TOP

Saison 2017-2018 – Ballet de l’Opéra de Paris

Le Ballet de l’Opéra de Paris dévoile le mercredi 25 janvier sa saison 2017-2018. Il s’agit de la première saison programmée par Aurélie Dupont

 

La saison 2017-2018 dans ses grandes lignes

Aurélie Dupont avait annoncé le retour du classique. Que l’on attend toujours avec cette nouvelle saison, qui n’en contient qu’un seul. Pour le reste, voici beaucoup de ballets déjà bien vus ces dernières saisons, et/ou des oeuvres données un peu partout dans le monde, qui ne sont pas franchement spécifiques à l’Opéra de Paris. Cette saison a en fait un goût prononcé de Brigitte Lefèvre, et l’on a du mal à y voir la patte Aurélie Dupont. 

Qu’est-ce que l’École française ? Qu’est-elle au XXIe siècle ? Quelle est l’identité du répertoire de l’Opéra de Paris (et danser un peu de tout, aligner le plus de noms possible, ce n’est pas une identité) ? À l’heure où la troupe parisienne, un peu dans le creux de la vague, a besoin d’un nouveau souffle, cette nouvelle saison n’apporte pas franchement de réponse. Il est difficile de savoir néanmoins comment a été construite cette programmation. Qu’est-ce qui avait déjà été prévu par Benjamin Millepied ? Aurélie Dupont a-t-elle eu tout le budget nécessaire ? Mise à part la création d’Alexander Ekman – vraiment ambitieuses – cette saison semble en effet assez terne. Beaucoup de reprises donc, aucune troupe invitée. Toujours pas de réflexion sur le nouveau néo-classique, qu’avait tenté d’amorcer Benjamin Millepied. Et finalement peu de choses à danser pour des artistes voulant affûter leur technique classique et travailler les grands rôles du répertoire. Bien sûr, il y a des chefs d’oeuvres. Mais pourquoi les danser maintenant, par qui, pourquoi par cette troupe ? Cette saison semble être un alignement de noms sûrs et efficaces mais sans réflexion sur le pourquoi du comment. 

 

Gala d’ouverture de saison

Le Défilé du Ballet de l’Opéra de Paris, Trois Gnossiennes de Hans van Manen (entrée au répertoire), Faun de Sidi Larbi Cherkaoui (entrée au répertoire) et Diamants (extrait de Joyaux) de George Balanchine.

Contrairement à Benjamin Millepied, Aurélie Dupont a choisi pour le Gala d’ouverture de saison un programme inédit. Son choix n’en reste pas moins curieux, car les deux entrées au répertoire ne sont pas franchement représentatives de l’école française ou du répertoire de la compagnie. Ce ne sont pas non plus des pièces de corps de ballet. Et elles ne seront pas reprises cette saison, les danseur.se.s ne les danseront donc qu’une seule fois. Hans van Manen fête ses 85 ans, ce qui peut expliquer ce choix, mais dans ce cas pourquoi ne pas lui avoir réservé une soirée entière. Surtout que sa superbe danse néo-classique pourrait bien aller à la compagnie. La seule pièce de Sidi Larbi Cherkaoui pour la troupe, Boléro, n’a pas non plus laissé de grands souvenirs. Mais des personnalités fortes (il ne serait pas étonnant que Marie-Agnès Gillot y soit distribuée) pourraient faire des choses intéressantes dans Faun

Le 21 septembre 2017, une représentation au Palais Garnier. Orchestre Pasdeloup, direction musicale Vello Pähn.

