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Concours interne de promotion 2016 du Ballet de l’Opéra de Paris – Résultats des danseuses

Le Concours Interne de promotion 2016 du Ballet de l’Opéra de Paris se tient pour les danseuses le samedi 5 novembre. Le Concours des danseurs a eu lieu la veille

Le jury est présidé Stéphane Lissner (Directeur de l’Opéra de Paris). Il est composé d’Aurélie Dupont (Directrice de la Danse), Clotilde Vayer (Maîtresse de ballet associée à la direction de la danse), Ghislaine Thesmar (Danseuse Étoile et pédagogue), Ana Laguna (danseuse, chorégraphe et pédagogue), en suppléant Fabrice Bourgeois (Maître de ballet), et des danseurs et danseuses Amandine Albisson, Josua Hoffalt, Charline Giezendanner, Aurélia Bellet et Alexandre Labrot(suppléant.e.s Laura Hecquet, Francesco Vantaggio et Florian Magnenet).

Dans l’ensemble, le Concours des danseuses a été plutôt intéressant, mais un peu en dents de scie. Les résultats sont plus discutables que pour les danseurs, même s’il n’y a pas eu d’injustice à la vue de ce qui s’est passé sur scène. Les variations imposées ont dans l’ensemble parues bien longues. 

 

Résultats des Quadrilles

Un poste de Coryphée à pourvoir. Variation imposée : La Belle au bois dormant, variation de la Sixième fée du prologue, chorégraphie de Rudolf Noureev.

1. Camille Bon, promue Coryphée

2. Claire Gandolfi

3. Ambre Chiarcosso

4. Caroline Osmont

5. Camille de Bellefon

6. Amélie Joannides

L’année dernière, les Quadrilles étaient toutes tétanisées par le stress. Ce ne fut pas le cas cette année, et c’est une belle classe, avec des personnalités, qui s’est montrée sur scène. La variation imposée a montré un petit écart techniquement entre les jeunes pousses plus assurées et les plus anciennes plus brouillonnes, sans que cela ne provoque de grosses catastrophes. Les variations libres ont globalement été très bien choisies, permettant à beaucoup de s’exprimer et de mettre leurs qualités en avant.

Camille Bon est une toute jeune recrue (a-t-elle déjà soufflé ses 18 bougies ?), il s’agit de son premier concours. Et voilà très clairement une danseuse à suivre de près. Son imposée était très belle, très « école française » dans son état d’esprit, et vraiment très en place. Son Grand pas classique en libre a été dansé avec une formidable assurance et une certaine élégance. Bien sûr, il y a encore chez elle quelque chose de scolaire. Mais on sent déjà dans sa danse le souci du détail, du style, de la musique. Et elle a ce petit truc en plus. Les opportunités de Coryphée devraient lui permettre de mûrir artistiquement. 

Le reste du classement me paraît plus étrange, même si une fois l’unique place donnée, cela n’a plus beaucoup d’importance. Je regrette l’absence de Sofia Rossolini, formidable technicienne dans l’imposée même si son interprétation très lyrique n’était peut-être pas dans la droite ligne de Rudolf Norueev. Elle a montré beaucoup de présence dans sa libre, elle avait tout compris à l’esprit faussement décontracté d‘In the Middle somewhat Elevated. Sofia Rossolini est une graine de soliste, la place se jouait pour moi entre Camille Bon. Je regrette aussi l’absence d‘Eugénie Drion, qui a proposé une jolie présence dans l’imposée et une libre avec beaucoup de tempérament. Sa personnalité artistique semble déjà affirmée. J’ai du mal à expliquer la deuxième place de Claire Gandolfi, qui a fait pour moi un concours propre mais sans saveur. Ambre Chiarcosso a réussi un concours très homogène, et son Henriette avait de jolies qualités musicales. C’est une danseuse sûre, qui pourra avoir sa chance une autre année. Idem pour Caroline Osmont, l’une des seules à ne pas avoir dansé l’imposée en Aurore, mais bien en reine des Fées, plus femme que petite fille ingénue. Sa libre avait aussi quelque chose de très glamour pas désagréable. Camille de Bellefon et Amélie Joannides ont toutes les deux très joliment réussi leur libre, ce qui a compensé leur imposée un peu faibles. 

