Agenda Danse – Octobre 2021
Octobre, mois de pluie ? Parfait, le temps idéal pour se réfugier dans les théâtres. D’autant que l’actualité chorégraphique bat son plein avec notamment la rentrée des compagnies de région, souvent privées de scène depuis un an, et des créations qui attendaient depuis des mois de pouvoir enfin rencontrer le public. Voici notre sélection d’une vingtaine de spectacles de danse et de cirque à ne pas manquer ce mois-ci, un peu partout en France.
Festival du Cirque actuel Circa
Du 21 au 30 octobre au Pôle Circa – Auch (32) – Festival – Cirque
Année après année, on n’en finit pas d’être séduit par le Festival du Cirque actuel Circa. Par la qualité de sa programmation, ses surprises artistiques, ses belles découvertes, ses jeunes talents aussi, tout comme l’ambiance festive et populaire qui règne sous les chapiteaux. Pour cette 34e édition, place à l’étonnante Chloé Moglia, à la compagnie MPTA, au Cirque du bout du monde ou aux acrobates de Gravity & Other Myths, sans oublier les grandes écoles de cirque. 10 jours pour plonger au cœur du nouveau cirque, plus vivant que jamais après ces 18 mois de crise.
Les Ailes du désir de Bruno Bouché par le Ballet du Rhin
Du 30 octobre au 15 novembre à l’Opéra de Strasbourg et à La Filature – Strasbourg (67) et Mulhouse (68) – Création – Danse contemporaine
Bruno Bouché propose une grande création pour cette saison, prenant le titre du film de Wim Wenders de 1987 dont il s’inspire. « Les Ailes du Désir de Bruno Bouché sont une invitation à explorer par la musique et le geste dansé ce mystère absolu de l’incarnation. Mieux que des mots, la danse et la musique sont assurément les meilleurs catalyseurs de ce frémissement de la vie en nous, de cette inépuisable effervescence des sens, l’odorat, le goût, le plaisir du toucher… tout ce qui fait la joie de l’existence, et que nous prenons trop souvent comme allant de soi !« . Une réflexion sur les sens portés par un patchwork musical mêlant pièces du répertoire et une création de la jeune compositrice Jamie Man.
Y aller voir de plus près de Maguy Marin
Du 21 au 29 octobre au Théâtre des Abbesses – Paris (75) – Création 2021 – Performance – Danse contemporaine
De par son poids dans le paysage chorégraphique français depuis 40 ans, Maguy Marin crée toujours l’événement à chacune de ses créations. Même si l’on trouve que son regard est maintenant un peu décalé sur notre époque. Pour cette nouvelle pièce, créée à Avignon cet été, la chorégraphe s’est plongée dans La Guerre du Péloponnèse du philosophe athénien Thucydide. Sur scène, deux hommes et deux femmes se retrouvent au milieu de costumes qu’ils endossent, d’objets qu’ils manipulent, d’écrans qui les conduisent. Ils s’essaient aux jeux de la vie, de la domination et de l’emprise qui nous submerge face à plus faible que soi, pour comprendre les mécanismes au cœur des guerres et qui fabriquent de la violence.
Quatre tendances par le Ballet de l’Opéra de Bordeaux
Du 27 octobre au 7 novembre au Grand-Théâtre – Bordeaux (33) – Entrée au répertoire – Danse contemporaine – Danse néo-classique
Déjà la huitième édition pour le programme Quatre tendances du Ballet de l’Opéra de Bordeaux, qui permet de découvrir des œuvres contemporaines ou néo-classiques de multiples horizons. Pour cette édition 2021, place à quatre valeurs sûres. La compagnie reprend ainsi Petite mort de Jiří Kylián, qui lui va si bien, ainsi que le très drôle et efficace Cacti d’Alexander Ekman. Place ensuite à deux entrées au répertoire, et pas des moindres : Step Lightly du duo ingénieux et théâtral Sol León et Paul Lightfoot, puis le virtuose Herman Schmerman de William Forsythe. Un programme riche qui donne à danser une compagnie qui retrouvera sa scène après de longs mois d’absence.
