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Saison 2019-2020 – Le Ballet de l’Opéra de Paris

Le Ballet de l’Opéra de Paris a dévoilé sa saison 2019-2020. Un retour aux classiques pas si évident que ça pour la troisième saison d’Aurélie Dupont, même si le programme est en soi plus équilibré que les saisons passées. On note le retour attendu (et redouté) de Raymonda, la surprenante entrée au répertoire de Mayerling ou la déjà très attendue nouvelle création de Crystal Pite.

 

La saison dans les grandes lignes 

Pour sa troisième saison, Aurélie Dupont l’avait annoncé : ce sera le retour du classique. Cette programmation 2019-2020 est certes plus équilibrée, mais l’on ne peut toutefois pas parler de « grand retour », puisqu’il n’y a que deux ballets classiques à proprement parler. L’oeuvre phare de cette saison reste toutefois ambitieuse, puisqu’il s’agit du retour après 11 ans d’absence de Raymonda, grandiose ballet de Rudolf Noureev d’après Marius Petipa dont la dernière reprise avait laissé un goût de mitigé. Cette version a depuis été reprise avec succès au Ballet de l’Opéra de Vienne. La troupe a en tout cas en face d’elle un véritable challenge artistique, au coeur de son répertoire. Le deuxième ballet reste la reprise de Giselle, toujours indispensable et toujours appréciée. L’on peut compter une troisième oeuvre classique, avec la reprise de Coppélia de Pierre Lacotte par l’École de Danse. 

Le reste du programme tourne plus vers le néo-classique que le contemporain, avec une prédominance de chorégraphes venu.e.s d’Europe du Nord, que toutes les compagnies s’arrachent en ce moment. Oui, Crystal Pite est vue partout. Mais son talent et la belle façon dont elle fait danser le Ballet de l’Opéra de Paris font de sa nouvelle création l’un des grands événements de la saison. Saluons aussi la programmation d’une très belle soirée George Balanchine avec le retour bienvenu de Concerto Barocco. Du côté des surprises, signalons l’entrée au répertoire de Mayerling de Kenneth MacMillan. Un ballet théâtral dans la grande veine du répertoire anglais, qui n’est pas forcément ce qui va le mieux à la troupe parisienne, mais un sacré cadeau pour les interprètes qui y seront distribués. Et à la clé de belles surprises pour le public. La seule véritablement contemporaine dans l’esthétique reste la création d’Alan Lucien Øyen, qui aime la danse-théâtre. Une nouveauté pour la troupe et un contrepoint plutôt intéressant par rapport au reste de la programmation. L’on peut regretter par contre que les deux compagnies invitées ne soient pas vraiment complémentaires avec ce qui est proposé. Rosas et le NDT sont de très belles compagnies mais n’apportent pas grand-chose à la programmation en soi. D’autant plus que ces troupes tournent régulièrement en France, à des prix bien moindres, et se retrouvent finalement à remplir difficilement la jauge du Palais Garnier alors que les programmes sont en soi de qualité. Certes, faire venir une grande compagnie dans une oeuvre classique coûte bien plus cher. Mais le Ballet de l’Opéra de Paris devrait (dans tous les sens du terme) pouvoir se l’offrir. 

Une compagnie classique avec un ballet du répertoire à la place du NDT aurait permis un meilleur équilibre, mais cette saison reste tout de même mieux proportionnée par rapport aux deux précédentes saisons. Le problème – qui devient récurrent – vient plutôt de sa construction. Est-ce un choix d’Aurélie Dupont ? Une obligation par rapport à la programmation lyrique ? Encore une fois, les grandes oeuvres classiques sont regroupées en un minimum de temps, ce qui empêchent des répétitions sereines et sont plutôt favorables aux blessures. Pour une bonne partie de la compagnie, la saison ne démarrera ainsi vraiment qu’en décembre. Et même si Hiroshi Sugimoto et Crystal Pite font appel à un gros groupe d’interprètes, ce n’est pas dans ces ballets que les Étoiles seront mises en avant. Tout est blindé pour Noël – rappelons que le ballet reste la cash-machine de l’Opéra. Et la troupe enchaîne, à peine finies ses vacances d’hiver, avec une série intense de Giselle (une ou deux représentations par jour pendant 15 jours) avant de partir donner une grosse tournée au Japon… tout en assurant une ambitieuse série George Balanchine à l’Opéra Bastille. Calme plat à nouveau avant Mayerling… et une fin de saison fin-mai pour une large partie de la troupe. L’on peut ainsi imaginer – en tout cas espérer – qu’une tournée est prévue pour la fin de la saison. Pour le public en tout cas, cela va s’arrêter tôt. Heureusement, les Étés de la Danse 2020 laissent entrevoir une très belle programmation pour juillet. 

