Il y a un rapport plus direct avec le public, comme il peut y avoir au Japon, quand tout le monde va à la sortie des artistes.
Comment a commencé votre collaboration avec Repetto ?
La marque Repetto est venue me voir il y a deux ans. J’ai dit oui tout de suite ! J’ai été très touchée, contente aussi de passer après Marie-Agnès Gillot qui est Étoile confirmée de la Maison. C’était un plaisir pour moi de reprendre la suite.
Mais est-ce que vous portez vraiment du Repetto dans la vraie vie ?
Mais oui ! J’ai des pointes Freed et Repetto, cela dépend des ballets, et beaucoup de tenues. Toutes les autres marques de danse proposent des tenues sportswear, mais c’est souvent en lycra, des matières moins classes que celles qu’utilise Repetto. C’est quand même la seule marque de danse qui se positionne dans l’univers du luxe et c’est important pour moi. J’aime porter des vêtements qui soient bien taillés, avec des matières nobles. C’est agréable de danser dedans.
Et puis on se voit dans le miroir toute la journée. Moi qui aime bien la mode, donc forcément l’univers du luxe, j’aime bien pouvoir m’habiller dans un studio de danse comme en ville. En plus, sur scène, nous portons de superbes costumes, faits sur mesure. On est très mal habitué ! (rires).
Vous qui aimez la mode, quel est votre style une fois sortie de l’Opéra ?
J’aime bien le côté masculin-féminin. Mon exemple, c’est le smoking Yves Saint Laurent, même si je n’en ai pas. J’ai toujours mis des Zizi, des Michael, bien avant que je sois égérie Repetto. Ce sont d’abord des chaussures hypers souples, quand on a mal aux pieds après une journée de répétitions, on est content de mettre des Repetto, vraiment. Et puis j’aime ce côté boyish. Je trouve que ça fait ressortir la féminité. Une femme en tenue d’homme mais avec un super rouge à lèvres et des talons, je trouve ça sublime.
Faire de la publicité, c’est quelque chose qui vous tentait ?
J’ai déjà eu envie de faire un peu de publicité. J’ai eu des expériences de photos de mode pour des magazines que j’avais bien aimées. Je trouvais ça ludique et sympa. Et puis j’avais vu Aurélie Dupont ou Marie-Agnès Gillot faire des jolies campagnes pour des supers marques, je me disais donc pourquoi pas.
Vous aimez bien jouer les mannequins ?
Oui, j’aime bien les photos de mode. Je trouve fascinant le monde de la publicité, comme toutes les femmes je pense. J’aime bien la mode, j’aime quand les femmes sont sublimées sur les photos, quand elles sont vraiment mises en valeur dans des vidéos. Je trouve ça beau, c’est une œuvre d’art aussi. Et puis c’est toujours agréable pour une femme de se voir belle. On ne s’aime pas forcément au quotidien. Le fait de se voir sur de belles photos, bien maquillée, bien préparée, bien mise en valeur, avec de beaux éclairages, c’est agréable.
Vous préférez vous voir sur une photo de mode plutôt que sur une photo de danse ?
Ah oui, ça n’a rien à voir ! Devant une photo de danse, je critique tout. Rien n’est parfait, il y a toujours quelque chose qui peut être mieux. Alors que la photo de mode, ça va, c’est moi. Surtout que parfois, je ne me reconnais même pas tellement le résultat est joli !
Comment s’est passée la première campagne de pub Repetto ?
C’était une séance photo sur un fond blanc. Il y avait pas mal d’espace, je pouvais vraiment danser. On s’amusait avec des voiles, la photographe a pris des clichés à l’envol.
La deuxième campagne en 2013 était très différente…
La photo est plus construite comme un tableau. L’espace pour bouger était très restreint, les positions étaient donc limitées. Ce n’était pas frustrant mais pas forcément évident. Comme il n’y avait pas beaucoup d’espace, je ne pouvais pas vraiment m’exprimer comme je le voulais. Ce n’était pas forcément évident d’avoir l’inspiration sur des poses statiques. Il fallait aussi qu’il y ait une histoire. L’espace représentait une loge, qu’est-ce qui peut se faire dans une loge, qu’est-ce que j’aurais pu imaginer faire ? Je ne me voyais pas faire une pose de danseuse, un mouvement trop dansé, je ne m’imaginais pas faire une arabesque dans une loge. C’est venu finalement assez naturellement.