Concours de promotion 2016 - Camille Bon (variation libre)

Concours de promotion 2016 – Camille Bon (variation libre)

Variations libres choisies par les Quadrilles :

Sofia Rossolini : In The Middle, Somewhat Elevated (William Forsythe)

Victoire Anquetil : Don Quichotte, acte II, scène de la Vision, variation de Dulcinée/Kitri (Rudolf Noureev)

Camille Bon : Grand pas classique (Victor Gsovsky)

Ambre Chiarcosso : Raymonda, acte III, variation d’Henriette (Rudolf Noureev)

Julia Cogan : The Four Seasons, variation du Printemps (Jerome Robbins)

Camille de Bellefon : Suite en blanc, variation de la Cigarette (Serge Lifar)

Eugénie Drion : Suite en blanc, pas de cinq (Serge Lifar)

Lucie Fenwick : Vertiginous Thrill of exactitude (William Forsythe)

Claire Gandolfi : La Nuit de Walpurgis (George Balanchine)

Marion Gautier de Charnacé : Grand Pas (Twila Tharp)

Clémence Gross : Diane et Actéon (Agrippina Vaganova)

Awa Joannais : Le Sacre du printemps, variation de l’Élue (Maurice Béjart)

Amélie Joannides : Sylvia, pas de deux (George Balanchine)

Héloïse Jocqueviel : Vertiginous Thrill of exactitude (William Forsythe)

Caroline Osmont : In The Middle, Somewhat Elevated (William Forsythe)

 

 

Résultats des Coryphées

Un poste de Sujet à pourvoir. Variation imposée : La Belle au bois dormant, variation d’Aurore de l’acte I, chorégraphie de Rudolf Noureev.

1. Alice Catonnet, promue Sujet

2. Letizia Galloni

3. Roxane Stojanov

4. Sophie Mayoux

5. Jennifer Visocchi

6. Juliette Hilaire

Bon, disons-le clairement : cette classe ne fut pas vraiment enthousiasmante. Et ce n’est pas l’interminable variation d’Aurore, qui tombait un peu à plat sans contexte, qui a arrangé les choses. Les variations libres n’étaient pas forcément bien choisies, peu de personnalités se détachaient. Roxane Stojanov et Alice Catonnet ont proposé le meilleur travail dans l’imposée. La première avait une vraie présence en scène. La deuxième le souci du détail et de la musicalité, une certaine poésie même, mais un esprit encore un peu enfantin. Et puis il y avait Letizia Galloni : une variation imposée très réussie, avec goût… et une chute « fesse par terre » à la fin. Est-ce vraiment cela qui l’a pénalisée ? Je ne vois que ça, cette danseuse ayant dominé le reste du Concours. Et cela laisse perplexe : il s’agit d’une chute non pas sur une faute technique, mais une chute qui arrive à tout le monde. L’idée est plutôt de voir comment on se relève après, et la danseuse a enchaîné comme si de rien n’était.

Letizia Galloni a été pour moi la plus brillante dans la libre, très musicale sur George Balanchine, rayonnante en scène. De toute, c’est celle qui se positionnait le plus clairement en soliste. Roxane Stojanov avait visé un peu trop haut avec Bhakti III. Sa silhouette sculpturale et ses jambes interminables s’y prêtaient bien, mais elle n’avait pas encore la maturité pour apporter de l’intérêt à cette variation. Alice Catonnet a dansé Émeraudes avec esprit, même si on ne voit pas chez elle une immense personnalité de soliste. On ne peut pas non plus hurler sur sa promotion : elle danse propre, avec intelligence et musicalité. L’arrivée chez les Sujets devrait lui offrir des opportunités qui devraient faire grandir sa danse. 

Pour le reste du classement, Sophie Mayoux et Juliette Hilaire ont dansé une imposée un peu faible, mais ont toutes les deux montré beaucoup d’engagement et de sensibilité dans leur libre. J’aurais préféré voir Aubane Philbert dans le classement, au Concours impeccable et toujours rayonnante en scène, que Jennifer Visocchi qui pour moi est passée à côté de sa Carmen. À noter aussi, la très forte imposée extraite de La Maison de Bernarda de Charlotte Ranson

Concours de promotion 2016 - Alice Catonnet (variation libre)

Concours de promotion 2016 – Alice Catonnet (variation libre)

Variations libres choisies par les Coryphée :

Aubane Philbert : Roméo et Juliette, acte I, variation du bal (Rudolf Noureev)

Charlotte Ranson : La Maison de Bernarda, variation de la soeur bossue (Mats Ek)

Roxane Stojanov : Bhakti III (Maurice Béjart)

Jennifer Visocchi : Carmen, variation de la chambre (Roland Petit)

Laure-Adélaïde Boucaud : Dances at a Gathering, variation de la Danseuse en vert (Jerome Robbins)

Alice Catonnet : Joyaux, Émeraudes, première variation (George Balanchine)

Letizia Galloni : La Nuit de Walpurgis (George Balanchine)

Émilie Hasboun : Les Mirages, variation de l’Ombre (Serge Lifar)

Juliette Hilaire : Les Mirages, variation de l’Ombre (Serge Lifar)

Sophie Mayoux : La Bayadère, acte II, variation de Nikiya (Rudolf Noureev)

 

 

Résultats des Sujets

Un poste de Première danseuse à pourvoir. Variation imposée : Don Quichotte, variation de Dulcinée de l’acte II, chorégraphie de Rudolf Noureev.