Défilé du Ballet de l’Opéra de Paris

Joyaux de George Balanchine

Joyaux de George Balanchine fête ses 50 ans ! Une raison évidente pour l’Opéra de Paris pour reprendre ce chef-d’oeuvre du chorégraphe américain. Divisée en trois parties, Émeraudes, Rubis et Diamants, la pièce s’inspire des bijouteries scintillantes de la Ve avenue de New York. Plus profondément, il s’agit pour George Balanchine de rendre hommage à la danse française (Émeraudes), la danse américaine (Rubis) et la danse russe (Diamants), qui a toujours inspiré le chorégraphe. Son rêve était d’ailleurs que chaque partie soit dansée par la compagnie phare de chaque école : le Ballet de l’Opéra de Paris, le New York City Ballet et le Mariinsky. Son rêve sera presque exaucé en juillet 2017, puisque le Bolchoï se joindra aux deux premières compagnies pour danser Joyaux à New York, pour les 50 ans de la pièce. Ce ne sera pas le cas à Paris, même pour une ou deux dates, et c’est bien dommage. Ce ballet reste à voir, merveille d’inventivité et d’une danse brillante, mettant en avant aussi bien les Étoiles que le corps de ballet. Une belle façon de démarrer la saison. Les deux premières dates seront précédées par le Défilé du Ballet.

Du 23 septembre au 12 octobre 2017, avant-première le 19 septembre, 16 représentations au Palais Garnier. Orchestre Pasdeloup, direction musicale Vello Pähn.

 

Soirée Balanchine/Teshigawara/Bausch

Agon de George Balanchine, une création de Saburo Teshigawara et Le Sacre du printemps de Pina Bausch.

Cette soirée mixte laisse mitigé dans sa construction. D’abord Agon – un chef-d’oeuvre à voir et à revoir, là n’est pas la question – juste après Joyaux, cela fait beaucoup de George Balanchine. L’enchaînement aurait-il été prévu par Benjamin Millepied ? Puis une création de Saburo Teshigawara. Grand chorégraphe, là n’est pas la question non plus, mais l’intérêt de ses créations pour l’Opéra de Paris laisse perplexe, après déjà deux essais. Aurélie Dupont a beaucoup aimé travailler avec lui, il s’agit là d’un coup de coeur personnel. Idem pour Le Sacre du printemps de Pina Bausch, oeuvre magnifique mais repris il y a déjà trop peu de temps. Les trois oeuvres sont intéressantes en soi, mais leur place dans la saison ou leur retour laissent indécis. 

Du 25 octobre au 12 novembre 2017, avant-première le 24 octobre, 14 représentations au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra de Paris, direction musicale Esa-Pekka Salonen et Benjamin Shwartz.

Le Sacre du printemps de Pina Bausch- Alice Renavand

Play d’Alexander Ekman (création)

Voilà une création plutôt excitante ! Les ballets d’Alexander Ekman mélangent danse néo-classique et contemporaine, humour et théâtralité pour un univers bien particulier et souvent séduisant, qui devrait plaire à toute la nouvelle génération. Le chorégraphe suédois a l’habitude de travailler avec des compagnies de répertoire classique. Lui donner les moyens dès sa première collaboration à l’Opéra de Paris d’une grande soirée est ambitieux, et c’est bien. Les seules choses que l’on sait pour l’instant de cette création : il y aura des structures métalliques, des danseur.se.s suspendu.e.s et des élévations. À découvrir. 

Du 6 au 31 décembre 2017, avant-première le 4 décembre, 20 représentations au Palais Garnier. Musique enregistrée. 

 

Démonstrations de l’École de Danse de l’Opéra de Paris

Rendez-vous incontournable, les Petits Rats de l’Opéra investissent chaque mois de décembre la scène du Palais Garnier pour leur Démonstrations. Chaque classe montre un  moment de son travail quotidien, à la barre ou au milieu. Les élèves proposent aussi un aperçu de leurs cours complémentaires (adage, danse contemporaine, expression musicale…). 

Du 10 au 23 décembre 2017, trois représentations au Palais Garnier.