Comment s’est déroulé le tournage de la vidéo pour le parfum ? C’était un exercice difficile de jouer la comédie ?
C’était assez simple, chaque séquence était écrite. Je devais descendre les escaliers, marcher, me regarder dans le miroir… Mais ce n’était pas vraiment un rôle d’actrice. Comme il n’y avait pas de parole, c’était quand même beaucoup plus facile !
Jouer la comédie est quelque chose qui pourrait vous tenter ?
Il y a quelques années, j’ai été arrêtée longtemps à cause d’une fracture de fatigue, et je ne savais pas si j’allais pouvoir reprendre. Je me suis posée des questions, qu’est-ce que je ferais si je ne pouvais plus danser. Le choix de comédienne est venu en premier. Ce sont vraiment deux métiers qui se rapprochent, même si le langage est différent.
Le but de la danse est d’interpréter des personnages. On exprime des émotions, on est quelqu’un de différent à chaque fois. Bien sûr il y a la technique , mais c’est ce qui nous permet de jouer des rôles. C’est la même chose pour le jeu d’acteur, sauf que l’on s’exprime avec la parole. L’utilisation de cette dernière reste quand même quelque chose qui s’apprend. On ne peut pas s’improviser actrice, il faut que la parole, l’intonation soit juste. C’est un gros travail.
Vous avez participé à la campagne de pub de la marque en 2012 et 2013, puis à celle du parfum. Vous souhaiteriez continuer votre collaboration avec Repetto ?
J’ai un contrat de trois ans, donc je devrais faire la campagne l’année prochaine. Et oui, moi, j’aimerais bien continuer après (elle rit en regardant Dorothée Blacher, l’une des responsables de Repetto).
J’aime défendre cette marque, je m’y suis attachée, ainsi qu’aux gens qui y travaillent. J’étais fière de savoir que le parfum marchait très bien. Je suis fière à chaque fois que les résultats sont bons, je suis fière de représenter une marque qui marche bien. C’est une entreprise humaine, où les gens se parlent, se connaissent. C’est une marque qui véhicule des valeurs importantes, qui ne va pas aller produire ses chaussures en Chine. C’est important qu’il y ait des entreprises comme ça qui existent.
La publicité pour le parfum a été affichée partout dans Paris. Qu’est-ce que cela fait de se voir en photo sur tous les abris-bus de la capitale ?
Quand la campagne de pub a démarré, j’étais au Japon pour le lancement presse du parfum. J’ai découvert les affiches quand je suis rentrée. Je ne me suis pas regardée, je ne me suis pas dit : « Je suis dans les rues de tout Paris« . J’ai vu l’image du parfum avec la danseuse, une vraie danseuse représentée avec le tutu et les pointes, pas une mannequin. C’était impressionnant. Je trouvais que cette publicité dénotait par rapport aux autres, c’était un univers vraiment différent. Il y a la vie, les abris-bus, les embouteillages, et puis la photo avec cette danseuse, c’était comme une sorte de petit rêve, une bulle d’air.
Je crois que je n’avais pas envie de réaliser que c’était moi sur cette photo affichée un peu partout. Je ne voulais pas que ça me monte à la tête, c’est une question de personnalité.
Les danseurs et danseuses de l’Opéra de Paris ne sont pas spécialement médiatisé-e-s, et vous vous retrouvez en photo un peu partout. Comment cela s’est passé avec l’Opéra ?
Cette campagne est un choix personnel mais l’Opéra était au courant. C’est avec l’accord de l’Opéra que j’ai accepté ce contrat, je les tiens au courant de chaque étape. Mon image est liée à l’Opéra, je ne peux pas faire de la pub pour n’importe quoi, parce que je représente une Maison qui a une certaine image de luxe. C’est normal que la direction ait un certain regard sur ce que l’on fait à l’extérieur.
