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Saison 2016-2017 – Ballet de l’Opéra de Paris

Le Ballet de l’Opéra de Paris dévoile sa saison 2016-2017 le 10 février, dans une ambiance particulière. Une semaine plus tôt, le Directeur de la Danse Benjamin Millepied a en effet annoncé son départ. Il est remplacé par Aurélie Dupont, qui devra donc défendre une saison qu’elle n’a pas construite. Reste à voir si elle aura quelques marges de manoeuvre pour des ajustements et personnalisations.

 

La saison 2016-2017 en général

Benjamin Millepied l’avait dit : il veut plus de classique. Au final, ses 13 programmes (plus l’École de Danse) laissent perplexe. Où est donc le classique ? Pour le public parisien lorsque l’on parle de danse classique, on évoque les grands ballets en trois actes. Pour Benjamin Millepied, le classique est plus néo, tout ce qui se danse sur pointes. Encore une fois, le chorégraphe est plus allé piocher dans ce qu’il connaît (cinq ballets de George Balanchine dans la programmation), ce qui lui fait plaisir, que d’amener une véritable réflexion sur le répertoire du Ballet de l’Opéra de Paris. Lors de sa première saison, c’était compréhensible : il ne connaissait pas la maison. Qu’il soit resté dans cette veine pour sa deuxième saison laisse songeur.se.

Certes, cette saison 2016-2017 comprend neuf créations et six entrées au répertoire. Pourtant, le programme a un sérieux goût de déjà-vu. Beaucoup de George Balanchine, beaucoup de Benjamin Millepied, beaucoup de William Forsythe. Plusieurs pièces aussi qui font leur retour quelques mois à peine après avoir été dansées. Au final, le programme semble se répéter au fil des saisons.

Alors que retenir de cette nouvelle saison ? Les ballets les plus excitants viennent en fait des compagnies invitées : La Belle au bois dormant d’Alexeï Ratmansky ou Impressing the Czar de William Forsythe seront à ne pas manquer. L’arrivée du Songe d’une nuit d’été de George Balanchine semble aussi prometteuse, tout comme la création de la formidable Crystal Pite. On ne se lasse pas du Lac des Cygnes ou de La Sylphide. Pour le reste, il y a des ballets intéressants, mais comme l’impression que tout ça se répète. Une saison d’un directeur sur le départ et/ou qui n’a pas pris la peine de vraiment réfléchir à sa compagnie.

 

American Ballet Theatre

La Belle au bois dormant d’Alexeï Ratmansky

La saison s’ouvre par une compagnie invitée et l’un des programmes les plus excitants de la saison : La Belle au bois dormant revue par Alexeï Ratmansky. Le chorégraphe s’est plongé dans les archives pour tenter de revenir au plus juste du ballet, au plus proche de sa création. Le tout avec des interprètes d’aujourd’hui, qui ont la technique du XXIe siècle. Les distributions devraient être très intéressantes, avec les nombreuses Étoiles internationales de l’ABT, qui revient à l’Opéra après 25 ans d’absence. À ne pas manquer. À noter que les élèves de l’École de Danse participeront au spectacle. Pour en savoir plus, notre rédactrice Jade avait vu cette version en septembre dernier.

Du 2 au 10 septembre, dix représentations à l’Opéra Bastille. Orchestre de l’Opéra national de Paris, direction musicale Ormsby Wilkins/Charles Barker/David LaMarche.

La Belle au bois dormant d'Alexeï Ratmansky - Ici avec la Scala de Milan

La Belle au bois dormant d’Alexeï Ratmansky – Ici avec la Scala de Milan

Soirée Sehgal/Peck/Pite/Forsythe

La saison du Ballet s’ouvre sur un programme contemporain, composé d’une création et de deux reprises très récentes, déjà vues entre mars et juillet 2016 (façon assez étrange de commencer la saison). Crystal Pite, l’une des chorégraphes les plus intéressantes de la jeune génération, arrive enfin à Paris pour une création au titre encore inconnu, sur une musique de Max Richter. Ancienne danseuse de William Forsythe, elle partage la soirée avec son maître, puisque le génial chorégraphe propose aussi sa pièce Blake Works, créée à la fin de la saison 2015-2016. In Creases de Justin Peck, aussi à découvrir en 2016, fait également un retour rapide en scène. Le tout est accompagné par une chorégraphie de Tino Sehgal dans les espaces publics.

