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Le Temps d’aimer la danse 2017 – 8 au 17 septembre à Biarritz

Le Temps d’aimer la danse est l’un de nos festivals danse coup de coeur de chaque saison. Mené par Thierry Malandain à Biarritz, il propose pendant dix jours une belle sélection de spectacle de danse classique, néo-classique, contemporain, hip hop et autres, mélangeant les genres et les styles, avec des compagnies venant des quatre coins du monde (y compris du Pays basque en voisin). L’édition 2017, qui se tient du 8 au 17 septembre, invite ainsi 27 compagnies, de Rachid Ouramdane au Ballet Nice Méditerranée, de la Kibbutz Contemporary Dance Company au jeune talent Martin Harriague. Le Temps d’aimer affiche aussi une volonté de proximité avec le public, le programme comprend donc également les fameuses GigaBarre face à la mer, ouvertes à tous et toutes quel que soit son niveau, des ateliers de répertoire, des performances en plein air et gratuites, des expositions, des projections et conférences. Le Temps d’aimer la danse, c’est à la fois une véritable exigence artistique et un événement populaire, à ne pas manquer si vous êtes dans la région. 

Le Temps d’aimer 2017

 

Les troupes incontournables

Le Temps d’aimer s’ouvre avec Tenir le Temps de Rachid Ouramdane et CCN de Grenoble, créé il y a deux ans pour Montpellier Danse et qui ne cesse depuis de tourner. Place au hip hop ensuite avec les incontournables et irrésistibles Pockemon Crew qui viennent avec #Hashtag 2.0, leur nouvelle création. Le Ballet Nice Méditerranée vient avec du classique (Coppélia) du néo (une pièce de Liam Scarlett) et du contemporain (Gnawa de Nacho Duato) pour un programme mixte. La compagnie de Jean-Claude Gallotta présente My Rock, hommage du chorégraphe à ce style musical et ses idoles. Le Système Castafiore reprend sa réussie Théorie des Prodiges, tandis que le talentueux Hervé Koubi montre Les nuits barbares ou les premiers matins du monde. Le Ballet de Lorraine termine le festival avec The Fugue et l’hypnotisant In the Upper Room de Twyla Tharpe et Murmuration de Rachid Ouramdane, qui donc ouvre et clôture cette édition 2017. 

My Rock de Jean-Claude Gallotta

Les compagnies du monde à découvrir

Ces troupes brillent dans leur pays, mais on ne les voit pas forcément souvent en France. C’est le cas de la Kibbutz Contemporary Dance Company, troupe de danse contemporaine brillante, qui présente Horses in the sky de Rami Be’er. À découvrir aussi, le voyage dans sa Sicile natale et sanguine d’Emilio Calcagno avec sa troupe Eco. Dunja Jocic vient de Serbie pour Don’t talk to me in my sleep avec le groupe Korzo, compagnie installée aux Pays-Bas, regroupant des chorégraphes du monde entier et venant régulièrement au Temps d’aimer. La toute jeune Compañia de Danza de Bogota, fondée en 2014, emmène enfin pour sa première traversée de l’Atlantique Columbario de Jorge Bernal.

 

Les jeunes talents

Le jeune chorégraphe Martin Harriague s’est fait repérer au Concours de jeunes chorégraphes de Biarritz la saison dernière. Il revient au Pays Basques avec Pitch, dansé par la Kibbutz Contemporary Dance Company. Sine Qua Non Art s’inspire des danses de groupe issues des traditions populaires pour Donne-moi quelque chose qui ne meurt pas. Un plateau est ensuite réservé à des chorégraphes repérés au concours (Re)connaissance, avec les danseurs-acrobates de Naif, la danse contemporaine d’Arno Schuitemaker et le hip hop de la Compagnie Daruma. La compagnie Adéquate est à découvrir avec Job de  Lucie Augeai et David Gernez, qui lève le voile sur un métier pas comme les autres : celui de danseur.se.

 

Avec le public

Au Temps d’aimer, on ne manque pas les GigaBarres organisées les dimanches 10 et 17 septembre sur la Promenade de la Grande Plage par Richard Coudray (maître de ballet au Malandain Ballet Biarritz), tradition incontournable et fortement sympathique du festival. Un atelier pour apprendre les danses hispaniques (Malaguegna, Taranta, Rumba, Buleria, Sevillan) est prévu le samedi 9 septembre avant un bal le soir-même. Les danseurs et danseuses plus aguerri.e.s iront aussi aux ateliers répertoires autour de Jean-Claude Gallotta et Hervé Koubi. Deux conférences sont aussi organisées, l’une sur la danse et le cinéma, l’autre sur la lecture sur la danse. Cinq documentaires sont projetés lors de cette édition, dont le beau et grinçant Rain d’Olivia Rochette et Gerard-Jan Claes sur l’entrée au répertoire à l’Opéra de Paris de Rain d’Anne Teresa de Keersmaeker, ainsi qu’un film sur Merce Cunningham. Deux expositions rythment enfin le temps du festival.

https://www.instagram.com/p/BKNlRhWhNTL/?taken-by=dansesaveclaplume

 

Toutes les informations pratiques et le programme complet sont à retrouver sur le site du Temps d’aimer

 

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