1. Sae Eun Park, promue Première danseuse.

2. Marion Barbeau

3. Éléonore Guérineau

Les autres candidates ne sont pas classées.

Ahh, le Concours des Sujets femmes, toujours un drame depuis quelques années. De façon globale, Sae Eun Park et Éléonore Guérineau ont toutes les deux franchement dominé leur classe, avec deux façons de danser différentes. Comment choisir entre les deux ? Il aurait fallu deux places.  

Les pauvres n’avaient une variation imposée permettant d’exprimer beaucoup de choses hors-contexte, et le jeu s’est un peu rabaissé à compter les ballonnés. Sae Eun Park s’y est montrée très clairement la plus brillante techniquement, sans que jamais cela ne fasse bête de cirque. C’est une danseuse qui sait transcender la technique. Éléonore Guérineau a été de toute évidence la plus poétique, la seule à vraiment inventer tout un monde autour d’elle. Héloïse Bourdon est passée un peu à côté, avec quelques petites fautes techniques et une aura un peu en berne.

Cette impression s’est retrouvée dans les libres. Sae Eun Park  a choisi Paquita, variation qui l’avait fait monter Coryphée il y a quatre ans. Un choix un peu étrange, donnant l’impression qu’elle ne sait rien faire d’autre (ce qui n’est pas forcément vrai). Même s’il faut bien dire que, dans ce répertoire, Sae Eun Park est tout simplement magistrale. Sa technique brillante, et une véritable aura sur scène grâce à cette technique, emporte tout. Éléonore Guérineau a elle proposé une magnifique variation d’Other Dances, montrant vraiment que Jerome Robbins est loin de la mièvrerie proposée par tellement de candidates. Elle y a apporté toute une poésie, d’infinies nuances, une formidable musicalité. Elle était dans son monde. Mon choix très personnel se portait sur elle pour le poste pour ces raisons. Mais la promotion de Sae Eun Park est aussi méritée.

Héloïse Bourdon, la grande favorite, s’est perdue dans Mats Ek. Je comprends son choix : elle a dansé du pur académique, du néo-classique, du Noureev, sans que cela marche. Elle a voulu tenter le tout pour le tout. Mais elle n’était pas habituée à ce répertoire, elle n’était pas vraiment juste. Ce n’était pas son année. La deuxième place de Marion Barbeau est plutôt généreuse. Sa danse est belle mais elle manque encore de poids en scène. Séverine Westermann ne pouvait pas monter, mais cette vétérante s’est fait plaisir en prenant la variation du serpent de Nikiya. Sans pression, la danseuse a proposé une très belle interprétation, très touchante et engagée. Elle aurait mérité de figurer au classement. 

Concours de promotion 2016 - Sae Eun park (variation libre)

Concours de promotion 2016 – Sae Eun park (variation libre)

Variations libres choisies par les Sujets :

Sae Eun Park : Paquita, variation du Grand Pas (Pierre Lacotte)

Sylvia Saint-Martin : Other Dances, première variation (Jerome Robbins)

Ida Viikinkoski :  Notre-Dame-de-Paris, acte I, variation d’Esmeralda (Roland Petit)

Séverine WestermannLa Bayadère, acte II, variation de Nikiya (Rudolf Noureev)

Marion Barbeau : Other Dances, deuxième variation (Jerome Robbins)

Héloïse Bourdon : La Maison de Bernarda, variation de la servante (Mats Ek)

Fanny Gorse : Other Dances, deuxième variation (Jerome Robbins)

Éléonore Guérineau : Other Dances, première variation (Jerome Robbins)

 

Commentaires (29)

  • Marion

    On croise les doigts pour Héloise !!! Et bonne chance à toutes

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  • Lili

    Camille Bon promue, c’était inattendu visiblement. Dommage pour Awa Joannais et Amélie Johanidès (et sans doute d’autres), et bravo à elle.

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  • Valerie

    Résultats des sujets?!

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    • Georges

      Sae Eun Park, d’ailleurs ne faudrait’il pas plutôt dire Park Sae Eun.

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  • Charlotte

    Quel dommage, Amélie est si belle quand elle danse, j’aurais tant aimé la voir promue.
    Maintenant on croise les doigts pour Héloïse 😉

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  • Claudia

    Camille Bon :
    Une belle danseuse
    Elle danse bien et à beaucoup de grâce !
    Après beaucoup de travail elle gravie les échelons et elle le mérite !
    Avec son travail acharné les récompenses sont au bout !

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  • Capucine

    Quelle déception pour Letizia Galloni mais Alice Catonnet devait sans doute mériter sa promotion. Sae Eun Park est dotée d’une telle technique et grâce que je trouve normal et très bien qu’elle soit promue. Bravo à tous les candidats !