À noter que la première soirée sera précédée du Défilé du ballet. Il sera donc possible pour tout le monde, contrairement à la saison précédente, de voir le Défilé.

Du 26 septembre au 9 octobre 2016, neuf représentations au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra national de Paris, direction musicale Maxime Tholance.

Gala d’ouverture de saison

Un grand gala des mécènes ouvre la saison, l’événement ayant bien fonctionné la saison dernière. La soirée sera composée de la création de Crystal Pite, de Blake Works de William Forsythe et du Défilé du Ballet.

Le 24 septembre au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra national de Paris, direction musicale Maxime Tholance.

Le Défilé du Ballet de l'Opéra de Paris

Le Défilé du Ballet de l’Opéra de Paris

Soirée George Balanchine

Mozartiana (entrée au répertoire), Violin Concerto et Brahms-Schönberg-Quartet de George Balanchine

Les artistes du Ballet de l’Opéra de Paris ne se sentent pas forcément à l’aise dans du George Balanchine, mais Benjamin Millepied adore en programmer. Cette soirée peut néanmoins se révéler intéressante si elle est bien coachée, car les oeuvres sont belles. Il ya d’abord l’entrée au répertoire de Mozartiana, un hommage à Mozart sur une partition de Tchaïkovski. Puis le retour de Violin Concerto, pas dansé depuis plus de 15 ans, l’un des ballets « black & White » du chorégraphe. Enfin Brahms-Schönberg-Quartet, qui sera rentré au répertoire à peine quelques mois plus tôt. Pour ce dernier, les costumes sont signés de Karl Lagerfeld.

Du 22 octobre au 15 novembre 2016, 17 représentations au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra national de Paris, direction musicale Kevin Rhodes.

 

Soirée Antony Tudor/Benjamin Millepied

The Leawes are Fading d’Antony Tudor et une création de Benjamin Millepied

Chorégraphe majeure en Angleterre et aux États-Unis, Antony Tudor est très peu connu à l’Opéra. Quelques-unes de ses oeuvres sont entrées au répertoire dans les années 1980, et n’ont plus été dansées depuis 20 ans sur la scène parisienne. The Leawes are Fading est l’un des tous derniers ballets d’Antony Tudor, glissant dans une veine abstraite quand la majeure partie de son oeuvre restait des ballets narratifs. Il est donné dans une nouvelle production. Pour la suite du programme, Benjamin Millepied prépare une création (l’on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même) qui sent bon le plan commercial : des chansons de Barbara pour musique et Alber Elbaz pour les costumes.

Du 29 novembre au 31 décembre 2016 (avant-première le 26 novembre), 23 représentations au Palais Garnier. Musique enregistrée.

 

Démonstrations de l’École de Danse de l’Opéra de Paris

Les habituelles Démonstrations prennent leurs quartiers comme d’habitude en décembre au Palais Garnier. Pendant toute une journée, les classes montrent leur travail au quotidien sur scène. À noter que ce seront les premières Démonstrations en tant que professeur de Yann Saïz, qui s’occupe de la sixième division garçons et des petits stagiaires. Les élèves de l’École de danse ont une saison particulièrement chargée, ils participeront à La Belle au bois dormant de l’ABT et au Songe d’une nuit d’été.

Les 3, 11 et 17 décembre 2016, trois représentations au Palais Garnier.

Démonstrations 2015 de l'École de Danse de l'Opéra de Paris - La troisième division filles

Démonstrations 2015 de l’École de Danse de l’Opéra de Paris – La troisième division filles

Le Lac des Cygnes de Rudolf Noureev

À peine deux ans après sa dernière reprise, Le Lac des Cygnes de Rudolf Noureev est de retour sur scène. Malgré un premier acte un peu froid et des danses de caractère peu inspirées, cette version est l’une des plus belles qui soient. Il y a d’abord un vrai trio de personnages, une ambiance particulière, un Prince qui a quelque chose à jouer et un sublime quatrième acte, loin des ambiances Walt Disney de certaines versions. Pas mal de jeunes avaient fait leur prise de rôle lors de la dernière reprise, il sera intéressant de les voir avec deux ans de maturité en plus.

