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Mathias Heymann : « Je suis un amoureux de l’Opéra de Paris »

Une rencontre publique a été organisée à l’Opéra de Paris avec Mathias Heymann. Le jeune danseur Étoile a été absent de la scène pendant presque deux ans, suite à une grosse blessure. Il revient au mois de juin avec La Sylphide, plus heureux que jamais de danser.

La rencontre a été menée par Brigitte Lefèvre, avec la participation du public. Elle n’est pas retranscrite telle quelle pour des facilités de lecture. (Merci à Strapontine pour le coup de main). 

Mathias-Heymann

 

Comment êtes-vous venu à la danse ?

La danse m’est venue par ma maman, qui est d’origine marocaine. Quand j’étais petit, on habitait en Afrique, on est passé par le Maroc. Je me souviens de ces rythmes et de ces ambiances, de ces percussions, parce que les musiques orientales en sont beaucoup marquées. On danse beaucoup entre nous. Le mouvement est venu naturellement, tout comme le rapport à la musique. Dès tout petit, j’ai eu ce besoin là de m’exprimer plus en dansant qu’en parlant, parce que j’étais quand même un petit garçon timide. La danse m’a vraiment permis de m’extérioriser.

 

Comment la danse classique est arrivée dans votre vie ?

La danse classique m’est vraiment venue à l’âge de 10 ans. On habitait à ce moment-là à Marseille, dont je suis originaire, tout comme mon père. J’ai commencé la danse là-bas. Je ne trouvais finalement pas d’activité qui m’occupait vraiment et qui me satisfaisait. Mon père a toujours aimé qu’on fasse du sport. Lui était mathématicien, c’est quelqu’un d’assez rigide dans son éducation, même s’il y avait beaucoup d’amour. Il y avait cette idée de discipline. C’est lui qui m’a poussé vers la danse classique. Il a été influencé par des amis qui étaient fans de Fred Astaire, et qui m’on amené à voir le film Soleil de nuit avec Mikhaïl Barychnikov. C’est vraiment ça qui m’a vraiment donné envie de faire de la danse classique.

 

Comment s’est fait l’apprentissage de la rigueur ?

Je suis arrivé dans un cours de danse de Marseille, j’étais le seul garçon. Je pense qu’on m’a chouchouté et c’est vraiment ça qui m’a fait rester dans un premier temps. C’est dur, il faut quand même former son corps à ça. La première année a été difficile. C’était beaucoup d’assouplissement, il fallait cambrer le pied, etc. Mais tout de suite, je crois que j’ai compris la complexité que ça allait pouvoir être finalement de maintenir son corps et de danser classique. Et j’aime bien quand les choses ne sont pas faciles finalement. Ça m’a intrigué. Petit à petit, j’ai voulu le faire de mieux en mieux.

 

Vous êtes entré à l’École de Danse à 14 ans, assez tard finalement. Pourquoi ?

J’étais un garçon qui faisait pas mal de concours nationaux, ma prof me poussait souvent. Elle s’appelait Véronique Sottile, elle était danseuse chez Roland Petit. C’est vraiment une professeure qui m’a transmis l’amour de la danse. C’était important. Elle était dans cet état d’esprit de faire beaucoup de concours et acquérir cette expérience de la scène. Pour elle, c’était primordial qu’on soit à l’aise. Elle m’a gardé un petit peu pour elle, je pense qu’elle a senti que j’étais en demande, et que peut-être les résultats étaient là aussi. Elle m’a empêché quelque part de rentrer dans une institution comme l’Opéra. À l’époque, je côtoyais Daniel Stoke, qui est dans le corps de ballet maintenant et qui est mon meilleur ami. On se connait depuis qu’on a dix ans. Et lui, très vite, est parti à l’École de Danse. Moi, elle m’a un peu empêché.

 

Comment vous-êtes vous retrouvé à Nanterre ?