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  • pirouette24

    Personnellement je trouve ces trois promotions révélatrices de ce que je recherche l’Opéra: pour moi ce sont 3 danseuses très académiques, froides, avec peu de saveurs (ce qui me rappelle..une certaine étoile devenue directrice ;))
    Je ne comprends pas que tous les danseurs « brillants » , avec des personnalités, que le public remarque sans cesse , soient constamment relégués au fond du classement. Je pense que si Mlle Bon a fait un très bon premier concours, d’autres danseuses aussi mais plus anciennes et qui ont prouvés leur mérites maintes et maintes fois, auraient du être promues, la jeunesse pouvant attendre un an mais la passion étant un feu qui finit par s’éteindre à force d’échecs et d’attentes. Le cas Bourdon en est l’exemple parfait; je ne vois pas comment elle aurait pu être dans de bonnes dispositions avec les circonstances récentes et une direction qui lui fait comprendre qu’elle n’est pas appréciée. Pareil pour Galloni qui selon moi a tellement dominé la classe, fait preuve de maturité, d’aisance, de beauté, aurait du passer ,par rapport à Catonnet qui vient de monter et est (à mon seul gout) très scolaire et n’a pas vraiment ce « petit plus ».
    Bref! si les résultats sur le jour J en lui même ne sont pas scandaleux, sur le fond et sur les prestations de saisons entières, ils sont écœurants. Ce concours et ce pourquoi cette compagnie peine à avoir des solistes brillants, ou des « stars » de grandes envergure : être très bon sur quelques minutes ne prouve, au final, pas grand chose, et réussir très bien techniquement une variation est loin d’être suffisant pour faire un grand spectacle. Mais pour un concours ,c’est bien. Alors, les danseurs de l’Onp , champions de sprint ou véritables artistes ? 😉

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    • Karine

      J’ai envie de dire c’est le jeu ma pauvre Lucette. Les danseurs et danseuses « sans saveurs » apprécieront.

      Personnellement, j’ai juste envie de les féliciter et de dire à ceux qui n’ont pas été choisis de continuer, de persévérer…

      Quand je lis : « être très bon sur quelques minutes ne prouve, au final, pas grand chose, et réussir très bien techniquement une variation est loin d’être suffisant pour faire un grand spectacle. »

      C’est un point de vue qui se partage mais être très bon c’est un peu ce qu’on leur demande non ? Et de dire de Melle Bon elle est jeune, elle pouvait attendre encore un peu… Oups, on ne va pas la ou leur reprocher d’être au niveau demandé trop tôt ! Enfin ce serai dommage.

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    • Agnès

      Tout est dit ! Et tellement bien dit. Je m’étonne quand même du peu d’influence d’Elizabeth Platel qui appartenait à cette génération animée par la flamme de la passion qui faisait toute la différence. Je souhaite à Heloïse une très belle carrière internationale, à la Sylvie Guillem, même si je n’ai encore jamais vu personne danser comme Sylvie. Et moi qui ai longtemps adoré cette compagnie, j’ai de sérieux doutes car, en effet, les danseuses promues (et certaines étoiles) sont de plus en plus froides, trop lisses, trop académiques. Les danseurs restent plus intéressants.

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    • Anne LD

      Entièrement d’accord avec vous !
      En ayant vu le concours, les résultats sont logiques… Mais c’est justement ça le vrai problème de l’ONP. Tout se joue à un instant T. Des danseurs et des danseuses peuvent briller sur scène mais ne pas être des bêtes à concours. Et à partir de ça et rajoutant le fait que certains membres du jury ne sont pas très neutres à mon sens, on en arrive à là. Les vrais talents sont mis de côté.

      Héloïse Bourdon n’a pas fait un bon concours, mais bon même quand elle en fait un superbe, elle n’est pas promue ( elle aurait pu être promu les 3 dernières années), donc à partir de là…Même si elle avait fait un beau concours, certains membres du jury ne l’auraient pas fait passer de toute façon.

      Et le fait aussi qu’elle ne soit plus distribuée a aussi une part de responsabilité. Ceux et celles qui ont été promu sont bien distribués depuis le début de la saison et ont tous misé sur le classique. C’est vraiment triste pour elle car ça n’ira pas en s’arrangeant au fil du temps… Elle ne sera pas distribuée cette année, c’est quasiment sûr, ni l’année suivante et après S. Park, ce sera très probablement Marion B ou Eleonore G. ou Ida V. qui seront promues.
      Heloïse n’est pas la seule dans son cas. Letizia G. bien sûr était au dessus et a un très gros potentiel, mais à cause de sa chute, elle devra encore attendre 1 an voir plus… Pareil pour Amélie Joannides ou encore Antonio Conforti qui ont raté leurs concours … Tout ce joue à un instant T, à et cause de ça, ils n’auront pas des rôles dignes de leurs talents. D’après la Directrice, seule la hiérarchie compte pour les distributions ( et j’aimerais préciser à quelques exceptions près )

      J’ai parlé avec certains et certaines passionnés pendant le concours, et on a à peut-être le même point de vue sur tout ce qui se passe à l’ONP.

