Cinq questions à Youn Jae Park, le gagnant du Prix de Lausanne 2025
À seulement 16 ans, le jeune danseur sud-coréen Youn Jae Park a remporté le Prix de Lausanne 2025, lors de la finale qui a eu lieu le 8 février, notamment grâce à sa superbe variation classique Flammes de Paris. Voici ses premiers mots quelques minutes après l’annonce des résultats, sur la scène du Théâtre de Beaulieu.

Youn Jae Park, gagnant du Prix de Lausanne 2025
Quel est votre sentiment, là, maintenant, quelques minutes après avoir remporté le Prix de Lausanne ?
Je ne peux pas croire que c’est arrivé ! C’est tellement incroyable… Je suis si heureux. Et très excité par ce que cela annonce pour mon futur. Les premières personnes auxquelles je pense et que je remercie sont mes professeurs de danse.
Quel a été votre parcours dans la danse ?
Ma sœur a commencé la danse classique en premier, je l’ai simplement suivie. Et puis sans que je m’en rende vraiment compte, j’ai franchi les étapes, j’ai été admis à la Seoul Arts High School. C’est là que mon professeur de danse m’a suggéré de me présenter au Prix de Lausanne. J’en avais envie alors j’ai suivi ses conseils.
Comment avez-vous vécu cette semaine au Prix de Lausanne ?
J’ai passé une semaine avec des professeurs incroyables et de très bons jeunes danseurs dans ma classe. J’ai appris et dansé avec les meilleurs professeurs et danseurs du monde. Apprendre et grandir pendant toute cette semaine avec de telles personnes a été un grand honneur.
Comment vous êtes-vous senti en scène, pendant les Sélections et la finale ?
Après les Sélections, j’ai reçu beaucoup de messages de soutien et d’encouragement, beaucoup de gens étaient derrière moi. J’étais donc stressé pour la finale, inquiet de ne pas pouvoir la réussir parfaitement, de ne pas franchir parfaitement la ligne d’arrivée. J’ai un peu tremblé. Mais être sur cette scène était tellement excitant, honnêtement, je ne pouvais pas croire que j’y étais. Je suis si heureux !
Aujourd’hui, quelle compagnie ou école visez-vous ?
Je rêve du Ballet de l’Opéra de Paris.
(merci à la personne qui a réalisé cette interview et qui se reconnaîtra, ainsi qu’à la traductrice)