 

Don Quichotte de Rudolf Noureev

Et voilà le seul grand classique de la saison, il ne va pas falloir le rater ! Même si la dernière série de Don Quichotte, entre de nombreuses blessures, des ensembles brouillons et un cruel manque de solistes – hommage à Karl Paquette qui a dû assurer une dizaine de dates – n’a pas laissé un très bon souvenir. Les Étoiles Dorothée Gilbert, Mathias Heymann ou Myriam Ould-Braham devraient y briller et la jeune génération s’y plaire entre Hannah O’Neill, Hugo Marchand, Sae Eun Park et en premier lieu François Alu. Peut-on même rêver de la bondissant Éléonore Guérineau ? Cette série trouvera un nouveau souffle aussi avec ses distributions. Concernant le ballet, Don Quichotte est vrai ballet de divertissement, et un pur bonheur à voir quand la technique y est transcendée, à savourer aussi bien pour les habitué.e.s que les néophytes. 

Du 11 décembre 2017 au 6 janvier 2018, avant-première le 9 décembre, 19 représentations à l’Opéra Bastille. Orchestre de l’Opéra de Paris, direction musicale Valery Ovsyanikov.

Don Quichotte de Rudolf Noureev (Mathilde Froustey)

Onéguine de John Cranko

Un bel exemple de la perplexité de la programmation d’Aurélie Dupont. Onéguine de John Cranko est un chef-d’oeuvre, il n’y a pas à discuter. Mais depuis son entrée au répertoire, il a été beaucoup dansé à Paris. Beaucoup trop. Voilà déjà sa quatrième série,  il a été bien plus dansé depuis 2009 que des ballets typiquement français comme Giselle ou n’importe quelle production de Rudolf Noureev. Il reste d’ailleurs le ballet ayant le plus de dates de représentations cette saison. Sans compter qu’aujourd’hui, Onéguine de John Cranko est dansé partout. Pour donner un peu de sel à cette série, il va falloir soigner les distributions et voir qui pourra prendre la place d’Isabelle Ciaravola et Hervé Moreau, les références dans ce type de rôle. Il est possible que Laetitia Pujol fasse ses adieux au cours de cette série. 

Du 10 février 2018 au 3 mars 2018, avant-première le 9 février, 22 représentations au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra de Paris, direction artistique James Tuggle.

 

Soirée Millepied/Béjart

Daphnis et Chloé de Benjamin Millepied et Le Boléro de Maurice Béjart. 

Et bien voilà, le retour de Benjamin Millepied aura été rapide. Il sera intéressant de voir comment Daphnis et Chloé, qui a été plutôt agréable lors de sa création en 2013, a vieilli. Dommage néanmoins qu’entre-temps, l’oeuvre soit donnée par le Ballet de Berlin et l’ABT. Le retour du Boléro de Maurice Béjart s’annonce séduisant, car il devrait y avoir plusieurs débuts pour le rôle du. de la soliste sur la table rouge. Peut-on rêver de Mathias Heymann, François Alu, Ludmila Pagliero ? Marie-Agnès Gillot, magistrale dans ce ballet, devrait encore le danser une dernière fois. 

Du 24 février au 24 mars 2018, avant-première le 23 février, 16 représentations à l’Opéra Bastille. Orchestre et choeurs de l’Opéra de Paris, direction musicale Alessandro Di Stefano.

ve

Daphnis et Chloé de Benjamin Millepied avec Aurélie Dupont et Hervé Moreau

Orphée et Eurydice de Pina Bausch

Même perplexité. Oui, Orphée et Eurydice de Pina Bausch est magnifique. Mais encore du Pina Bausch cette saison (il n’y a vraiment que trois chorégraphes contemporains pour travailler à l’Opéra de Paris) et encore ce ballet que l’on a déjà beaucoup vu, sans compter que la dernière reprise a été poussive. Mais c’est un beau cadeau à Marie-Agnès Gillot qui fera ses adieux sur ce ballet, a priori le 6 avril. À voir qui pourra prendre sa suite.

Du 24 mars au 6 avril 2018, 11 représentations au Palais Garnier. Balthasar-Neumann Ensemble & Chor, direction musicale Thomas Hengelbrock et Manlio Benzi. 

