TOP

Ballet de l’Opéra de Paris : que voir lors de la saison 2010/2011 ?

La rentrée à Garnier, c’est tout de même dans deux jours, il est grand temps de m’y mettre. 

Que voir comme ballet à l’Opéra de Paris cette année ? Arguments de vente de Dieu Brigitte Lefèvre et avis tout personnels à la clé.

Hommage à Roland Petit, du 22 septembre au 9 octobre 2010
Trois ballets : Le Rendez-vous, Le Loup, Le Jeune Homme et la Mort

Ce qu’en dit Brigitte Lefèvre : La danse à l’Opéra de Paris ne serait pas ce qu’elle est sans des chorégraphes comme Roland Petit. Le Rendez-vous est un peu l’évocation d’un Paris cinématographique. Le loup, très différent. Et le ballet, qui est presque un manifeste de Roland Petit, Le Jeune Homme et la Mort. Et on va croiser tous ces univers. 

Ce que j’en dis moi : Malgré les râleries entendues ici et là au vu des distributions, voila une soirée que j’attends avec impatience. Lors d’une répétition, j’ai eu un vrai coup de cœur pour Le Rendez-vous, très poétique. Le Loup est un des tous premiers ballets que j’ai vu, puisque ma première soirée à l’Opéra était aussi une soirée Petit, clôturée par cette chorégraphie. Ambiance ballet russe dans les costumes, ballet narratif qui a lui aussi une certaine poésie, que j’apprécie. Le Jeune Homme et la Mort, le mythe. Nicolas Le Riche est juste dément dedans (je suis fan). Je suis curieuse aussi de voir la version de Bélingard. C’est un des grands ballets du XXe siècle à mes yeux, c’est terriblement prenant et efficace.

jeune-homme-mort-rudolf-leriche.jpg
Paquita, du 18 octobre au 7 novembre 2010
Ce qu’en dit Brigitte Lefèvre : Ce ballet a été reconstruit avec une grande ferveur, une grande attention par Pierre Lacotte. C’est un chorégraphe tellement attentif à faire revivre les œuvres du passé, pour qu’elles puissent être vues aujourd’hui. Les Russes nous ont demandé de le montrer à Novossibirsk, parce qu’ils ne l’ont pas. Et on est bien content de montrer un ballet qui fait partie de notre répertoire.  

Ce que j’en dis moi : Paquita, je l’avais vu il y a longtemps, je pense lors de sa reconstruction. Ballet très classique, où tout repose sur l’esthétisme académique. Ne vous attendez pas à verser toutes les larmes de votre corps, mais ce ballet peut être un beau divertissement assez plaisant, si les interprètes n’hésitent pas à jouer le jeu. Il parait que Myriam Ould-Braham est titulaire, je croise les doigts pour la voir (peut-on rêver d’une nomination ? L’espoir fait vivre). J’attends aussi avec impatience Dorothée Gilbert et Mathias Heymann.

Opéra national de Paris
Ballet de Hambourg, du 12 au 16 novembre
Ce qu’en dit Brigitte Lefèvre :
C’est impressionnant de voir l’étendu de la réflexion de ce grand chorégraphe (Neumeier).

Ce que j’en dis moi : J’aime beaucoup Neumeier, même si ce ballet est plus contemporain que La Dame aux Camélias. Le Ballet de Hambourg vient souvent à Paris, et c’est toujours avec plaisir que je les croise. Soirée très contemporaine en prévision.

Le Lac des Cygnes, du 29 novembre 2010 au 5 janvier 2011.
Ce qu’en dit Brigitte Lefèvre : Le retour ! C’est un moment particulier pour le théâtre, celui où l’on revient à la période des fêtes. La troupe est un peu dans tous ses états. (Je ne veux pas dire, mais elle aurait pu faire un tout petit peu plus d’effort pour ce ballet).

