Danse avec les stars, le débrief – S10 EP08
Cette semaine, exceptionnellement, Danse avec les stars a été diffusée jeudi soir en raison des traditionnels NRJ Music Awards. Et pour ces quarts de finale, la prod nous a servi une « spéciale juges ». Vous savez, l’émission où les quatre membres du jury quittent leurs sièges le temps d’une danse avec l’un des couples encore en compétition. Pour la deuxième danse de la soirée, grand retour de la « chanson inavouable » qui, au final, a permis plutôt de jolis moments. Ce qu’il faut retenir de la soirée ? Azize Diabaté, Elsa Esnoult, Ladji Doucouré et Sami El Gueddari n’ont pas vraiment le niveau pour accéder à une demi-finale… Je ne vais pas vous chanter le sempiternel refrain des saisons précédentes, mais il suffit de jeter un bref coup d’œil en arrière pour se remémorer Agustin Galiana, Nathalie Péchalat ou Priscilla Betti, pour ne pas toujours citer notre chouchou hors catégorie Loïc Nottet. Cette année, malgré la motivation des danseurs et danseuses pro, on peine à trouver de l’intérêt pour ce concours de danse où ça ne danse pas toujours autant qu’on l’attendrait (sauf dans le superbe tableau d’intro sur Another one bites the dust de Queen)… Mais, parce que nous aussi on est des pro chez DALP, après une petite éclipse la semaine dernière, revoilà l’indispensable débrief !
Azize Diabaté et Denitsa Ikonomova – Une salsa
Chris Marques a tombé la veste à paillettes pour répéter une salsa avec le duo Azize Diabaté et Denitsa Ikonomova. Plus que la prestation elle-même, ce sont les répétitions qui valent le détour. On y voit le triple champion du monde de salsa donner des conseils au jeune Azize comme un véritable prof de danse souhaitant transmettre un peu de son expérience à un débutant. Sauf qu’il faut évidemment plus que quelques heures d’entrainement pour maîtriser les subtilités de cette danse latine. Et je ne pense pas que la chanson de Black M, Mon beau frère, soit le meilleur choix pour l’aider à se glisser dans cette salsa. L’enthousiasme est là, mais pas les hanches. « L’énergie doit être au service de la technique« . Tout à fait d’accord, cher Jean-Marc !
Elsa Esnoult et Anthony Colette – Un jazz Broadway et un american smooth
Quand on ose s’attaquer à Marilyn Monroe, il y a toujours des dizaines de voyants rouges qui s’allument dans mes yeux. Non pas qu’il y ait des icônes intouchables, mais un peu quand même. Et My heart belongs to Daddy, le pull bleu, les bas noirs, les boys, faut être sacrément douée pour rivaliser. Et le costume est visiblement trop grand pour Elsa Esnoult. Il ne suffit pas de prendre des poses, de minauder, il faut aussi danser. Surtout quand on nous annonce un jazz Broadway et qu’on a comme coach Patrick Dupond en queue de pie. La demoiselle marche plus qu’elle ne danse et les effets de caméra ne suffisent pas à masquer la pauvreté du niveau chorégraphique.
Pour la deuxième danse, le choix même d’Un roman d’amitié, bluette des années 1980, augure d’une danse un peu sirupeuse. Pour en rajouter, Anthony Colette opte pour un american smooth que Chris Marques tacle d’ailleurs lors des notes. Il n’a pas reconnu les pas de ce danse standard. Moi, j’ai trouvé que c’était terriblement ennuyeux. Patrick Dupond, notre Patrick !, a, lui, « vu Ginger Rogers et adoré cette façon de non-danser. » Ginger Rogers, sérieux Patrick ? Si je n’avais pas promis à ma rédac’ chef le debrief cette semaine, j’éteindrais tout de suite ma télé pour regarder le DVD de Swing Time pour la vingtième fois.
Ladji Doucouré et Inès Vandamme – Un paso doble et une danse Bollywood
Pas sûre de l’avoir écrit ici, mais il faut le répéter, malgré ses outrances, ses « J’achète » relou, Jean-Marc Généreux est un sacré danseur. C’est pour ces moments comme ce paso doble qu’on sait pourquoi on continue de regarder DALS même si au bout de dix saisons, on est peu rincé. Ce trio fonctionne merveilleusement bien malgré la différence de taille entre le sportif et le danseur. On en oublierait même les hésitations de Ladji Doucouré. Au milieu, Inès Vandamme, sublime dans son académique à paillettes rouges, se balade de l’un à l’autre parfaitement à l’aise. « C’est la danse de la soirée« , s’exclame Chris. « Je viens de voir deux champions du monde. Vous avez un tempérament de conquérant« , renchérit Patrick Dupond.
Pour sa chanson inavouable, Ladji Doucouré choisit Alane de Wes, tube de l’été 1997. On craint le pire, mais Inès Vandamme sauve les meubles avec cette danse Bollywood qui, sans éviter les clichés, réserve de jolies surprises. Le sportif prend visiblement plaisir à s’agiter sur ces rythmes joyeux et entraînants. Ça fait son effet, et je me dis que ce garçon a sa place en demi-finale puisqu’il faut bien faire un choix.
Sami El Gueddari et Fauve Hautot – Une samba et une valse viennoise
Shy’m étant blessée, Candice Pascal vient jouer les coachs cette semaine pour la prestation en trio. Objectif : emporter la mise avec le tube de Bruno Mars, 24 Carats. Du coup, c’est ambiance Casino Royale sur le parquet de DALS. Quel chanceux Sami El Gueddari de pouvoir danser avec ces deux bijoux. Franchement, j’ai trouvé ça vraiment canon, mais faut être honnête, je n’ai regardé que Fauve et Candice. Sauf quand le caméraman filmait l’athlète en solo. Elles ont vraiment assuré dans une choré difficile techniquement mais pas pour le candidat. Oui, Sami a « un swag de malade« , comme le crie Jean-Marc, mais ça ne suffit pas à ce niveau de la compétition.
Pour sa chanson plaisir coupable, Sami a choisi Je t’aime de Lara Fabian. J’avoue, moi aussi, j’ai kiffé cette chanson quand elle est sortie. Pour un garçon réservé, c’est plutôt étonnant ! Du coup, Fauve attend de son partenaire qu’il se libère et qu’il soit « passionnément intense et romantique » sur une valse viennoise. Et l’intensité, c’est elle qui la donne. On ne se lasse pas de la voir aussi osciller entre abandon de soi et parfaite maîtrise. Son partenaire y met de la douceur, mais reste bien peu à l’aise dans cette performance.
Verdict
Déjà promis au face-à-face après la première partie de l’émission, Azize Diabaté et Denitsa Ikonomova affrontent Sami El Gueddari et Fauve Hautot sur 45 secondes de jive. On a l’impression qu’Azize a lâché l’affaire dès l’annonce du face-à-face. Seule notre Denitsa, en bon petit soldat, assure jusqu’au bout la prestation, sourire aux lèvres. Avec 70 % des votes, le public envoie Sami El Gueddari (et surtout Fauve) en demi-finale face à Elsa Esnoult et Ladji Doucouré. Comme on sait d’avance qu’une fille et un garçon s’affrontent presque toujours en finale de DALS, on peut prédire sans grand effort que l’un des deux sportifs s’effacera la semaine prochaine.