Du 7 au 31 décembre 2016 (avant-première le 5 décembre), 19 représentations à l’Opéra Bastille. Orchestre de l’Opéra national de Paris, direction musicale Vello Pähn.

Le Lac des Cygnes - Héloïse Bourdon et Josua Hoffalt

Le Lac des Cygnes – Héloïse Bourdon et Josua Hoffalt

Semperoper Ballette Dresden

Impressing the Czar de William Forsythe

Vous connaissez In the Middle, Somewhat Elevatd de William Forsythe ? Sachez qu’il ne s’agit en fait que d’une partie d’un ballet, qui en compte quatre (même si In the Middle a été créé avant le ballet complet, et peut toujours être donné séparément). Ce ballet, c’est Impressing the Czar. Un ovni tout simplement formidable, une danse enivrante, cinglante, burlesque, virtuose et théâtrale. Un grand moment de danse, tout simplement, qui n’a pas pris une ride. À voir absolument.

Du 4 au 8 janvier 2017, six représentations au Palais Garnier. Musique enregistrée.

 

Tree of codes de Wayne McGregor (création)

Création de Wayne Mcgregor, Tree of codes est une collaboration entre des artistes du Ballet de l’Opéra de Paris et de la compagnie de Wayne McGregor. Créée en juillet 2015 en Angleterre, la pièce a déjà été donnée à New York avec succès. On retrouvait sur scène Marie-Agnès Gillot ou Jérémie Bélingard. Le chorégraphe y déploie sa danse qui pousse les corps aux extrêmes, dans des décors jouant sur les illusions. Notre rédacteur Jean-Frédéric, qui l’a vu à New York, avait plutôt apprécié.

Du 6 au 23 février 2017 (avant-première le 3 février), quinze représentations au Palais Garnier. Musique enregistrée.

Tree of codes - Wayne McGregor

Tree of codes – Wayne McGregor

Le Songe d’une nuit d’été de George Balanchine (entrée au répertoire)

George Balanchine est surtout connu pour ses ballets abstraits, mais il a aussi composé quelques ballets narratifs, comme Le Songe d’une nuit d’été créé au New York City Ballet en 1966. Un régal en deux actes, mêlant une multitude de personnages et une danse virtuose. Le Ballet de l’Opéra de Paris saura-t-il s’approprier cet univers particulier ? À voir sur scène. La jeune génération devrait s’y plaire. À noter que, pour cette entrée au répertoire, les décors et costumes seront dessinés par Christian Lacroix, un habitué de l’institution.

Du 9 au 29 mars 2017, douze représentations à l’Opéra Bastille. Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris, direction musicale José Luis Basso.

 

À bras-le-corps de Dimitri Chamblas et Boris Charmatz (entrée au répertoire)

Après les 20 Danseurs pour le XXe siècle qui avait rencontré un joli succès public en début de saison 2015-2016, Benjamin Millepied a voulu renouveler l’expérience de l’oeuvre dansée dans les lieux publics du Palais Garnier. Et plus précisément dans la Rotonde du Glacier. Ce duo, imaginé au début des années 1990, était une chorégraphie guidée par la sensation de fatigue, de chute, de corps à l’énergie mourante, au plus proche du public. La pièce a évolué avec le temps, et passe par le Palais Garnier. Il s’agit aussi d’un petit cadeau (de départ ?) de Benjamin Millepied à deux de ses amis du CNSM de Lyon. À noter que Dimitri Chamblas est aussi le directeur artistique de la 3e scène.

Du 16 mars au 2 avril 2017, sept représentations au Palais Garnier.

Spectacle de l’École de Danse

Divertimento N15 de George Balanchine, The Vertiginous Thrill of Exactitude de William Forsythe et l’acte III de Raymonda de Rudolf Noureev d’après Marius Petipa

Le spectacle de l’École de Danse fête ses 40 ans. Et pour l’occasion, Élisabeth Platel a préparé un programme de haute volée, basé sur le triptyque magique Petipa/Balanchine/Forsythe. Une belle façon de se plonger dans trois façons de danser, trois bases du Ballet de l’Opéra de Paris, et trois ballets exigeants techniquement. Élisabeth Platel a souvent dit sa nostalgie de ne plus voir danser Raymonda. Peut-être que cette récupération par l’École amènera une réflexion sur le sujet.