Programme Cherkaoui/Maillot par les Ballets de Monte-Carlo
Du 29 au 31 octobre à l’Opéra de Monte-Carlo – Monaco (98) – Création – Danse contemporaine
Les Ballets de Monte-Carlo font leur rentrée à domicile avec un programme mixte aux accents contemporains. D’abord In Memoriam de Sidi Larbi Cherkaoui, créé pour la compagnie en 2004. Épousant les chants corses d’A Filetta, les interprètes racontent comment les caresses et les coups restent gravés dans nos corps. Puis Back on Track 61 de Jean-Christophe Maillot, une création aussi sur le temps qui passe, mais avec toujours la soif de créer du chorégraphe qui vient de fêter ses 61 ans. À noter que la compagnie reprend aussi son superbe Roméo et Juliette, avec de nouveaux interprètes dans les rôles principaux, du 21 au 23 octobre.
Double Murder de Hofesh Shechter
Les 22 et 23 octobre au Carré Sainte Maxime, Sainte Maxime (83 – Les 26 et 27 octobre au Libertè, Toulon (83) – Danse contemporaine
Une danse percutante, des interprètes virtuoses à l’énergie folle, des pièces qui secouent, une bande-son électro stimulante : les spectacles de la compagnie Hofesh Shechter laissent rarement indifférents. Ce programme Double Murder regroupe deux pièces. Clowns tout d’abord, créé en 2016 pour le Nederlands Dans theater, propose une danse tribale tout en clair-obscur. The Fix, la nouvelle pièce du chorégraphe, nous entraîne dans un monde sensible et bienveillant qui nous protège des agressions auxquelles nous sommes quotidiennement soumis. Pour se plonger ou se replonger dans la danse si actuelle de Hofesh Shechter.
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Le Rouge et le Noir de Pierre Lacotte par le Ballet de l’Opéra de Paris
Du 16 octobre au 4 novembre, avant-première jeune le 15 octobre, au Palais Garnier – Paris (75) – Création – Danse classique
Voilà plus de dix ans que le Ballet de l’Opéra de Paris n’avait pas monté un nouveau grand ballet classique narratif ! Le Rouge et le Noir de Pierre Lacotte est donc un événement. Les moyens ont été mis sur ce spectacle : 400 costumes, 35 toiles peintes pour le décor et plus de 250 personnes en scène chaque soir, dont 104 danseurs et danseuses et dix élèves de l’École de Danse. Les distributions sont tout aussi brillantes avec pas moins de 12 Étoiles au travers des différentes distributions. Au-delà des chiffres de grosses productions, Le Rouge et le Noir s’annonce ambitieux : la relecture d’un chef-d’oeuvre de la littérature et une chorégraphie signée par un amoureux de l’école française. D’autant plus que Pierre Lacotte est plutôt un habitué des reconstructions ou des relectures, comme sa belle Paquita. Beaucoup d’ingrédients qui font de cette création l’une des plus attendues de la saison.
Omma de Josef Nadj
Du 20 au 31 octobre à la MC93 – Bobigny (93) – Création 2021 – Danse contemporaine
Le chorégraphe et plasticien Josef Nadj s’est entouré de huit danseurs du continent africain pour sa création Omma, reportée plusieurs fois par la pandémie. Les interprètes viennent du Mali, du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Congo-Brazzaville et de la République démocratique du Congo. Soit autant d’influences, d’histoires personnelles ou de façons de danser qui se mêlent et se croisent en scène. Ensemble, ils composent un seul corps – noir ou fekete, comme ils le proclament… en hongrois. Un corps pluriel dans lequel chacun affirme son propre langage, son identité, sa danse.
Machine de cirque
Du 14 octobre au 1er janvier au théâtre La Scala – Paris (75) – Cirque
Fondée en 2013 par Vincent Dubé, Machine de cirque rassemblent cinq circassiens venus du Québec, l’autre pays du cirque. Le spectacle se pose dans un univers post-apocalyptique où seuls ces cinq personnages auraient survécu. Un moment sinistre ? Pas du tout ! Hilarant et virtuose au contraire, porté par la batterie et les instruments de Frédéric Lebrasseur, musicien échevelé qui accompagne de sa musique les péripéties de ses camarades.