Ce que j’en dis moi : La dernière fois que j’ai vu Le Lac à l’Opéra, j’avoue, je me suis un peu ennuyée. Et pourtant, je vais y retourner sans hésiter. Parce que Le Lac des Cygnes, c’est le ballet dans toute sa splendeur. C’est triste, émouvant, poétique, passionné, hypnotisant, et porté par une magnifique musique. C’est une technique implacable qui doit être subjuguée par l’artiste. Si ça plante, ça plante. Et si ça marche, on est transporté. J’attends avec une impatience non dissimulée le duo Gilbert/Le Riche.
N’ayez pas peur des deux actes blancs, foncez. Même si c’est un ballet plein de jokes et de questionnements. « 29, 30, 31… 32 fouettés !« . « Hooo, trop mignons les quatre petits cygnes« . « Comment elles font pour rester aussi immobiles pendant tout ce temps ? « . « Et si elles ont envie d’éternuer ?« . « Mais au fait, qui c’est qui meurt à la fin ?« . « On passe au Starbuck avant de rentrer ?« .

lac-cygne.jpg
Soirée Balanchine, Brown, Bausch, du 10 au 29 décembre 2010
Trois ballets : Apollon, O Zozony/ O Composite, Le Sacre du Printemps

Ce qu’en dit Brigitte Lefèvre : C’est une programmation émouvante pour nous. La possibilité de reprendre Le Sacre du Printemps de Pina Bausch. Je crois que ça a été très saisissant la première fois, lorsque Pina a accepté, par amitié, de nous confier son Sacre. La grande difficulté de cette œuvre, c’est qu’elle est tellement forte, tant sur le plan de la chorégraphie que de la musique, comment faire pour accompagner cette œuvre qui fait 35 minutes ? J’ai proposé deux œuvres très différentes, poétiques. L’Apollon de Balanchine, qui évoque les muses. Et puis Trisha Brown, cette grande papesse à New York de la post-moderne danse, et qui avait chorégraphié tout spécialement pour trois danseurs de l’Opéra de Paris. Cette œuvre sur tourne un peu vers l’élévation, la poésie, la blancheur.

Ce que j’en dis moi : Apollon, j’aime beaucoup. Assez particulier comme ambiance, très pur, mais je suis rentrée dedans à chaque fois. Trisha Brown, je ne connais pas du tout, vive la découverte. Quand au Sacre du Printemps de Pina Bausch, il fait lui aussi partie de ses œuvres très fortes du XXe siècle. C’est puissant comme truc. Une belle soirée contemporaine (mis à part Balanchine), qui me rend très curieuse.

sacre.jpg
Les démonstrations de l’Ecole de Danse, du 12 au 19 décembre
Ce qu’en dit Brigitte Lefèvre : Une occasion unique de voir comment ça se construit, comment ça se passe. Claude Bessy les avait instaurées, et c’est bien naturel de les conserver.

Ce que j’en dis moi : Même si cela peut devenir un peu répétitif au fils des années, j’apprécie toujours ce rendez-vous. Pour voir évoluer les élèves. Surtout parce que je trouve la plupart des professeurs passionnants.

2722813348_small_2.jpg
Danseurs chorégraphes, du 19 au 21 janvier
Ce qu’en dit Brigitte Lefèvre : La possibilité de voir des danseurs interprètes de l’Opéra se lancer dans la chorégraphie. Certains, après, ont eu leur ballet repris lors des saisons.

Ce que j’en dis moi : Et pourquoi pas ? Je suis curieuse de ce que ça peut donner. En espérant que plus de danseuses se lancent dans l’aventure, ces soirées sont souvent trustées par les danseurs.


Caligula, du 31 janvier au 24 février 2011
Ce qu’en dit Brigitte Lefèvre : Quelque chose qui compte beaucoup pour nous, à l’Opéra. J’entends parfois le mot « Institution ». Et aussi « Académie », marqué sur notre fronton. Mais c’est une académie d’aujourd’hui. Et en même temps, c’est une possibilité que quelque chose émerge de ça. Et on peut parler parfois de fusion qui peuvent se réaliser à travers les différents chorégraphes, les ouvertures que nous faisons pour le ballet. Depuis quelques temps, j’ai souhaité être attentive à des propositions, aux incitations que j’ai entendu des danseurs de la compagnie. Ce n’est pas un passage obligé, mais ça s’appuie sur un désir, sur une volonté. Et on a assisté à des œuvres que je trouve tout à fait intéressantes, dont le Caligula de Nicolas Le Riche. Comment peut-on arriver à faire évoluer des œuvres ? La première, c’est la première, c’est la passion, la tension. La deuxième, on se dit, oui, ça c’était bien, mais on peut aller un peu plus loin ». Et là, c’est la troisième.