Je faisais un stage de danse. Mon père a croisé Élisabeth Platel dans un couloir. Elle lui a dit que je commençais déjà à avoir un âge avancé, et que si je voulais vraiment devenir danseur, il fallait y penser. À mon insu, mon père a envoyé une vidéo de moi à l’École de Danse, suite à cette discussion avec Élisabeth Platel. Puis septembre est arrivé, j’ai fais ma reprise à Marseille. Un mois s’est passé, et d’un coup, on a eu un appel de l’École de Danse. Il y a un poste qui s’est libéré, et deux jours après j’étais à Paris. C’est comme ça que ça a commencé. Donc voilà, merci papa.

Je suis rentré à Nanterre à 14 ans. J’étais pensionnaire. J’avais dépassé l’âge limite pour le concours d’entrée, dont j’étais à l’École de Danse avec un statut d’élève payant (ndlr : qui n’existe plus aujourd’hui). Je l’ai été pendant deux ans, puis j’ai eu la chance d’être intégré à l’École lors de ma dernière année, pour pouvoir passer le concours dans le corps de ballet comme tout le monde. C’était pendant les dernières années de Claude Bessy à l’École.

Mathias Heymann (à droite) lors des Démonstrations de l'École de Danse

Mathias Heymann (à droite) lors des Démonstrations de l’École de Danse

 

L’adaptation a été difficile ?

Je n’ai pas eu vraiment de choc en rentrant dans l’École Danse puisque j’étais déjà dans cet état d’esprit de rigueur. Le choc a été qu’à Marseille, j’avais des cours de danse le mercredi et le samedi, et quand je suis arrivé à l’École de Danse, c’était tous les jours. Il y a eu vraiment une excitation parce que pour moi, c’était un bonheur de pouvoir faire ça tous les jours. C’était vraiment la première fois que j’avais la chance de le faire. Quand je suis arrivée à l’École de Danse, même si j’avais eu une excellente professeurs avant, j’ai été tout de suite confronté à des professeurs nettement supérieurs. En étant attentif, ça m’a aidé à évoluer encre plus rapidement. Physiquement, ça a été incroyable. J’ai vraiment pu commencer à grandir à l’École de Danse car le travail est vraiment différent. On travaille sur des lignes et sur des placements très beaux.

 

Comment s’est passé votre entrée dans le corps de ballet ?

Quand on rentre dans la compagnie, on est très jeune, on sort d’une école de danse qui est disciplinée. Il y a un vent de liberté qui souffle, j’ai aménagé dans mon appartement… Mais la rentrée dans le corps de ballet a été tout de même un peu difficile. Trois mois après avoir été engagé, je me suis blessé. Je me suis rendu compte qu’il allait falloir que je fasse un peu attention, non pas que je sois moins résistant, mais que j’étais peut-être un peu plus fragile par rapport à d’autres morphologies de danseurs. Je réfléchis à ça. Mais en revenant de blessure, on est en général plus fort. Quand on se blesse, c’est pénible, on attend. En même temps, on se remet très vite au travail pour rattraper ce qu’on avait perdu. En général, on va toujours plus loin, tous les jours. J’ai eu aussi la chance d’être bien épaulé.

 

Votre évolution dans le corps de ballet a été rapide (ndlr : engagé en 2004, il est nommé Premier danseur en 2007). Comment avez-vous vécu les Concours de promotion ?

Je les ai j’appréciés. Ça permet de marquer une année, d’avoir un avenir.

 

Alors que vous n’êtes que Sujet, vous participez à la création de Wayne McGregor, Genus, très éloigné de votre répertoire habituel. Quels souvenirs en gardez-vous ?

Je le cite souvent comme un élément révélateur, parce que ça m’a donné confiance en moi. Ça m’a permis de me rendre compte que c’était aussi un style de danse dans lequel je pouvais danser, ce dont j’étais vraiment incertain. Wayne McGregor pousse les danseurs jusqu’au bout de leurs limites. Ça m’a vraiment permis de franchir un cap psychologique. Derrière, toutes mes prises de rôles ont été différentes.

 

Comment s’est passée votre nomination d’Étoile ?