Cette certaine discrétion des danseurs et danseuses de l’Opéra de Paris, c’est une situation qui vous convient ?
Ah non, nous sommes sous-médiatisés ! Il n’y a pas du tout de star-system à l’Opéra de Paris, dans le sens où nous sommes des danseurs et danseuses lambda. Les distributions ne sont pas affichées à temps, du coup les gens ne peuvent pas prendre de places pour aller voir quelqu’un en particulier, alors que c’est comme ça dans toutes les autres compagnies du monde. Je trouve ça tellement important. Si j’allais voir un spectacle de danse, ce serait pour voir quelqu’un en particulier, pas le spectacle ou l’Opéra de Paris.
À quoi cela est-il dû selon vous ?
C’est la politique générale de la Maison. Il y a aussi beaucoup de blessures, c’est un ensemble de choses. Mais le public assez connaisseur pour aller voir quelqu’un en particulier sait que cela peut changer, qu’il peut y avoir des blessures. Il s’offusquera beaucoup plus de ne pas pouvoir prendre de places pour aller voir un tel ou une telle que de voir la distribution changer.
Est-ce que cette sous-médiatisation est aussi une question de temps ? En tant que danseuse, vous passez beaucoup de temps en studio…
Vraiment, on aurait le temps. Une interview, cela nous prend une heure, une demi-journée s’il y a un shooting. On a des emplois du temps qui nous le permettent, surtout en tant que Danseuse Étoile. Lorsque l’on est sur des ballets classiques, des rôles que l’on a déjà dansés, on ne répète pas jusqu’à 22 heures tous les jours, on a quand même le temps de se prêter à ce jeu-là. Mais je crois que ce n’est pas vraiment la volonté de l’Opéra, qui veut d’abord mettre en avant le nom « Opéra de Paris » plutôt que quelqu’un en particulier.
En avez-vous parlé avec Benjamin Millepied, qui souhaite visiblement plus de médiatisation pour la compagnie ?
Nous n’avons pas du tout eu de contact avec lui, je crois que c’est un peu compliqué… Je pense toutefois qu’il est beaucoup plus sur le système américain. Là-bas, les danseurs et danseuses connaissent leurs dates de spectacle un an à l’avance, le public peut voir un artiste en particulier. Ils sont beaucoup plus dans le star-system.
Certains pensent justement que la danse et le star-system ne sont pas vraiment faits pour aller ensemble. C’est votre avis ?
Le star-system ne me dérange pas du tout, au contraire. Le problème de la danse aujourd’hui, c’est qu’elle est représentée par des gens qui ne font pas de la danse, comme ces mannequins qui mettent des pointes alors qu’elles n’ont jamais appris à en faire. Le public qui ne connaît rien à la danse se dit que c’est ça le ballet.
Je trouve très important de nous donner la parole, que l’on puisse montrer ce qu’est réellement la danse, plutôt que de la voir dénigrée par des gens qui ne savent pas ce que c’est. Je préfèrerais que le star-system soit plus présent pour que nous puissions plus parler de la danse et la faire connaître nous-même, en parler avec les mots justes. On est quand même les mieux placés pour en parler !
Aujourd’hui, la danse est souvent montrée comme un truc rose et joli, cul-cul, ou alors de façon très caricaturale où les danseuses sont toutes anorexiques avec des problèmes psychologiques. On peut très bien être normal-e et avoir envie d’interpréter des personnages, d’être artiste. Pas besoin d’être danseuse anorexique pour ça !
Je suis sûre que vous n’avez pas aimé le film Black Swan…
Pas du tout ! Encore une fois, c’est caricatural. Le film reprend les thèmes qui sont courants dans la caricature de la danseuse pour les pousser à l’extrême. Et moi, ça m’énerve. Le public qui n’y connaît rien pense que la danse, c’est ça, c’est Black Swan.
Est-ce que maintenant, dans toutes vos interviews, on vous demande si « Black Swan, c’est vraiment la vraie vie d’une danseuse » ?
On nous le demande beaucoup (rires) ! Mais c’est normal, les films sur la danse sont rares.