Ce que j’en dis moi : Je n’ai jamais vu Caligula. Mais globalement, j’en ai eu de très bons échos. Et de toute façon, je ne boude rien de ce qui vient de Nicolas Le Riche, c’est un principe.

caligula1_paris.jpg
Coppélia, du 17 au 30 mars 2011
Ce qu’en dit Brigitte Lefèvre : J’avais demandé à Patrice Bart si ça ne l’intéressait pas de nous présenter d’une autre manière, esthétiquement, chorégraphiquement, ce Coppélia, qui fait vraiment partie du répertoire du ballet depuis longtemps. Il ne s’agit pas d’imaginer d’être révolutionnaire, plutôt évolutionnaire. Et je crois qu’il a fait un très joli ballet.

Ce que j’en dis moi : Tout le monde décrie cette version, et bien moi, je l’aime bien. C’est là aussi remplie de poésie et très frais, à défaut d’être un ballet passionnel-l’amour-la mort. J’avais en tout cas passé un très agréable moment de danse, avec l’occasion de voir de jeunes artistes. Ce n’est pas un ballet tape-à-l’œil, mais ça fonctionne plutôt bien

image122.jpg
Spectacle de l’Ecole de Danse, du 7 au 12 avril 2011
Ce qu’en dit Brigitte Lefèvre : Elle présentera le Coppélia, qui continue à vivre grâce à Pierre Lacotte. On pourra voir ainsi l’évolution avec la version de Bart. Et puis Dessins pour six, d’un chorégraphe (Taras) qui descende de la ligne Balanchinienne.

Ce que j’en dis moi : Si vous voulez y aller, faite attention à la guerre des places, car ces spectacles sont parmi les plus courus de la saison. Comme pour les démonstrations, c’est toujours un plaisir de voir évoluer ces jeunes danseurs, surtout que Coppélia est un ballet qui leur va plutôt bien. Et cela annonce un combat Lacotte/Bart plutôt intéressant (je sais déjà qui ressortira vainqueur sur les forums). 


Roméo et Juliette, du 11 au 30 avril 2011
Ce qu’en dit Brigitte Lefèvre : Noureev disait : « je serais toujours vivant tant qu’on dansera mes œuvres ». Pour nous, il est toujours vivant. C’est quelqu’un qui a fait le pont avec les grosses production de Petipa. On est toujours très content de présenter des ballets de Rudolf. On se retrouve dans ce drame avec tout ce que ça peut avoir de puissance, en même temps de scènes intimistes, et puis ce drame. Cela donne un tissu très fort dramarturgiquement et chorégraphiquement.  

Ce que j’en dis moi : Parfois, il n’y a pas besoin de grand discour. Roméo et Juliette, c’est un chef-d’œuvre, et puis c’est tout. Courez-y (attention : guerre des places en vue). J’aimerais aussi bien voir les anciens, comme Le Riche, que les petits d’jeunes comme Gilbert, Heymann ou Myriam.

Soirée Mats Ek, du 20 au 29 avril
Deux ballets : La Maison de Bernarda et Une sorte de…

Ce qu’en dit Brigitte Lefèvre : Le père de Mats Ek était un grand homme de théâtre. Je pense qu’à sa manière, il fait hommage à sa famille, en étant lui-même un, homme de théâtre. Il a une part de théâtralité, d’expressivité, une façon d’appréhender le sol… Pour sauter comme ça, il faut avoir les pieds bien ancrés dans le sol au départ. La Maison de Bernarda a été chorégraphiée il y a déjà longtemps. Une marâtre enferme ses filles, et tout ça conduit au drame.C’est une danse très forte, très belle, et un mode d’expression qui appartient tout particulièrement à Mats Ek. Une sorte de… est une pièce un peu plus surréaliste, mais toujours aussi virtuose par rapport à l’interprétation.
 