 

Roméo et Juliette de Sasha Waltz

Encore Roméo et Juliette de Sasha Waltz, une fois de plus…  La relecture par Sasha Waltz du mythe Roméo et Juliette, sur la musique de Berlioz, a ces instants de grâce comme ses moments de lourdeur. Mais la pièce a été créée pour Aurélie Dupont et Hervé Moreau. Ce dernier devrait d’ailleurs y faire ses adieux, avec la première de retour sur scène pour l’occasion.  

Du 6 avril au 4 mai 2018, 12 représentations à l’Opéra Bastille. Orchestre de l’Opéra de Paris, direction musicale Vello Pähn.

 

Spectacle de l’École de Danse de l’Opéra de Paris

Suite de danses d’Ivan Clustine, Un Ballo de Jiří Kylián (entrée au répertoire) et Spring and Fall de John Neumeier (entrée au répertoire).

Élisabeth Platel a choisi trois oeuvres du XXe siècle pour le spectacle annuel de l’École. Tutus romantiques et gilets noirs, Suite de danses d’Ivan Clustine est un bel hommage à l’école française. Un Ballo de Jiří Kylián est dans une tonalité plus contemporaine, d’une musicalité totale. Spring and Fall de John Neumeier est plus néo-classique. Un programme varié donc, même si moins brillant et surprenant que ce qui se prépare pour avril 2017.

Du 13 au 18 avril 2018, quatre représentations au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra de Paris, direction musicale Garcia Calvo.

 

Soirée Anne Teresa de Keersmaeker

Quatuor n4, Die Grosse Fugue et Verklärte Nacht.

Ce programme est la reprise telle quelle de la soirée proposée à l’automne 2015. Quatuor n4 est un quatuor plutôt séduisant et vivant, Die Grosse Fugue demande des interprètes fabuleux pour vraiment créer quelque chose en scène, tant la chorégraphie est éloignée de ce que danse l’Opéra de Paris. Verklärte Nacht laisse un peu sur sa faim.. Une soirée intéressante en soi, même si, pour découvrir et apprécier Anne Teresa de Keersmaeker, mieux vaut aller voir sa propre troupe Rosas au Théâtre de la Ville (et l’addition sera moins douloureuse). L’enthousiasme pour la chorégraphe par l’Opéra de Paris, où elle est dansée quasiment tous les ans depuis 2011, laisse néanmoins perplexe. La connexion entre la danse d’ATdK (magnifique, là n’est pas la question une fois de plus) et la troupe parisienne ne saute pas forcément aux yeux. 

Du 27 avril au 12 mai 2018, 13 représentations au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra de Paris, direction musicale Jean-François Verdier.

Quatuor n°4 d’Anne Teresa De Keersmaeker par le Ballet de l’Opéra de Paris

Soirée Thierrée/Pite/Pérez/Shechter

Une création de James Thierrée dans les espaces publics avant la représentation, The Season’s canon de Crystal Pite, une création d’Iván Pérez et The art of not looking back de Hofesh Shechter (nouvelle version, entrée au répertoire). 

Cette soirée sent beaucoup la programmation Benjamin Millepied. Tout commence dans les espaces publics, avec James Thierrée, créateur d’une poésie infinie, qui devrait forcément proposer quelque chose de beau. Puis c’est la reprise de The Season’s canon de Crystal Pite, oeuvre forte et enthousiasmante créée fin 2016, une bonne idée de la reprendre rapidement. Iván Pérez (que je ne connais pas) viendra pour la première fois à l’Opéra de Paris avec une création pour dix danseurs. Première fois aussi pour Hofesh Shechter, qui propose une nouvelle version de The art of not looking back. Sa danse forte et tellurique est prenante, mais pas sûre qu’elle aille bien à l’Opéra de Paris. 

Du 19 mai au 8 juin 2018, avant-première le 18 mai, 13 représentations au Palais Garnier. Musique enregistrée. 