C’était le 16 avril 2009. Je me souviens parfaitement de toutes mes sensations pendant le spectacle (ndlr : l’entrée au répertoire d’Onéguine de John Cranko, où il dansait le rôle de Lenski). On nous avait offert un très beau ballet, l’Opéra a eu vraiment beaucoup de chance de pouvoir remonter cette œuvre. J’étais vraiment proche de Lenski à cette période de ma vie. J’ai eu beaucoup de plaisir à travailler ce rôle. Ce spectacle-là reste, je pense, l’un de mes meilleurs. Honnêtement, je ne pensais pas que c’était pour moi. Brigitte Lefèvre a commencé par la nomination d’Isabelle Ciaravola qui dansait Tatiana ce soir-là. Puis je me souviens de sa phrase juste après : « Mais ce n’est pas tout« . Il y avait donc une deuxième nomination… Je dansais avec Myriam Ould-Braham qui était Olga ce soir-là, on s’est regardé dans les yeux… Et voilà, c’était moi.

Je ne m’y attendais pas. J’avais 21 ans. Je me souviens très bien, c’était les adieux de Manuel Legris sur cette série. Il a représenté beaucoup pour moi. C’était mon mentor. C’était spécial, il partait, moi j’étais nommé. J’ai eu la chance de faire en tant qu’Étoile son Défilé d’adieux, ça représente beaucoup de choses.

Mathias Heymann et Isabelle Ciaravola le soir de leur nomination, entouré-e-s de Hervé Moreau (Onéguine), Brigitte Lefèvre (Directrice de la Danse) et Gérard Mortier (Directeur de l'Opéra de Paris)

Mathias Heymann et Isabelle Ciaravola le soir de leur nomination, entouré-e-s de Hervé Moreau (Onéguine), Brigitte Lefèvre (Directrice de la Danse) et Gérard Mortier (Directeur de l’Opéra de Paris)

 

Qu’est-ce que cette nomination a changé ?

Je pense que le comportement ne peut pas être même. Les gens font tout de suite une différence, même si ce sont vos amis proches. Ce titre-là fait qu’ils sont intimidés quelques part. On idéalise tous cette nomination, quand elle tombe sur votre ami, on n’imagine pas forcément… La réaction des gens diffère. Je passais aussi beaucoup moins de temps avec mes amis, j’avais plus de répétitions. J’ai beaucoup aimé mon temps dans le corps de ballet. Le Lac des Cygnes par exemple, cette Polonaise entre garçons, ça reste un très beau moment pour moi. Et ça me manquait presque. Je me disais, tiens, je ferais bien un passage de groupe, me remêler à la masse.

Quand on est Étoile, la responsabilité est autre. Et à 21 ans, je n’en avais pas tant envie que ça. J’étais peut-être un peu immature à ce niveau-là. Ma blessure a fait que j’ai vraiment pris conscience de ce que j’avais. Et maintenant que je suis revenu, j’essaye d’en profiter au maximum. Le métier de la danse est exigeant, et on est tous heureux de le faire. Il faut vraiment en profiter.

 

Votre blessure vous a tenu éloigné de la scène presque deux ans. Qu’est-ce qui s’est passé ?

La blessure arrive quand on a eu des douleurs et qu’on ne les a pas écoutées. C’est une faute. J’ai eu ce vouloir-là d’aller au bout de moi-même parce que j’étais Étoile. J’avais beaucoup envie de danser. Je ne voulais pas passer à côté des choses. Je n’avais pas conscience que, quelque part, c’était peut-être des opportunités qui pouvaient revenir. Vraiment, c’est quelque chose à l’époque dont je n’avais pas conscience. Je me suis fait mal.