Cabaret de l’Exil de Bartabas par le Théâtre équestre Zingaro
Du 19 octobre au 31 décembre au Fort d’Aubervilliers – Aubervilliers (93) – Création – Théâtre équestre
Il y a 37 ans, Bartabas montait son tout premier « Cabaret équestre ». Pour cette nouvelle création, le cavalier revient à cette forme conviviale où se mêlent chevaux, musiques et chansons, pour célébrer cette fois-ci les communautés juives d’Europe de l’est, entre la culture yiddish et les musiques klezmer. Un moment pour se plonger dans les souvenirs d’un pays quitté mais jamais oublié.
Événements passés
Programme Amala Dianor
Les 21 et 22 octobre à la Maison de la Danse – Lyon (69) – Création – Hip hop – Danse contemporaine
Le chorégraphe et danseur Amala Dianor prend possession de la Maison de la Danse avec deux programmes. D’abord une soirée mêlant la reprise de sa pièce Extension, ainsi que sa création Point Zéro, un trio avec ses amis danseurs Johanna Faye et Mathias Rassin. Les trois interprètes éprouvent les chemins parcourus et les esthétiques de chacun pour voir ce que sont devenues les valeurs fondatrices du hip hop, pour voir s’il est encore possible d’y puiser afin de créer, transmettre et danser ensemble. Le chorégraphe propose aussi son nouveau solo Wo-Man. Alors étudiante au CNSMDL, la danseuse Nangaline Gomis sollicite le chorégraphe pour reprendre des extraits de son solo Man Rec, dans le cadre de ses études. Amala Dianor a finalement recréé ce solo pour cette jeune interprète, l’adaptant et le transformant en Wo-Man.
Gala anniversaire de la Compagnie François Mauduit
Le 19 octobre au Théâtre de Caen – Caen (14) – Gala – Danse classique – Danse néo-classique
Depuis 15 ans, la Compagnie François Mauduit sillonne la France pour montrer au public un répertoire varié, principalement marqué par un répertoire et des créations classiques et néo-classiques. D’abord composée d’amateurs et amatrices, la compagnie s’est professionnalisée depuis 2006 en s’installant à Caen, avec des interprètes passé-e-s par les grands ballets internationaux. Depuis, tout en menant sa troupe, François Mauduit a fondé le Concours Nijinsky qui s’est fait sa place dans les concours de danse, et a monté une compagnie Junior. Avec toujours l’ambition de montrer au public toute la vivacité et la modernité de la danse classique. Il fallait bien un gala anniversaire pour souffler 15 bougies. Au programme : les pièces marquantes de François Mauduit et quelques surprises.
Black Dances Matter par le Ballet Nice Méditerranée
Du 15 au 21 octobre à l’Opéra Nice Côte d’Azur – Nice (06) – Danse classique – Danse néo-classique
En France, si les danseurs et danseuses se sont emparées du mouvement Black lives Matter, peu de compagnies ont suivi le mouvement pour leur programmation. Le Ballet Nice Méditerranée fait toutefois exception avec son programme Black Dances Matter, voulant « rendre hommage à des artistes noirs ayant marqué l’Histoire de la danse« . Bon, c’est parfois un peu tiré par les cheveux, à commencer par sa pièce d’ouverture – des extraits de Chaka – de… Maurice Béjart. Créée en 1989 pour le Bicentenaire de la Révolution, elle invoque les danses africaines. Le directeur du Ballet Nice Méditerranée Éric Vu-An en était l’interprète. Ce dernier présente aussi sa relecture du Ballet de Faust. Place aussi – et surtout – au superbe Night Creature du chorégraphe afro-américain Alvin Ailey, ainsi qu’à Verse Us de Dwight Rhoden, qui fut l’un de ses danseurs.