Du 1er au 4 avril 2017 (avant-première le 31 mars), quatre représentations au Palais Garnier. Orchestre des lauréat.e.s du Conservatoire, direction musicale Marius Stieghorst.

 

Le Gala des écoles de danse du XXIe siècle

Pour marquer les 40 ans des spectacles de l’École de Danse, l’Opéra de Paris réitère la bonne idée lancée pour le Tricentaire : le Gala des écoles de danse du XXIe siècle. Le temps d’une soirée, les Petits Rats invitent les élèves des grandes écoles internationales. Chacun y montre un peu de son répertoire, de ce qui fait son école. Le programme en détails n’est pas encore connu, mais la liste des écoles participantes a été publiée : la Royal Danish Ballet School, l’Académie Vaganova, la Royal Ballet School, la San Francisco Ballet School, la Canada’s National Ballet School, la John Cranko Schule – Stüttgarter Ballett et la Ballettschule des Hambourg Ballett.

Le 7 avril 2017 au Palais Garnier. Orchestre des lauréat.e.s du Conservatoire, direction musicale Marius Stieghorst.

 

Soirée Merce Cunningham/William Forsythe

Walkaround Time de Merce Cunningham (entrée au répertoire), Trio de William Forsythe (entrée au répertoire) et Workwithinwork de William Forsythe (entrée au répertoire).

Une saison de nouveautés, avec trois entrées au répertoire de chorégraphes bien connus du Ballet de l’Opéra de Paris. Walkaround Time part de mouvements ordinaires, sur une musique composée de « son trouvés ». Le hasard fait ensuite les choses. Trio et Workwithinwork ont été créés respectivement en 1996 et 1998 pour le Ballet Frankfurt, à l’époque dirigée par William Forsythe. Workwithinwork est entre autres dansé par le Ballet de l’Opéra de Lyon, une pièce sur pointes mais aux gestes très terriens résolument contemporains.

Du 15 avril au 13 mai 2017 (avant-première le 14 avril), 18 représentations au Palais Garnier. Musique enregistrée.

Workwithinwork de William Forsythe (Ballet de l'Opéra de Lyon)

Workwithinwork de William Forsythe (Ballet de l’Opéra de Lyon)

Soirée Robbins/Balanchine/Cherkaoui-Jalet

En Sol de Jerome Robbins, La Valse de George Balanchine (entrée au répertoire) et Le Boléro de Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet

Autre énième soirée mixte néo-classique de la saison, avec des ballets pas inintéressants en soi, autour de la musique de Ravel. En Sol est un fort sympathique ballet de Jerome Robbins, à l’ambiance bain de mer et au ton délicieusement décalé. La Valse de George Balanchine fait son entrée au répertoire, ballet plus ou moins narratif autour d’un bal, qui peut prendre de multiples ambiances selon la compagnie qui la danse. À voir comment les artistes parisiens sauront se l’approprier. Enfin le retour qui laisse perplexe du Boléro de Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet, reprise bien inutile d’une création qui n’avait pas laissé de grands souvenirs.

Du 2 au 27 mai 2017, 17 représentations au Palais Garnier. Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris, direction musicale Maxime Pascal.

Boléro de Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet

Boléro de Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet

Soirée Bertaud/Bouché/Paul/Valastro

Sébastien Bertaud, Bruno Bouché, Nicolas Paul et Simon Valastro font partie de l’académie chorégraphique créée par Benjamin Millepied (dont on se demande ce qu’elle va devenir). Le temps d’un programme, ces quatre jeunes chorégraphes prometteurs ont droit à la grande scène du Palais Garnier pour présenter leurs créations. Une soirée qui devrait se révéler pleine de surprises.

Du 13 au 18 juin 2017, quatre représentations au Palais Garnier.