      Et personnellement ( et je ne suis pas la seule à le penser ) , je m’inquiète beaucoup pour le reste de la carrière d’Héloïse. Dupont ne l’aime pas, ainsi que certains danseurs hiérarchiquement et à chaque concours se sera pareil, et en ajoutant à ça le fait qu’elle ne danse presque plus aucun rôle de soliste ou demie-soliste, elle restera très probablement sujet toute ça carrière. A chaque concours, elle aura encore plus de pression …

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    • poupette53

      Pirouette 24 a très bien exprimé ce que je pense aussi …

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  • JL

    Ils ont fait passer celles qu’ils voulaient faire passer, plutôt indépendamment du concours. Sans le couac (je ne sais pas s’il est très prudent d’écrire noir sur blanc ce dont il s’agit, cela pourrait desservir les danseuses à l’avenir) de L. Galloni, cette dernière aurait certainement été promue mais avec un tel incident, même indépendant de sa volonté, il était difficile de justifier une première position dans le classement. Au niveau de la classe des Sujets qui déchaîne les passions, il y a évidemment des arbitrages internes qui nous dépassent et les promotions ne visent pas à satisfaire le public qui vénère une telle ou une autre. Aux niveaux les plus élevés, tout ne se joue pas le jour du concours, il me semble qu’ils ont déjà une idée claire de qui ils vont promouvoir (Marchand, Louvet, O’Neill ont été promus comme on s’y attendait, pour Hecquet, c’était plus inattendu mais le fait qu’elle soit nommée Etoile quelques mois après montre bien que la direction voulait clairement la faire passer première danseuse avant même le concours). Cela ne signifie pas que les danseuses promues ne sont pas bonnes, la direction ne ferait pas passer quelqu’un de mauvais de toute manière. En ce qui concerne Park, c’était assez prévisible, en regardant les distributions, on voyait que c’était une de seules Sujets distribuées par Aurélie Dupont dans des solos. S’agissant de la variation de Park, j’ai trouvé que son imposée était bien, sans plus, et sa libre très bien, sans être étincelante (selon moi). J’ai été absolument surprise par Guérineau, qui a été techniquement la plus flamboyante, propre et spectaculaire. Elle a réussi à danser Robbins avec esprit, intelligence, nuance et énergie. Mais ce n’était pas pour elle cette année… Barbeau toujours aussi gracile et jolie, Gorse toujours aussi élégante, Bourdon, surprenante dans sa variation libre, qui a montré une facette de sa personnalité qu’on ne connaissait pas. Bravo à elle pour la prise de risque. Mais ce n’était pas pour elle non plus cette année… Maintenant, j’espère qu’on va avoir de belles distributions dans les (très rares) ballets narratifs à venir.

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  • Véro

    Pour moi, le cas parfait qui illustre le problème du concours est le suivant: pour y avoir assisté , je peux vous dire qu’Emilie Cozette a toujours fait des concours brillants où elle était la meilleure. On voit très bien ce que ça a donné dès qu’elle a commencé à danser en première danseuse. Or, rien n’était à redire les jours J où elle faisait toujours de bonnes prestations. Idem pour Colasante qui a un mental d’acier mais peu de sensibilité artistique au final: pour un concours, c’est parfait.

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    • @Vero
      Emilie Cozette ne dominait aucunement ses concours. Je l’ai toujours trouvée quelconque, notamment lors du concours où elle est passée première danseuse et où elle truquait son cygne noir en passant ses attitudes très basses !
      @Soler
      Vous avez peut-être mis le doigt sur ce qui me gêne chez HB, une trop grande assurance. Elle danse magnifiquement bien, je ne peux pas le nier, mais je n’ai pas envie de crier bravo, je trouve cela brillant, mais est-ce justement un manque de naturel qui me gêne ! [Je pense que] Guérineau est autrement plus séduisante sur scène, avec une danse naturelle et techniquement parfaite.
      La hiérarchie est ce qu’il faut à la compagnie ! Et si on se remet à enfin privilégier la technique, c’est tant mieux, car sans technique, point de danse. Ce qui fait la force des compagnies internationales, c’est justement la technique sans faille des solistes qu’on ne voit pas rater régulièrement des pas ou simplifier la difficulté. Etre technicien, ce n’est pas un défaut et ce n’est pas être froid, c’est quand on maîtrise la technique qu’on peut se libérer en interprétation !