Danser Schubert au XXIe siècle par le Ballet du Rhin
Du 12 au 22 octobre à La Sinne de Mulhouse et au Théâtre municipal de Colmar – Mulhouse et Colmar (68) – Création – Danse contemporaine – Danse néo-classique
Le Ballet du Rhin reprend la formule qui a porté ses fruits ces dernières saisons : un programme mêlant des créations inspirées par un même compositeur, et lié par une scénographie unique. Pour 2021, place à la musique de Schubert et pas moins de quinze pièces proposées par les danseurs et danseuses chorégraphes de la compagnie – soit 7 femmes et 8 hommes chorégraphes, un programme paritaire à souligner. Le tout est emmené par la scénographie de Silvère Jarrosson, un jeune artiste peintre… qui a démarré par la danse. Diplômé de l’École de Danse de l’Opéra de Paris, l’artiste s’est finalement dirigé vers l’art pictural et se définit comme un « peintre en mouvement ». L’on ne pouvait trouver plus passionnant artiste pour travailler sur un spectacle chorégraphique.
Toulouse-Lautrec de Kader Belarbi par le Ballet du Capitole
Du 16 au 23 octobre au Théâtre du Capitole – Toulouse (31) – Création – Danse néo-classique
Déjà décalée deux fois, la troisième sera la bonne pour cette création très attendue ! Après avoir surtout travaillé sur la relecture de ballets classiques pour le Ballet du Capitole, Kader Belarbi se lance à nouveau dans un grand et nouveau ballet narratif. Le peintre Toulouse-Lautrec en est le centre, au corps empêché par la maladie, avec autour de lui les personnages emblématiques de l’époque. Et pour les spectateurs et spectatrices qui le souhaitent, une expérience en réalité virtuelle sera proposée, pour vivre par moments le spectacle au coeur des artistes. Une fresque riche de personnages emblématiques, où le french cancan se mêle à la danse classique.
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¡Fandango! de David Coria et David Lagos
Du 5 au 8 octobre à la Maison de la Danse – Lyon (69) – Flamenco
Accompagné du guitariste David Lagos, David Coria propose avec ¡Fandango! un voyage dans l’histoire et la tradition espagnole, à travers la danse et la musique flamenca. Durant une heure et demie, il partage la scène avec trois danseuses et un danseur sur la musique de l’album Hodierno de David Lagos, dans un spectacle maitrisé de bout en bout et dont le récit parfaitement structuré laisse émerger un danseur à la technique impeccable et doté d’une virtuosité enivrante. ¡Fandango!, spectacle enthousiasmant, mené avec brio, talent et générosité.
Lire la chronique du spectacle vu à la Biennale d’Art Flamenco en 2020
Phoenix de Josette Baïz par la compagnie Grenade
Les 8 et 9 octobre au Grand Théâtre de Provence – Aix-en-Provence (13) – Création – Danse contemporaine
30 ans, cela se fête. Et pour la compagnie Grenade, cela passe par une nouvelle création de Josette Baïz : Phoenix. Pour monter cette pièce, la chorégraphe a laissé aux 12 interprètes exprimer leur créativité sur le thème de cet oiseau qui renaît de ses cendres. Et de les faire aussi se questionner sur la pandémie que le monde de la danse a traversée : comment ces interprètes ont-ils vécu cette période si étrange ? Comment ces 18 derniers mois les ont fait évoluer ? Que reste-t-il de leurs rêves ? Le résultat donne une pièce tout sauf nostalgique, au contraire tournée vers le futur et l’énergie jubilatoire des danseurs et danseuses.
Musica Maestro des Italiens de l’Opéra de Paris
Le 10 octobre à la Grande scène du Chesnay – Le Chesnay (78) – Gala – Danse classique – Danse néo-classique
L’on connaît bien désormais la troupe des Italiens de l’Opéra de Paris, menée par Alessio Carbone, rassemblant des personnalités de l’Opéra de Paris pour des galas de très bonne tenue. Cette édition est un peu particulière, avec des invité.e.s international.e.s (et pas des moindres) : l’Étoile de Vienne Davide Duato, la soliste de la Scala Emanuela Montanari et les solistes du Ballet de Naples Claudia D’Antonio et Stanislao Capissi. Du côté de l’Opéra de Paris, place aux jeunes et talentueux Francesco Mura, Bianca Scudamore, Antonio Conforti et Ambre Chiarcosso. Le tout pour un programme au ton néo-classiques, entre des extraits d’œuvres de Jerome Robbins, Anna Pavlova, Angelin Preljocaj ou Simone Valastro.