Ce que j’en dis moi : Je connais très mal Mats Ek, trop peu pour dire en tout cas si j’aime ou pas ce chorégraphe. Là, je viens de regarder un bout du film de Fred Wiseman, où l’on voit un extrait de La Maison de Bernarda. C’est très, très space, ça hurle dans tous les coins, mais c’est totalement fascinant. A voir pour les amateurs de contemporain.

image034.jpg
Ballet du Théâtre Bolchoï, du 5 au 14 mai 2011
Ce qu’en dit Brigitte Lefèvre : La troupe vient avec deux ballets très intéressants. D’abord Les flammes de Paris… Voir nos amis russes évoquer la Révolution françaises, c’est assez intéressant. Et puis Don quichotte. Alors là, il faut observer notre parfait fair-play en invitant les Russes sur Don Quichotte. C’est formidable, c’est une possibilité de montrer tout l’enthousiasme, tout cet élan de cette troupe. 

Ce que j’en dis moi : Je vous préviens tout de suite, je ferais partie de celle qui se battront pour les places le jour de l’ouverture des réservations. Le Bolchoï ne fait pas dans le détail, surtout dans Don Quichotte : ça saute, ça tourne, ça lève la jambe à l’oreille, ça triple-fouette. Certains diront que c’est du cirque, d’autres qu’ils ont un sens du spectacle phénoménal. Ce n’est en tout cas pas l’élégance à la française. Mais ça vaut indéniablement le déplacement, surtout que le-couple-dont-tout-le-monde-parle-en-ce-moment, Natalia Osipova/Ivan Vassiliev devrait être du voyage.

01opipovava.jpg
Rain, du 25 mai au 7 juin 2011
Ce qu’en dit Brigitte Lefèvre : Une entrée au répertoire. Anne Teresa de Keersmaeker manquait parmi les grands chorégraphes que nous avons le plaisir d’accueillir. La musique répétitive, accompagnée par sa chorégraphie virtuose, une calligraphie très bien distribuée. Appréhender ce ballet va être très intéressant.

Ce que j’en dis moi : Rien. Je connais encore plus mal Anne Teresa de Keersmaeker que Mats Ek. Un style très contemporain apparemment, la curiosité l’emportera comme sa son habitude. Marie-Agnès Gillot devrait être de la partie.

L’anatomie de la sensation, du 29 juin au 15 juillet
Ce qu’en dit Brigitte Lefèvre : Une autre entrée au répertoire, une création cette fois-ci. Il s’appuie sur la technique classique pour aller au-delà, jusqu’à un point qui parait impossible. C’est un grand pari artistique. Musique, décors… Il y aura des stars de la scène londonienne.

Ce que j’en dis moi : Genius avait été beaucoup critiqué. Moi, j’avais beaucoup aimé. J’aime la façon dont McGregor se sert des capacités physiques des danseurs de l’Opéra pour les pousser à l’extrême. Je suis très curieuse de voir de lui un ballet complet. Heymann devrait être sur le coup, je l’avais bien aimé dans Genius, ça peut vraiment donner quelque chose d’intéressant.

Les Enfants du Paradis, du 29 juin au 15 juillet
Ce qu’en dit Brigitte Lefèvre : Je pensais qu’il était intéressant de faire vivre chorégraphiquement ce scénario de Prévert. José Martinez a fait ce ballet, après avoir montré ce qu’il savait faire avec l’Ecole de danse, et Scaramouche.

Ce que j’en dis moi : Les Enfants du Paradis, ça avait été un de mes gros coups de cœur d’il y a deux ans. José Martinez n’invente pas un nouveau langage chorégraphie, il ne crée pas quelque chose de nouveau, qui révolutionne la danse. Mais son ballet, rempli de poésie et parfois d’humour, nous raconte une histoire, belle et triste. C’est un beau moment de danse et un beau moment de théâtre. J’avais vraiment été très touchée lors de la première.

enfants-du-paradis.jpg
Et vous, quels ballets de l’Opéra de Paris vous tente cette année ?