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  • Soler

    Je vous trouve bien sévère !
    Pour ma part je trouve les promotions de danseuses tout à fait justifier.
    J’aurais souhaité voir promue Amélie Joannidès mais Camille Bon s’est illustrée dans la variation imposée.
    Vous décrivez Alice Catonnet comme une danseuse scolaire et froide. Pour moi, la technique d’un danseur et d’une danseuse est un élément important. Si le danseur est plein de passion mais que la technique est défaillante, on ne voit rapidement que les défauts. Or Alice Catonnet a une technique solide. Je pense justement que c’est un choix intelligemment de lui accéder tôt au grade de sujet. Elle va pouvoir accéder à des petits rôles de composition qui vont lui permettre de sortir de sa réserve et d’exprimer sa sensibilité. C’est une danseuse que j’imagine très bien Manon, La dame, ou encore le rôle d’Odile Odette.
    La promotion de Sae Eun Park me semblait une évidence. Elle a une technique très solide et une fougue. On sent chez elle une joie de danser. Elle est pour moi on ne peut plus légitime à ce poste. Pour moi elle est d’ailleurs celle qui mériterait le plus une nomination d’étoile parmi les premières danseuses dans les mois ou années à venir.
    Je ne comprends pas cette passion autour d’Héloise Bourdon, c’est une danseuse sure d’un talent qu’elle n’a pas. Ce n’est pas une grande technicienne et sa danse est prétentieuse. Je pense certes qu’elle est capable de tenir un poste de première danseuse mais elle n’est certainement pas prioritaire. L’année prochaine je pense que si Eléonore Guérineau se montre aussi bonne lors du concours, il serait légitime qu’elle soit promue.

    La seule « non-promotion » que je ne comprends pas lors de ce concours est celle d’Antonio Conforti. Cependant, bien que passé par l’école de danse, je pense qu’il peut encore travailler son style français et la propreté de sa danse. Mais il est évidemment un danseur talentueux.

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  • Anne LD

    Réponse à Soler: Je ne vois pas votre commentaire avec mon PC mais avec mon portable si. Je pense que vous n’avez très probablement jamais vu Heloïse Bourdon sur scène danser un grand rôle. Dire qu’elle est prétentieuse, qu’elle n’a pas de talent, qu’elle n’a pas une bonne technique et qu’elle ne serait pas plus légitime que Guérineau pour le poste de première danseuse …
    Je n’aime pas m’embrouiller avec les gens sur les réseaux sociaux et je ne me lancerai pas dans un débat sans fin. Mais à un moment, avant de critiquer et dire des choses insensées, il faudrait prendre du recul. Parce même si elle ne fait pas l’unanimité (malgré le fait qu’elle est très probablement la danseuse la plus appréciée à l’ONP), les balletomanes qui ne l’apprécient pas forcement ne disent pas des choses comme ça.

    Si elle n’était pas une bonne technicienne et qu’elle n’avait pas de talent, pourquoi lors de ses prises de rôle (dans Lac des Cygnes ou La bayadère pour ne citer que ces 2 grands ballets) elle a reçu de très longues ovations ? des bouquets de fleurs ? Pourquoi a-t-elle été invité au Mariinski pour danser le Lac avec Timur Askerov ? pourquoi a-elle été invité à Moscou pour danser Casse-Noisette et Don Quichotte lors des étés de la danse ?

    ps: Héloise est tout sauf prétentieuse contrairement à d’autres

    Répondre
    • Soler

      Oh si je l’ai vu danser le lac, dans le rôle d’Odile Odette, le rôle de Nikya dans la Bayadère, et dans le rôle d’Aurore en 2013 me semble-t-il.
      Je ne donne que mon avis, je ne pense pas qu’elle soit une grande technicienne de la danse, je ne vois qu’une danseuse qui aime être sur scène, qu’on l’a voit, être une danseuse de l’Opéra.
      Ces mêmes reproches étaient souvent adressés à Mathilde Froustey, c’est une danseuse que pour ma part que j’aime beaucoup, qui m’a éblouie dans Don Quichotte, mais j’étais capable de comprendre ces critiques. Aurélie Dupont a récemment dit que les danseurs devaient être humbles.

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  • Véro

    Quand bien même Héloise Bourdon serait « sûre d’elle » , en quoi serait ce un problème? Croyez vous que les Sylvie Guillem, Lopakina, Patrick Dupont ou Noureev n’avaient pas de grands égos? C’était même leur force. Vous illustrez bien là le majeur problème de l’ONP: les gens trop brillants, on en veut pas. Ce n’est pas pour est réputée pour avoir le meilleur…corps de ballet. Quand à Aurélie Dupont qui dit vuloir des danseurs humblres, c’est juste très, très ironique venant de sa part.