C’est arrivé à un moment incompréhensible quelque part, pendant La Source. J’ai eu une fracture de fatigue au tibia. La première chose à faire dans ce cas est de se mettre au repos. J’ai donc eu une période où je ne dansais pas, j’allais tous les jours en rééducation pour me maintenir physiquement et essayer de rester en forme. Mais l’évolution de la blessure n’a pas vraiment bougé. Au bout de six mois, on a commencé à me parler d’opération. J’ai vraiment mis beaucoup de temps à vouloir la faire, c’est assez compliqué pour un danseur…

Mathias Heymann dans le rôle de Zaël - La Source

Mathias Heymann dans le rôle de Zaël – La Source

 

Qu’est-ce qui vous a décidé ?

Au bout d’un an, alors que je ne guérissais pas, plusieurs médecins que j’avais consulté m’ont dit qu’ils n’avaient pas de solution pour moi, qu’il serait bien aussi de penser, à 23 ans, de vouloir faire autre chose… Finalement, j’ai rencontré ce danseur, Federico Bonelli, qui est Étoile au Royal Ballet. Il avait le même problème que moi et a eu la même opération. J’ai consulté son médecin. On a vu qu’on était des cas similaires. J’ai vu le résultat sur lui. Psychologiquement, ça s’est débloqué. J’ai trouvé un bon chirurgien. Et à partir du moment où j’ai été opéré, la nature a fait son boulot. Je n’ai plus eu à faire grande chose après. J’ai juste eu à attendre le processus normal de consolidation de l’os pour pouvoir revenir et être sûr que mon os tienne.

 

Comment êtes-vous aujourd’hui ?

Quand on est arrêté, on repart de zéro. Et c’est bien parce que ça redonne de la fraîcheur. En soi-même, on se retrouve vraiment assez bas. C’est très difficile, mais ça permet d’aller plus haut. Maintenant, j’ai une tige dans le tibia, c’est quelque chose que j’aurais toute ma carrière, elle assure finalement la solidité de ma jambe. Mais ça ne me dérange pas. C’était une des appréhensions que j’avais. Ça m’a permis de reprendre sereinement, et de pouvoir danser des rôles comme l’Oiseau de Feu, que je ne m’imaginais pas danser tout de suite. C’était important pour moi de le faire, je devais déjà le danser quand j’était Premier danseur, et je m’étais blessé.

 

Est-ce que ça change votre façon de travailler ?

Finalement, je suis encore dans un état d’esprit où il faut que je fasse attention à mon corps. Donc tous les matins, je reste vigilant, j’ai cet état d’esprit là qui me permet d’être toujours actif, pas simplement routinier, même si ça arrive rarement dans la danse. Pour moi, la barre c’est très important. Si on fait une mauvaise barre, tout le reste de la journée va être mauvaise. Le matin, parfois on est fatigué, il faut essayer de s’accrocher. On recentre son corps, on se prépare aux répétitions…

 

Pour terminer la saison, vous allez faire votre prise de rôle de James, dans La Sylphide. Pouvez-vous nous en parler ?

Je suis très content de retrouver un ballet classique. J’ai quitté l’Opéra avec le personnage de Zaël dans La Source, c’était un de mes plus beaux rôles. Je pense que James fait aussi partie de ces personnages importants à affronter pour une jeune Étoile. Je vais danser avec Evgenia Obraztsova. Ce n’est pas une prise de rôle pour elle, elle a appris le ballet avec Ghislaine Thesmar.

 

Avez-vous peur au moment de monter sur scène ?

En général, quand vous me voyez danser, j’ai rarement peur. J’ai pour principe d’arriver à un spectacle en étant sûr, parce que j’ai réfléchi à tout ce qui va le construire. Le principe, c’est que je sais tout, donc il n’y a pas de raison de stresser. Je me conditionne comme ça. Après, j’ai quand même de l’adrénaline, qui crée de la nervosité, comme tout le monde je pense. J’ai eu un parcours rapide, j’ai eu la possibilité très jeune de danser des épreuves de bravoure, comme l’Oiseau bleu ou le pas de deux des vendangeurs. Ils m’ont tout de suite permis de prendre confiance. Après, ça m’a beaucoup aidé à aborder des rôles différents.