 

La Sylphide de Pierre Lacotte

Pour sa Sylphide, Pierre Lacotte s’est plongé dans les archives pour essayer de se rapprocher le plus possible de la version de Taglioni. Il en ressort un ballet totalement à part, très différent de La Sylphide de Bournonville. Si l’histoire est la même (James s’éprend de la Sylphide, un fée malicieuse des forêts, alors qu’il doit se marier avec une femme bien réelle), l’ambiance est différente. Plus que de raconter une histoire, La Sylphide de Pierre Lacotte est avant tout une histoire de style, de cette danse romantique un peu oubliée avec ses positions à part, ses petites mains sous le menton et ses bustes penchés. Une merveille si c’est interprété avec sens.

Du 1er au 16 juillet 2017, onze représentations au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra national de Paris, direction musicale Ermanno Florio.

La Sylphide de Piere Lacotte - Mathias Heymann et Evguenia Obraztsova

La Sylphide de Piere Lacotte – Mathias Heymann et Evguenia Obraztsova

Une création de Benjamin Millepied

Benjamin Millepied (on n’est décidément jamais aussi bien servi que par soi-même) termine la saison avec une grande création, occupant toute une soirée et demandant a priori de nombreux danseurs et danseuses sur scène (50). Cette pièce se fait en collaboration avec l’artiste Philippe Parreno.

Du 1er au 15 juillet 2017, onze représentations à l’Opéra Bastille.

 

Les tournées

Le Ballet de l’Opéra de Paris sera en tournée au Japon du 2 au 12 mars 2017 avec deux programmes : La Sylphide de Pierre Lacotte et une soirée regroupant Thèmes et Variations de George Balanchine et Daphnis et Chloé de Benjamin Millepied (on n’est jamais aussi bien…). La troupe sera aussi en tournée du 18 au 20 mai 2017 au TAP Poitiers avec le programme Cunningham/Forsythe.

 

Côté Opéra

Pour les amateurs et amatrices de lyrique, Anne Teresa de Keersmaeker met en scène l’opéra Così fan tutte de Mozart, donné du 26 janvier au 29 février au Palais Garnier. Tous les personnages seront joué par un. chanteur.se et un.e danseur.se. Les danseurs et danseuses seront en alternance des artistes du Ballet de l’Opéra de Paris et des artistes de la compagnie Rosas d’Anne Teresa de Keersmaeker.

Par ailleurs, l’opéra-ballet Les Fêtes d’Hébé de Rameau est mis en scène par Thomas Lebrun, chorégraphe et directeur du CCN de Tours.

 

Et vous, que pensez-vous de cette saison ?

 

Commentaires (15)

  • Leaves are fading n’est pas une entrée au répertoire, il a été dansé en 1986 à la salle Favart lors d’une soirée Tudor où il remplaçait Shadow Play et Continuo.
    La valse était aussi au répertoire de l’Opéra, mais il n’a pas été dansé depuis des années. Quant à In the Middle, il s’agit d’une création mondiale pour l’Opéra qui a été inclus ensuite dans Impressing the Czar et non le contraire.
    Par contre, j’espère que les ballets donnés par l’Ecole de danse ne seront pas considérés comme du simple répertoire d’Ecole et juste dévolu désormais à l’Ecole.

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  • Elisa

    Et bien je suis un peu perplexe. Benjamin Millepied et moi ne devons décidément pas avoir la même définition de ce qu’est un « ballet classique ».
    J’ai quelques curiosités notamment pour les soirées Balanchine car c’est un chorégraphe que j’apprécie beaucoup et de gros doutes sur les soirées contemporaines. Et que de soirées proposées avec des musiques enregistrées..! J’avoue avoir un peu de mal à payer un spectacle au prix fort alors qu’il n’y a pas d’orchestre.
    Dans tous les cas, j’irai voir avec grand plaisir le Lac, la Sylphide et Le Songe d’une nuit d’été.
    Une dernière chose: 19 représentations prévues pour le Lac, un des plus gros succès de la compagnie (je me souviens que l’année dernière, l’ensemble des places étaient parties en 1h30) contre 23 pour la soirée Tudor-Millepied… comment dire? Je m’interroge vraiment sur la connaissance qu’a (qu’avait) BM de la compagnie et du public français…

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    • Juliett Socrate

      Il en faut pour tous les goûts.. Tenez moi par exemple, je n’irai pas voir ni le Lac ni La Sylphide, par contre Tudor Millepied, j’irai sans aucun doute les yeux fermés…

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  • Muc

    Au premier abord La sylphide, le Songe d´une nuit d´été me tente, et la soirée Balanchine. Peut- être quelque chose de plus moderne aussi. Je vais étudier en détails vos commentaires !