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      • Soler

        Tout à fait d’accord avec vous, la technique et l’artistique sont importants.
        Une danseur qui ne fait montrer que des pas laisse bien évidemment froids.
        Mais ces derniers temps à l’opéra, notamment avec les saisons de Benjamin Millepied où très peu de classiques sont programmés, la technique académique était moins mise en valeur.
        Bien sûr Melle Catonnet est sur la réserve, elle a encore un côté « élève sage de l’école de danse » c’est pour cela que j’ai dit qu’il me semblait intelligent qu’elle soit promue pour lui permettre d’accéder à des rôles qui lui permettront de se lâcher. Il y a une poésie chez elle. Il me semble que c’est une danseuse qui a un grand talent qu’il faut exploiter. Un diamant non taillé ressemble à un vilain caillou.

        Cependant, et je suis vraiment preneuse d’explications, et je dis cela très sérieusement, je ne comprends pas tous ces commentaires négatifs au sujet d’Aurélie Dupont. Elle est, pour ma part, avec Agnès Letestu, l’étoile que j’ai le plus admiré de sa génération. J’ai assisté à ses adieux et je n’ai pas trouvé qu’elle faisait sa star.

        D’ailleurs, pensez-vous vraiment que Madame Dupont n’aime pas Héloise Bourdon ? J’ai en tout cas été surprise par une phrase d’Heloise dans un documentaire, je vous poste le lien :
        https://www.youtube.com/watch?v=i3H-DyP-ZIY
        à 2 minutes 05 « ou même Aurélie Dupont »
        j’ai trouvé la formulation quelque peu maladroite, mais je serai curieuse d’avoir votre avis.

        Enfin, et c’est une réponse sans méchanceté aucune, Noureev, Patrick Dupond, Sylvie Guillem… étaient d’immense danseurs. Les artistes de ce niveau sont immenses, ce sont les grands parmi les grands, ils ont laissé une marque dans l’histoire de la danse, dans celle de l’opéra. Ils peuvent à ce titre ne pas être humbles. Je pense que vous serez d’accord pour dire qu’Héloise Bourdon n’est pas (du moins pas encore) de ce niveau là. Faut-il rappeler que Patrick Dupond a été nommé à 21 ans, Guillem à 19 ans ? Héloise Bourdon accédera peut être un jour au titre d’étoile, et c’est au fond tout ce que je lui souhaite car j’ai toujours mal au coeur quand je vois des danseurs stagner 10 voire 15 ans à un grade, mais elle a 25 ans et est sujet. Rien que pour cela, elle ne peut pas avoir l’ego de Guillem. Je rappelle simplement cela car la comparaison m’a semblé un peu rapide.

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        • Lili

          Aurélie Dupont a été nommée Etoile à 25 ans. Le fait qu’Héloise Bourdon passe 6 ans comme Sujet (!!) est donc très dommageable, surtout par rapport à la possibilité de danser les 1er rôles.
          Cependant, c’est moins dramatique compte tenu du fait qu’il n’y a pas de postes d’Etoiles disponibles actuellement, et qu’il n’y en aura pas avant 2 ans donc les autres 1eres danseuses n’ont pas la possibilité d’être nommées non plus.

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    • Lili

      Bien d’accord avec vous. Un grand artiste c’est quelqu’un qui se remet en cause dans son art tout en croyant en lui. Sinon, on ne monte pas sur scène… ou on ne passe pas de concours, ou on reste un très bon danseur mais jamais une grande personnalité.
      Héloîse fait toujours preuve au contraire de modestie et d’attachement à l’ONP dans toutes ses interview, elle a un côté « bonne élève ». Et pour arriver si stressée à un concours c’est qu’on est loin de la totale confiance en soi. Vraiment, autant pour Mathilde Froustey il y avait effectivement un côté « rebelle » qui ne cadre pas trop avec l’ambiance et les règles du jeu à l’Opéra, autant pour Héloise…
      Mais bon, cette année elle a produit une prestation moyenne, c’est donc logique qu’elle ne soit pas promue, c’est même la 1ere fois que cela me semble normal.

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  • Lucie

    La Belle au Bois Dormant est apparemment un ballet qui porte chance à Alice Catonnet ! Elle avait intégré le corps de ballet en dansant la variation de la sixième fée du prologue, et elle est promue sujet en dansant la variation d’Aurore de l’acte I ! 🙂

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  • Soler

    Oh et j’ai oublié de préciser.
    Je pense aussi que Letizia Galloni aurait du accéder au grade de sujet, malheureusement je pense qu’il est bien difficile pour la direction de justifier la promotion d’une danseuse qui a chuté pendant le concours.
    Enfin ! elle est deuxième, à mon avis c’est pour l’année prochaine 🙂