Comments (9)

  • Cams

    Mon avis ne vaut pas grand chose, mais je t’encourage à aller voir la soirée Mats Ek! J’avais adoré. L’extrait de La Danse ne rend pas du tout justice au ballet… Ils passent quand même beaucoup plus de temps à danser qu’à crier et j’ai trouvé dommage que seul cet extrait soit concervé!

    Sinon c’est vrai qu’il y a un beau programme cette année. Pour Paquita, Myriam l’avait déjà dansé donc c’est normal qu’elle soit dessus, je ne sais pas si c’est synonyme de nomination même si ça me plairai bien!
    En tout cas ce que j’attend avec impatience c’est le Lac et Roméo et Juliette!

    reply
  • Bonjour,
    bon il est probable qu’au final je vois tout… mais dans ma volonté d’économie (et aussi d’aller voir de la danse ailleurs qu’à l’Opéra) j’élimine Caligula (vu 4fois, pas mal, on va dire que c’est du Roland Petit version Le Riche mais on passe un bon moment), Mats Ek j’ai vu ces deux créations et pfffff bon ben c’est pas les meilleurs pièces. Je fonce voir Anna Teresa de Keermaeker (en commençant même avant dans l’année en allant la voir au théâtre de la ville avec Jérôme Bel). J’élimine Coppélia, je n’ai jamais accroché quelque soit la version. J’élimine aussi les démonstrations vues tous les ans avec la sortie du conservatoire depuis que j’ai 10 ans, et j’élimine McGregor qui ne m’emballe pas plus que ça, vu que je pense qu’il fait toujours la même chose. Par contre j’en reprends deux fois: les enfants du paradis, le lac, et Pina bausch et son sacre qui est dans mon top trois des grandes oeuvres de danse.
    Ce soir, gala de l’AROP, défilé et Roland Petit 🙂 la saison commence bien je suis d’accord avec toi et DIeu, euh Brigitte!

    reply
  • @ Cams : C’est vrai que l »extrait diffusé est… bizarre. Mais ça a plutôt piqué ma curiosité. Et je te rejoins sur le duo de tête des ballets attendus avec le plus d’impatience 😀

    @ Le Petit Rat : Et moi, je dois encore attendre deux jours ! Je lirais ton résumé pour patienter jusqu’à vendredi 😉

    reply
  • Eldoe

    Merci beaucoup pour ce petit récapitulatif.
    Je vais découvrir le ballet cette année (j’ai enfin une comparse qui veut bien m’accompagner) alors je suis impatiente de me faire ma propre opinion, de voir la beauté du truc.
    A propos de la bataille des places, combien de temps avant un ballet peut-on acheter des places? Parce que la lutte ne sera pas possible sur place, alors j’espère qu’internet sera mon amie…

    reply
  • Salut Eldoe.

    Pour acheter des places, il faut regarder le début des réservations sur Internet ici :

    http://www.operadeparis.fr/cns11/live/onp/pratique/Reserver/Ouverture_des_reservations_copy1_copy1_copy1.php?lang=fr

    Pour les grands ballets et le Bolchoï, il faut bien se connecter à 9h… et s’armer de patience ! Leurs serveurs sont souvent saturés. Pour La Bayadère l’année dernière, j’avais passé 3 heures dessus… Et je faisais partie des plus chanceuses.

    reply
  • Eldoé

    Merci beaucoup!
    Je tenterai donc ma chance et on verra si je fais partie des heureux élus.

    reply
  • vieille danseuse

    « Quinté Plus : Vasiliev cherche son jour – Présentation des courses …

    - Belle chance pour Vassiliev dans le Quinté Plus ... Best of Order est assez intermittent mais a déjà prouvé sa valeur dans ce genre de lot. .... Prix de l'Opéra : Lily of the Valley nouvelle diva de Longchamp ... Invaincu en 5 sorties ! .... Paris Sportifs · Pronostic-Turfiste · Blog Voyage ...

    trouvé sur internet en cherchant la date de la venue d’Ivan 😀

    reply
  • Ah ah, bien vu Vielle danseuse !

    reply
  • mimosa

    j’aimerais voir plus souvent voir claire marie osta danser

    dans de grands roles comme odette (lac des cygnes ou

    autres ballets)on voit malheureusement toujours les memes

    dans ces roles.

    reply

Post a Comment