Mathias Heymann dans L'Oiseau de Feu de Maurice Béjart

Mathias Heymann dans L’Oiseau de Feu de Maurice Béjart

 

Comment vous préparez-vous avant de monter sur scène ?

Je suis détendu parce que j’ai aussi tout un processus. Je suis assez superstitieux. Quand il y a un spectacle, avec un rôle à interpréter, je me conditionne dès le matin. Après, j’aime bien avoir un petit peu de temps dans l’après-midi pour pouvoir sortir du théâtre, sortir du contexte, avoir 45 minutes pour s’aérer la tête et manger. Ensuite il faut dormir. Puis c’est un peu le même rituel pour tout le monde. On a cette séance de maquillage, qui permet vraiment de se concentrer . Avec le maquillage, on peut rentrer très vite dans un personnage. Après, il faut se chauffer. Maintenant que j’ai été rééduqué, j’ai finalement beaucoup appris sur mon corps. Je sais mieux me préparer physiquement, je comprends ce dont j’ai besoin. Avant, j’avais tendance à vouloir tout faire avant pour me rassurer une dernière fois. Maintenant, je pense plus à chauffer mon corps et à être apte à danser.

 

Il n’y a jamais aucune lassitude ?

Pour pouvoir faire ça tous les jours, je pense que chacun de nous vient à l’Opéra tous les matins avec une envie de danser. On a la chance de pouvoir faire beaucoup de choses différentes dans une année. Le répertoire est varié, il n’y a jamais de lassitude. Même si moi je n’ai plus de concours et que je n’ai pas cette échéance là, j’ai l’échéance des rôles. C’est important que je les fasse bien. Ça me permet de me fixer un but. J’ai encore beaucoup de rôles que je n’ai pas interprétés, je pense notamment à La Belle au bois dormant, qui va être donné l’année prochaine. Il y a encore beaucoup de ballets du répertoire que je veux aborder. Ce qui me permet de continuer, ce sont ces rôles que je vais devoir à danser, et retransmettre plus tard.

 

La transmission, vous y pensez déjà ?

Oui. Dans mon entourage, des gens vont passer leur D.E. cette année, ça m’a donné envie. Pour les danseurs, ça leur permet aussi d’évoluer, d’avoir une réflexion différente. Ça me plairait, mais je pense qu’aujourd’hui, j’ai encore beaucoup à apprendre. Pendant ma blessure, j’ai pensé me tourner vers l’enseignement. Mais je ne l’aurais pas fait. Ce qui m’a vraiment manqué pendant ma blessure, c’est l’Opéra, c’est la danse, mais c’est aussi la dépense physique. Lors de ma blessure, je pouvais juste nager, ça permet de travailler, ça m’a suivi pendant toute une année, mais il y avait cette frustration. J’ai aussi pensé à faire un autre sport.

 

Qu’aimeriez-vous dire au public présent ?

Je voudrais remercier toutes les personnes qui ont été présentes, même quand je n’étais pas là. Il s’est passé beaucoup de choses ici, il y a eu des nominations d’Étoiles. J’ai pensé que les gens m’auraient un peu oublié. C’est vrai qu’on a un peu cet ego là en tant qu’Étoile, même si on est jeune. J’ai eu des messages qui m’ont beaucoup touché. Même si je n’étais pas là, j’étais très fier de ce qui s’est passé ici. Je suis vraiment un amoureux de l’Opéra.

Commentaires (5)

  • Olenna

    Oh que non on n’était pas près de l’oublier !
    Merci pour cette retranscription!

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  • Merci beaucoup pour ce compte-rendu! Ces rencontres sont-elles ouvertes à tous? Comment peut-on en être informés?

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  • Joelle

    Très fidèle retranscription ! J’essaierai de faire mieux la prochaine fois… wink….

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  • Pascale

    Oui merci beaucoup, c’est un danseur que j’aime beaucoup et que j’admire pour son courage.
    Merci pour cette interview

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  • Canceil

    J’ai pu apprécié ta gentillesse lors de la rééducation au gardien de la paix et ton courage à ce niveau il faut du moral

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