Parlons de votre carrière à présent. Vous avez été très peu présente sur la scène de l’Opéra de Paris la saison dernière, pourquoi ?
Il faut demander à Brigitte (sourire), c’est elle qui fait les distributions. J’étais aussi un peu étonnée de ne pas avoir certains rôles, notamment Carmen. J’aurais vraiment aimé danser ce personnage, je suis passée Première danseuse avec, c’est un rôle magnifique. J’aurais aimé pouvoir l’aborder.
En tant que Danseuse Étoile, vous ne décidez pas de vos rôles ?
On ne décide rien, c’est la directrice qui prend les décisions. On peut éventuellement vouloir ne pas faire quelque chose, et encore, il faut que ce soit argumenté. Du coup, je suis allée danser à l’extérieur. D’habitude, on nous propose pas mal de choses et on ne peut pas tout accepter car on a des plannings très chargés. Cette fois-ci, j’avais du temps libre, j’en ai profité.
Comment sont vos rapports avec Brigitte Lefèvre ?
Brigitte, c’est elle qui a fait ce que je suis à l’heure actuelle. Elle a été parfaite pour moi, elle m’a fait danser des rôles très jeune sans me faire sauter d’étapes. J’ai beaucoup dansé avant d’être nommée Étoile. J’avais un peu de bagages, c’était important. Mais l’année dernière, je ne sais pas ce qui s’est passé, si elle n’était pas contente de quelque chose… C’était une saison un peu particulière aussi, beaucoup l’ont terminée en avril sans participer aux deux derniers ballets. Toutes les Étoiles pouvaient avoir un trou de deux mois. Ne dansant que les grands rôles classiques, je n’avais pas non plus grand-chose à danser. C’était une saison un peu bizarre.. Donc j’ai dansé ailleurs.
Vous n’étiez pas sur la photo du Tricentenaire, pas de regret ?
C’est un détail. J’étais en Italie pour danser Roméo et Juliette, je n’allais pas revenir uniquement pour cette photo. On m’a parlé de réaliser un autre shooting et faire une intégration, mais ça ne s’est pas fait. Ce n’est pas très important. Même si nous ne sommes pas sur la photo, peut-être que l’on pensera quand même encore un peu à nous plus tard.
La saison qui démarre va être un peu particulière pour vous, puisque vous allez être absente de la scène pendant plusieurs mois…
Oui, je ne danserai pas beaucoup cette année, mais pour de bonnes raisons (sourire). Il y a un baby-boom à l’Opéra en ce moment ! Il y a toute une génération qui commence à avoir l’âge d’avoir envie de faire des enfants. Et puis la configuration, le changement de direction, c’est peut-être le bon moment de le faire, avant que le nouveau directeur arrive.
Pour une danseuse, faire un enfant à 30 ans, c’est nouveau. C’est plus facile maintenant ?
On est plus tranquille là-dessus. Les générations précédentes nous ont ouvert la porte. Il y a 30 ans, les danseuses n’avaient pas d’enfant, ou c’était très rare. La génération suivante en a fait à 35 ans, et nous à 30 ans. Maintenant, ce n’est plus un problème, c’est entré dans la normalité.
Une danseuse passe sa vie à maîtriser son corps. Une grossesse, c’est tout l’inverse. Comment abordez-vous cette nouvelle période ?
Je lâche prise ! Quand on accepte d’avoir un enfant, on accepte d’avoir le corps qui change. Ce n’est pas forcément négatif. Le corps change pendant une période et il faudra se réadapter, car il ne reviendra jamais comme avant. Comme on ne peut pas le contrôler, ça ne sert à rien d’essayer.
Vous prenez toujours votre cours du matin ?
Je continue à prendre des cours avec Gil Isoart. Et j’espère bien continuer jusqu’à une semaine avant l’accouchement !