Lovetrain2020 d’Emanuel Gat par la compagnie Emanuel Gat Dance
Les 12 et 13 octobre à la Maison de la Danse – Lyon (69) – Danse contemporaine
Après Jean-Sébastien Bach, Emanuel Gat change de registre musical et s’inspire pour sa pièce Lovetrain2020 de l’univers pop rock 80′ des Tears for Fears, en prenant le parti-pris d’une comédie musicale. Sur scène, les 14 interprètes se déploient dans un espace chargé de contrepoints et d’infinies possibilités où le mouvement et le son interagissent, offrant des compositions complexes, délicates et envoûtantes. Animée par une musique énergique qui va crescendo, elle engage le groupe, les duos ou les quatuors et délivre une écriture exaltée par la splendeur des costumes.
Dansons sur le malheur de Jérôme Thomas
Du 13 au 16 octobre au Cirque Lili, parc du CH La Chartreuse – Dijon (21) – Création – Cirque – Jonglage
Jongleur poétique et hors les cadres, Jérôme Thomas a le don de créer, spectacle après spectacle, des univers à part. Il crée ici une sorte de ballet pour deux jongleuses, Gaëlle Cathelineau et Elena Carretero. Au milieu d’un parterre d’œufs, tel un champ de fleurs, elles jouent et parlent, expérimentent dans un rapport d’étrangeté avec leur environnement. Un duo qui se veut comme une métaphore de l’inconscience humaine face à l’urgence écologique, pour aborder avec humour et profondeur notre rapport au monde et à notre environnement.
Hommage à Anna Halprin
Du 14 au 16 octobre au Théâtre de Nîmes – Nîmes (30)
Décédée en mai dernier à 101, Anna Halprin était l’une des figures de la modern dance americaine. Le Théâtre de Nîmes lui rend hommage, en collaboration avec la danseuse et chorégraphe Anne Collod. Cette dernière revisite notamment Parades & changes, pièce majeure d’Anna Halprin qui a bouleversé la danse moderne américaine, où danseur.se.s et circassien.ne.s se mêlent en scène. Place aussi à une déambulation dans la ville de Blank placard dance, replay, des conférences et des projections de films, dont le très beau Anna Halprin, le souffle de la danse de Ruedi Gerber. Pour se plonger dans l’oeuvre iconoclaste d’une chorégraphe pas si connue que ça en France, mais qui a pourtant une place fondamentale dans l’histoire de la danse.
Fables à la fontaine de Lia Rodrigues, Béatrice Massin et Dominique Hervieu
Du 7 au 16 octobre au Théâtre National de la Danse Chaillot – Paris (75) – Recréation – Danse contemporaine – Jeune public
Au début des années 2000, Annie Sellem avait mis en danse quelques Fables de la Fontaine avec treize chorégraphes de tous horizons. Trois reprennent à nouveau vie en scène : Contre ceux qui ont le goût difficile de Lia Rodrigues, Le Loup et l’Agneau de Béatrice Massin et Le Corbeau et le Renard de Dominique Hervieu. De la fantaisie, de la poésie, mais aussi des réflexions sur la façon dont ces Fables résonnent encore au XXIe siècle.
Gala Hope
Le 21 octobre au Casino de Paris – Paris (75) – Gala – Création – Danse contemporaine – Hip Hop – Danse néo-classique
Une belle affiche de danse au profit de l’Institut de Myologie, centre de référence international sur les maladies neuromusculaires, cela ne se refuse pas. Sur scène : une création de Laura Arend pour Alice Renavand, la compagnie EMKA de Mehdi Kerkouche, Marion Motin, deux artistes du Malandain Ballet Biarritz pour un extrait de Mozart à 2, Charlotte Ranson et Yvon Demol pour le pas de deux du Parc d’Angelin Preljocaj… Le spectacle sera suivi d’un dîner signé Pierre Sang, Mory Sacko et Adrien Cachot. Une belle affiche pour une bonne action.