 

La Fille mal gardée de Frederick Ashton

Que programme-t-on à l’Opéra pendant une tournée à l’étranger (la troupe sera à Chicago et New York en juin et juillet) ? La Fille mal gardée de Frederick Ashton. À chaque fois. Un adorable ballet drôle comme tout et vraiment plaisant, mais que l’on a encore une fois beaucoup trop vu ces dernières années. Et qui est souvent uniquement relégué aux jeunes talents, quand les grandes Étoiles du Royal Ballet le dansent toujours. Une série qui prendra toute sa saveur en fonction des distributions. 

Du 25 juin au 14 juillet 2018, 12 représentations au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra de Paris, direction musicale Philip Ellis.

La Fille mal gardée de Frederick Ashton – Josua Hoffalt et Myriam Ould-Braham

 

Et vous, que pensez-vous de cette saison 20217-2018 du Ballet de l’Opéra d Paris ? Quel spectacle vous tente le plus ?

 

Comments (10)

  • J’avoue être assez déçue de cette programmation. Je n’ai pas la prétention de m’y connaître en danse, je suis plutôt classique dans mes goûts, et les déclarations d’Aurélie Dupont m’avaient encouragée à croire que nous aurions droit à davantage de grands classiques. Autant dire que c’est raté ! Je vais du coup en profité pour découvrir le répertoire néo-classique que je connais mal (« Joyaux », « Onéguine ») et retourner voir « Don Quichotte », mais je rêve de voir « Cendrillon » ou « La Belle au Bois Dormant » dans la version de l’ONP, ça risque d’attendre les prochaines saisons.

    reply
  • Yvan

    La programmation de la prochaine saison de Danse me déçoit. Il n’y a pas grand chose de neuf et on rejoue des spectacles donnés très récemment. Aucune audace dans la programmation. J’attendais mieux d’Aurélie Dupont. Du coup j’ai fortement réduit mon abonnement. En plus il y a moins de spectacle proposé que lors de la saison 2016/2017 et aucune compagnie invité. Problème de budget ?
    Par contre l’Opéra n’a pas oublié de continuer sa politique d’augmentation tarifaire. Les spectacles à Bastille devienne prohibitif.
    La saison 2017/2018 ne sera pas une grande saison.
    Je vais donc me concentrer sur Chaillot je pense.

    reply
  • Brandon

    Franchement déçue …….

    reply
  • MUC

    Mes chers parisiens… vous êtes tellement gâtés et je crois que vous ne vous en rendez même pas compte……pas de compagnies invitées ? A Paris il y a d´autre salles où d´autres compagnies viennent danser, pourquoi devraient elles obligatoirement venir a lOdP ? Ce n´est pas parcequ´un ballet est donné ailleurs qu´il ne faut pas le danser a l´OdP. Il ne resterait que des ballets « pompier » et poussiérreux. Peut être que le Corsaire version Legris viendra, dans ma ville il a y eu Spartacus…. quel ennui.
    Pour moi un ballet classique a de beaux costumes et une technique « traditionnelle » donc Don Q., Oneguin, La fille mal gardée et a la limite Joyaux sont pour mois des « classiques » Je ne connais pas du tout R et J de Waltz donc je ne sais pas où le ranger.
    Curieuse de nature je pense que Play pourrait m’ intéresser. N´étant pas a Paris je dois bien réfléchir avant de prendre ma décision!

    reply
  • Cyril

    Étrangement, sur le papier j’étais tout aussi dubitatif, et finalement j’ai réservé plus que jamais…
    En particulier, 3 dates pour Don Quichotte (j’adore)

    reply
  • Lili

    Pour ma part, je comprends la déception des habitués car beaucoup de reprises de ballets de ces 4 dernières années.