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Anne
Merci pour cette interview ! C’est intéressant de lire le point de vue aussi honnête d’une danseuse étoile 🙂 Quand elle parle de sous-médiatisation des danseurs, ça me fait penser à Marie-Agnès Gillot que j’ai à l’inverse l’impression de voir partout. C’était flagrant à la création de «Sous Apparences » et je me suis demandé pourquoi l’Opéra ne donnait pas une visibilité semblable à tous ses spectacles. Peut-être qu’avec le fort taux de remplissage des salles et le manque de compagnie concurrente à Paris, ils ne se sentent pas dans l’obligation de communiquer mieux ? Cela donne encore plus une impression d’élitisme et d’institution fermée. Intéressante aussi sa remarque sur les distributions annoncées à la dernière minute, vrai manque de respect par rapport aux spectateurs. Au prix où on paie sa place, c’est normal de vouloir éviter une distribution où on sait d’avance qu’on s’ennuiera.
Cams
Super interview. C’est étonnant de la voir si honnête sur son manque de distribution de l’an dernier, le refus de la direction de mettre ses danseurs en valeur.
On sent la fin de règne pour Brigitte Lefevre, les langues se délient et ce n’est pas plus mal.
J’espère qu’avec la nouvelle direction les étoiles seront plus mises en valeur. Après tout elles représentent la compagnie…
alena
Merci en effet pour cet entretien très sincère. J’avoue avoir été un peu choquée d’abord par le goût du star-system (que vraiment j’abhore), mais j’ai cru comprendre qu’il est peut-être aussi une réaction à l’anonymat et à l’indifférence qu’est forcée de vivre une danseuse étoile même au sein de sa propre compagnie…
On ne sait si cette indifférence est bénéfique ou non au travail : d’un côté elle rappelle que le danseur n’est pas à son propre service, mais à celui de la danse, que ce n’est pas un exercice narcissique, mais de l’autre elle doit être bien difficile à vivre, et doit laisser un goût amer…
Strapontine
Merci à Danses avec la Plume et à Dorothée Gilbert ! C’est de loin l’une des interviews les plus intéressantes que j’aie lues depuis longtemps dans le monde de la danse ! C’est en effet à la fois très surprenant et touchant de lire l’opinion d’une danseuse étoile sur son manque de distribution ou sur le système qui consiste à afficher les dites distributions aussi tard. Il faut croire que cela risque de changer très vite. Je me rends compte aussi que je connais mal cette danseuse. J’ai hâte de la revoir sur scène, en attendant toutes mes félicitations à elle !
Joelle
Merci Amélie pour cette jolie interview !
Estelle
Une honnêteté très rafraichissante dans ce monde d’interviews consensuelles. Des propos et des questions toujours très intéressantes.
Je note encore une fois l’absence de communication entre le futur directeur de la danse et la compagnie (je m’abuse où était ce déjà le cas dans l’interview de M. Froustey ?). Mais où est donc ce cher Benjamin ??? N’est-il pas temps qu’il se mette à l’ouvrage ?
georges
Le peut-il ?
Amélie
@ Anne : Disons que la politique actuelle du Ballet aujourd’hui est de ne pas mettre le nom de quelqu’un en avant, mais l’institution. La médiatisation de MAG était une exception (et c’est bien dommage !).
@ Cams : J’espère aussi ! Oui, Dorothée a été très franche, ça fait du bien aussi d’avoir quelqu’un en face qui ne joue pas la langue de bois.
@ Alena : Il doit forcément y avoir un juste milieu… En comparaison à la génération d’avant, j’ai l’impression que les personnalités étaient beaucoup plus mis en avant dans les médias.
@ Strapontine : En même temps, chaque fois que Dorothée Gilbert donne une interview, on l’interroge uniquement sur la mode et ses rituels beauté, elle n’a pas non eu beaucoup l’occasion de s’exprimer.
@ Joëlle et Sissi : Tout le plaisir est pour moi !
@ Estelle et George : Je crois que ce manque de communication revient plus à la direction actuelle qu’à la future…
Sissi
Merci beaucoup pour cette interview ! Il est très intéressant d’avoir le point de vue des danseurs, c’est quelque chose de rare, et de découvrir un peu les rouages de cette maison si particulière…
taboga
interessant en effet….alors Benji a quand une prise en main de l’opera ….qui pert ses lettres de noblesse depuis 15 ans a tous niveaux….