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  • Jean-Charles

    Bonjour Amélie, permettez moi de faire mon « vieux de la vieille » et nuancer votre propos suivant: « Le concours existe depuis 150 ans… On ne peut pas dire qu’il ait empêché de formidables Étoiles d’éclore à l’Opéra  »
    Pour être assidu à l’opéra depuis plus de cinquantes années, je peux dire que les circonstances d’aujourd’hui sont bien différentes de celles d’autrefois pour la compagnie. Je peux vous assurer qu’à l’époque, le niveau général du corps de ballet était bien plus hétérogène qu’aujourd’hui. Je me souviens notamment des variations imposées qui était un véritable jeu de massacre et faisait déjà un grand tri parmis les candidats, là où aujourd’hui quasiment tous passent les difficultés (les quadrilles hommes de cette année ,par exemple, avec la redoutable variation de Basilio de Noureev. Je l’ai vu maintes fois imposées pour des classes plus élevées, et grand dieu c’était le casse pipe).
    Le niveau technique, physique des danseurs est bien plus important aujourd’hui, et j’irai jusqu’à dire que s’ils se présentaient aujourd’hui au sein de ces classes, les Legris, Hilaire où Atanassof « ressortiraient » beaucoup moins du lot. En revanche, si l’homogénéité technique aujourd’hui est forte, c’est aussi le cas au niveau des personnalités. Fut un temps où chaque danseur avait « sa marque de fabrique » et il me semble que de nos jours, les danseurs ont beaucoup moins de liberté d’interprétation, ou de charisme.( pour mon avis tout personnel, cela est depuis Brigitte Lefèvre, qui a fait de l’Opéra une usine à faire des sous, nécessitant des danseurs robustes, peu rebelles, prêts à exécuter sans discuter)
    J’ajoute aussi qu’à l’époque, la charge de travail des danseurs était bien moindre. Il est très récent (depuis les années 2000) qu’ils se produisent à la fois à Garnier et Bastille, utilisant ainsi jusqu’au dernier quadrille, dans autant de styles divers chorégraphiques.
    Bref, mon propos est surtout le suivant: si le concours a été créé dans circonstances particulières et a pu être un moteur de la compagnie pendant des années, aujourd’hui nous ne parlons plus ,justement, dans ces mêmes circonstances, et les danseurs actuels ne sont plus ceux d’hier. Il me paraît donc vain de dire que si ça a marché avant, ça marchera encore aujourd’hui: les situations sont bien différentes.

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    • Soler

      Je trouve votre propos et votre analyse très intéressante.
      Je me souviens d’une interview de Ghislaine Thesmar où celle-ci parlaient des prouesses techniques des danseurs-danseuses, mais regrettaient que ces prouesses se fassent au détriment du style.
      Je trouve que les danseurs qui ont été promus allient finalement assez bien les deux, le style et la technique.

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    • Lili

      Merci Jean-Charles pour ces explications et l’analyse. L’homogénéité du corps de ballet est sa caractéristique, et aussi sa force et sa réputation. Cela avait visiblement choqué Millepied (en vous lisant je pense à tous ceux qui trouvent que « le niveau de l’ONP a baissé, », vous êtes bien le premier à dire autre chose), mais c’est ce qui est attendu des danseurs du corps de ballet.

      Hélas faire émerger des personnalités sur fond de groupe homogène, c’est un art complexe. Pas impossible mais compliqué. Du reste le concours est un système qui, partout, favorise les plus conformistes (au moins le jour de l’épreuve). Espérons donc que les danseurs aient l’intelligence d’être eux-mêmes en scène quitte à faire profil bas en concours. Et que ça ne bloque pas un titre d’Etoile…

      Au-delà du seul concours, je me souviens que lors de la visite de l’école de Nanterre en septembre, je me suis fait la réflexion que son fonctionnement par bien des aspects très performant (et dans les mains de l’excellente E. Platel, une grande danseuse devenue une grande directrice) laissait peu de place aux fortes personnalités, à ceux qui sont « des êtres à part » sur scène mais bien souvent aussi dans la vie. Certes, Guilhem, P. Dupond ou Pietragalla s’en sont bien sortis, mais tout de même, aujourd’hui je sais pas s’ils le pourraient, ou si un « génie indiscipliné » ne se ferait pas renvoyer malgré son talent. Fort heureusement il y a des grands danseurs sages, mais il est dommage de se priver des autres. Sans parler du fait qu’ils vivent dans cette bulle qu’est l’Ecole, avec peu d’expérience de la vie, et c’est bien l’expérience de la vie qui nourrit une interprétation. Les élèves en sont souvent très conscients et les jeunes du CdB reconnaissent assez volontiers que leurs premières années de quadrille sont aussi l’accès à la liberté et à la diversité de ce qui peut être vécu. Outre que la plupart en sont heureux, ils y voient l’origine d’une maturité et d’une évolution nécessaires dans leur danse.

      Enfin, j’avoue que même si je suis consciente des limites du concours, j’ai du mal à lui trouver une alternative qui soit incontestablement meilleure, car le système parfait n’existe pas et celui-ci me semble loin d’être le pire, même dans le contexte actuel.

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