    Mais le public tourne aussi à Paris, et je n’ai vu aucun des ballets de cette année car je suis arrivée plus récemment, alors ça va être la grande séance de rattrapage !!! DQ, Onéguine, Bausch, le Boléro, Joyaux, la Fille, Pite… Première fois que je m’abonne !!!

    reply
  • Pirouette24

    Personnellement je ne suis pas fan des « grands classiques » qui m’ennuient à mourir,mais j’adore les ballets narratifs genre Onéguine ou Dame aux Camelias. Ce n’est pas que je n’aime pas les ballets programmés la saison prochaine, au contraire, c’est plutôt que je les ai presque tous vu les années précédentes (après je parle comme une privilégiée qui peut se permettre d’aller souvent à l’opéra, ce qui est très rare parmi le public je sais). Ce qui me chagrine c’est plutôt que ça ressemble à du pur Lefèvre, et que je vois nulle part ce fameux héritage français de lifar, Petit, Béjart etc…

    reply
  • Kisios

    Ce n’est pas tant la hausse des tarifs, qui deviennent tout à fait abusifs,(ne parlons plus de démocratisation de l’Art)ni même le répertoire de cette saison qui me choque le plus !
    Don Quichotte est une merveille, on ne s’en lasse pas !
    Joyaux ? Il faut le voir au moins une fois et on comprend que Balanchine fait là une merveilleuse liaison entre le Ballet classique et le Néo-Classique à l’Américaine ! C’est une choix de 3 petit ballets très « enlevés » et magnifiquement interprété par les danseurs actuels (même d’autres troupe que l’ONP ! Joyaux ? vous ne regretterez pas ! Kléo….
    Par contre attention à la version de Cendrillon qui sera donnée ai programme si un jour on remet ce ballet au programme ! En effet, il y en a un très classique (vu au Palis des congrès par l’ONP quand Garnier fut fermé pour travaux….)… Mais , il y a la version chorégraphiée par Noureev ! Et là , c’est autre chose : le ballet est toujours excellent, mais l’histoire devient déroutante : une cendrillon transformée en futur vedette de cinéma ! Le conte de fée a disparu ! Il faut aimer ….

    Moi je voudrais surtout faire part de mon mécontentement à propos de la soirée d’ouverture avec le défilé du corps de ballet !
    Payer un peu plus cher ? d’accord ! C’est spécial et il y a 150 ou plus danseurs sur scène ! C’est fabuleux ! Il faut le voir au moins une fois dans sa vie, c’est très impressionnant !
    Mais pourquoi les places sont-elles passées dans les mains de l’AROP ?
    Certes, la réservation est toujours ouverte aux amateurs, mais il ne reste jamais plus rien quand la vente commence ! Tout est déjà vendu aux privilégiés de l’AROP …..
    Pourquoi cette faveur ? Les gens plus amateurs que spécialistes n’ont-ils plus le droit à cette soirée exceptionnelle , Elle avait lieu, semble-t-il au moins 2 fois en début de saison (dont une seul réservée à l’AROP). Maintenant que nous reste-t-il ?
    Aurélie Dupont peut-elle « ouvrir les yeux » aux gens de la direction de l’ONP ?
    On les aime nous aussi nos danseurs ! Même en s’abonnant c’est pratiquement impossible d’avoir des places correctes ! Quel dommage !! C’est indigne de notre Ballet Français ! Dire que des étrangers viennent en France pour applaudir nos danseurs ! Cette soirée est littéralement « verrouillée ».
    Comme c’est dommage ! A qui peut-on écrire ?

    reply
  • Lili

    Kisios : pour le gala hélas on peut écrire à l’Arop (mais en se réservant les places ils s’assurent quelques souscripteurs), et à l’ONP (mais ce gala leur rapporte tellement d’argent….). Mais vous avez entièrement raison, c’est lamentable. Ou alors il faut renouveler la captation et la diffusion vidéo de ce gala, même avec quelques semaines de décalage.

    Pour Cendrillon, ce sera la version Nouréev « Années 30 », et Karl Paquette y fera ses adieux.

    reply
  • Emma92

    Originaire de province, je connais ma chance d’avoir autant de spectacles à Paris. Mais là la déception est grande. Surtout après avoir entendu l’actuelle direction dénigrer les choix de la précédente, et prôner plus de classique. J’aime le classique, le neoclassiques, quelques contemporain (par exemple oui à mc gregor mais jamais accroché à bauch). L’année prochaine je vais faire des économies mais vais aller voir ailleurs pour assouvir ma soif de danse.

    reply

Post a Comment