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  • Brandon

    Dommage que Mme Aurélie dupont n’ai pu modifier la programmation de Benjamin Millepied ….. Je vais toutefois apprécier « le lac des cygnes », « le songe d’une nuit d’été » et les démonstrations et le spectacle de l’école de danse et peut être l’American Ballet theatre. Et je suis ravie de la nomination d’Aurélie Dupont, félicitations et bonheur pour l’Opéra.

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  • a.

    J’irai certainement voir les seuls classiques… (Lac + Sylphide + ABT) – pour le reste, je ne suis vraiment sûre de rien. Tellement déçue…

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  • Agnès

    Et le défilé reste réservé à la soirée de gala? Je ne manquerai pas les 40 ans de l’Ecole de Danse. Et irai revoir le Lac. La Belle au Bois Dormand par l’ABT. Et le programme avec Justin Peck que j’adore. Wayne McGregor en espérant voir danser Marie-Agnès G et Jéremy B. Et enfin, le Songe d’une Nuit d’Eté. et sans doute la Sylphide de Lacotte. Mais j’attends impatiemment le programme d’Aurélie l’année prochaine !!!

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  • Swan Lake

    il m’aurait plu une saison avec plus classique et moins contemporain….que je n’aime pas vraiment…mais bon…..patience¡¡

    Je serais ravi de voir à nouveau Don Quichotte, Raymonda, La Source, Paquita, Palais de cristal , Sylvia de Léo Delibes mais coreographié par Jean Guillaume Bart, j’adore ce coreographe et j’adore la musique de Léo Delibes, pour moi serait un rêve Delibes/Bart¡¡¡ 🙂 tanndem Idéal 🙂 un nouveau ballet¡¡¡ 🙂

    J’espère qu’Aurélie Dupont programme la prochain saison plus ballets classiques.
    voilà,merci 🙂

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  • Georges

    « Une saison d’un directeur sur le départ et/ou qui n’a pas pris la peine de vraiment réfléchir à sa compagnie. » Ou qui n’a pas voulu trop s’investir ?
    Avec cette programmation il perdra peut être quelques soutiens.
    Reste plus qu’à A-D de rendre service à B-M pour lui laisser plus de temps pour sa compagnie et remplacer sa création des 1er au 15 juillet 2017 par un vrai ballet classique, Raymonda par exemple (un soutient d’E-P ça ne doit pas se refuser).

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  • Chloé D.

    Perplexe… je crois que je vais faire des économies la saison prochaine ( sauf si je me laisse tenter par le programme lyrique ) !
    Sinon quelqu’un aurait des infos sur les tarifs en général ? J’ai vu que les catégories de place vont être modulées, mais j’ai bien peur que le prix en général augmentent …. Si c’est vrai, je me demande sérieusement comme le ONP va remplir Garnier et Bastille vu le programme

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  • a.

    Il faut en effet craindre une hausse des tarifs pour compenser le faible taux de remplissage. Serpent qui se mord la queue…

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  • Lili

    Vraiment déçue… Il y a des consignes économiques secrètes à l’Opéra?
    plus de décors, que du contemporain pas cher et deux classiques déjà dansés il y a 2 et 3 ans comme ça on n’a qu’à ressortir le matériel?

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  • zinc

    Et est-il plus cher que 15/16? 🙁

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  • Emmanuelle

    Je ne suis pas millepiedfanatique mais je trouve qu’on a un peu la mémoire courte: en regardant les programmations des 12 dernières années j’ai trouvé beaucoup de « vrais » contemporains par an et pas seulement des neoclassiques, Prelcocaj, orlyn, bauch, Brown…On n’a pas non plus découvert Balanchine et Robbins cette année. alors oui j’aurais aimé plus de grands ballets classiques, du Bart, du Lacotte notamment, étant assez sélective pour les contemporain mais je suis loin d’idealiser la période précédente.

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