Cette semaine, nous avons une chasse aux places et une nouvelle appli iPhone.

L’ACTU COTE DANSE

– La course aux places du Lac des Cygnes avec Ulyana Lopatkina

Ulyana Lopatkina et moi, c’est une histoire qui a démarré il y a peu de temps, mais qui dure. Je l’ai découverte en 2009, dans le film Ballerinade Bertrand Normand. Ulyana Lopatkina apparaissait assez tard dans le film. Elle avait été gravement blessée, avait eu une petite fille. Et décidait de revenir sur scène après deux ans d’arrêt. Ses 30 secondes d’improvisation de la mort du cygne restait le plus beau passage du film.

Quand j’ai appris qu’elle donnait à gala à Versailles en juin dernier, je me suis précipitée. Et grand bien m’en a pris, j’ai passé l’une des plus belles soirées de l’année. Evidemment, ce qui frappe en premier chez elle, c’est sa technique parfaite sans faire gymnaste, la ligne sublime, son travail de bras. Et puis, au fur et à mesure, c’est sa très grande musicalité, son lyrisme, ses qualités d’interprète, d’être son personnage. Cette femme, c’est une artiste avant d’être une ballerine. C’était un spectacle vraiment très beau, et construit avec beaucoup d’intelligence.

Mais ça reste un gala, des petits bouts de danse chopées par ci par là. En sortant, je m’étais dit que, mon prochain but, était de la voir danser dans un ballet entier. A choisir, j’aurais préféré La Sylphide, car Chopiniana était l’extrait qui m’avait le plus plu. Mais on ne va pas faire sa difficile, n’est-ce pas, Le Lac, c’est pas mal non plus.

Donc, la lutte des places. Evidemment, le jour de la mise en vente sur Internet, ses dates n’étaient pas connues. J’ai pris la première, et au pifomètre, le 13 décembre. Une semaine plus tard, la sentence tombe ; elle  dansera les 18 et 21 décembre. Le lendemain, je commence à réfléchir à l’attente aux guichets, quand je réalise que la vente par téléphone a commencé ce jour-même, il y a 50 minutes. L’espoir fait vivre, je tente le coup… et obtient ma place pour le 21 en à peine 10 minutes. Fière de moi, je suis.

Sur les forums, ceux et celles qui ont eu le coup de génie de prendre ces dates dans leur abonnement se félicitent, d’autres pleurent sur leur téléphone, certains insultent le service technique, et les derniers ont des considérations stratégiques sur la vente aux guichets du vendredi. Qui prend les croissants, qui prend le café, qui prend un siège pliant, qui prend  un porte-bonheur, qui prend une enveloppe pour amadouer le guichetier. Il parait qu’il y avait 4 heures d’attente.

Pour moi, je prépare déjà un endroit à l’épreuve du feu et des inondations où je pourrais mettre à l’abri ma précieuse place. Qui n’a pas encore franchit l’étape de La Poste, ça commence à me stresser.

Ulyana Lopatkina dès la deuxième minutes

– L’Opéra de Paris new generation

L’Opéra de Paris ne sait apparemment pas faire un serveur qui tiennent le coup lors de grosses réservations. Mais la maison n’a pas totalement abandonné l’idée de passer haut et fort la barre du XXIe siècle. Elle a donc lancé la semaine dernière une appli iPhone, gratuite. Et je dois dire qu’il y a de l’idée.

Rien de révolutionnaire, cette appli adapte en fait le site web, difficilement navigable sur iPhone. Mais le tout reste bien pratique. La page d’accueil est un condensé des spectacles, conférences et rencontres des sept jours à venir, avec leurs éventuels disponibilité. Très agréable pour moi, qui a tendance à me décider à la dernière minutes. Les fiches des spectacles et les distributions sont aussi facilement accessibles, tout comme le calendrier, les dernières infos et les détails pratiques. Le tout reste très simple d’utilisation, et bien ergonomique.

Pour les défauts, le bouton réservation nous ramène vers le site web, et le tout met parfois un peu de temps à se charger. Apparemment, ils ont mis en place un système d’alerte, mais je n’ai encore rien reçu de ce genre. Un petit message m’indiquant quand des places de ballet sont remis en vente serait bien pratique.  Mais ne leur demandons pas trop de choses d’un coup.