 

Gala d’ouverture de saison

Le Ballet de l’Opéra de Paris a gardé la tradition mise en place par Benjamin Millepied d’un gala d’ouverture de saison, qui se fait beaucoup outre-Atlantique. Même si l’on n’avait pas vraiment affaire à un véritable gala les années précédentes, mais à la première d’une soirée contemporaine. Cela change pour cette saison 2019-2020 avec un véritable programme composé de pas de deux et extraits du répertoire classique et contemporain. La soirée s’ouvrira avec le Défilé, malheureusement la seule occasion cette année de le voir en scène. Une idée regrettable, les tarifs très élevés de cette soirée privant de fait une bonne partie du public d’assister au Défilé. 

Le 20 septembre 2019, une représentation au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra national de Paris.

 

Hiroshi Sugimoto / William Forsythe

La saison démarre véritablement avec une soirée mixte contemporaine. Place d’abord à une création de l’artiste plasticien japonais Hiroshi Sugimoto, intitulée At the Hawk’s Well, avec le chorégraphe Alessio Silvestrin. À noter que le créateur a réalisé un film pour la 3e Scène de l’Opéra de Paris avec Aurélie Dupont, il ne serait donc pas étonnant que l’actuelle Directrice de la Danse puisse être sur scène pour cette pièce. Le programme est complété par le Blake Works I de William Forsythe, pièce hommage à l’école française créée spécialement pour la jeune génération du Ballet. Pas forcément un chef-d’oeuvre mais un ballet truffé de références, percutant et plein d’énergie. Rien n’est jamais vain chez William Forsythe. 

Du 22 septembre au 15 octobre 2010, avant-première jeune le 19 septembre, dix-huit représentations au Palais Garnier. Musique enregistrée.

Blake Works 1 de William Forsythe – Hugo Marchand et Léonore Baulac

Une création de Crystal Pite

The Seasons’ Canon, la première et courte création de Crystal Pite pour le Ballet de l’Opéra de Paris, avait laissé un excellent souvenir. La chorégraphe avait su se servir de l’énergie propre de la compagnie, celle de son corps de ballet, tout en sachant distinguer de nombreuses personnalités. Côté interprètes comme côté public ou critique, cela avait été un succès. Il est donc réjouissant de voir la chorégraphe revenir pour une autre création, cette fois-ci plus conséquente d’1h20. La seule chose que l’on sait pour l’instant ?  « Soixante minutes découpées en autant de séquences dansées« . Une des créations à ne pas manquer la saison prochaine. 

Du 26 octobre au 23 novembre 2019, avant-première jeune le 25 octobre, 22 représentations au Palais Garnier. Musique enregistrée.

 

Raymonda de Rudolf Noureev

Voilà plus de dix ans que la Raymonda de Rudolf Noureev, l’un des ballets emblématiques de la troupe dans les années 1980, n’a été présenté à Paris. Un retour bienvenu mais qui s’annonce périlleux. L’intégralité de la production est à reprendre, elle sera a priori faite à l’identique selon les décors et costumes originaux de Nicholas Georgiadis. Ce sera aussi à toute une génération de s’emparer de ce ballet considéré comme l’un des plus difficiles techniquement du répertoire, à tous les niveaux de rôles. La jeune génération est bien en place, mais la programmation étant ainsi faite, certain.e.s n’auront pas dansé de classique depuis plusieurs mois, ce qui n’est pas l’idéal. Il sera intéressant aussi de voir qui s’occupe de la transmission, alors que toute une génération ne l’a encore jamais dansé. Difficile cependant de faire la fine-bouche. Voilà une grande production remise à neuf, des Étoiles et solistes qui devraient y briller, un corps de ballet mis en avant : tout pour passer de belles soirées de ballet pendant les Fêtes.  

Du 5 au 31 décembre 2019, avant-première jeune le 2 décembre, 23 représentations à l’Opéra Bastille. Orchestre de l’Opéra national de Paris, direction musicale Vello Pähn. 

Raymonda de Rudolf Noureev – Production 2008

Le Parc d’Angelin Preljocaj

Créé en 1994, ce marivaudage signé Angelin Preljocaj sur la musique de Mozart dans des jardins à la française est devenu l’un des tubes de la compagnie et repris régulièrement. Ballet contemporain mâtiné de néo-classique, il offre des duos magnifiques, permettant à de nombreuses personnalités de s’exprimer. On devrait d’ailleurs en toute logique y voir plusieurs prises de rôle de la part d’Étoiles plus tournées vers le néo-classique. C’est aussi dans ce ballet qu’Eleonora Abbagnato devrait faire ses adieux à la scène de l’Opéra de Paris. 

Du 6 au 31 décembre 2019, 22 représentations au Palais Garnier. Orchestre de chambre de Paris, direction musicale Yannis Pouspourikas (du 6 au 15 décembre) et Jonathan Darlington (du 17 au 31 décembre). 

Le Parc d’Angelin Preljocaj – Alice Renavand

Démonstrations de l’École de Danse 

Rendez-vous habituel des Petits rats, les Démonstrations permettent à chaque fin d’année à tous les élèves de monter sur scène, pour présenter un aperçu de leur cours au quotidien. Des petits de sixième division aux presque professsionnel.le.s  de première division, ces journées toujours riches permettent de voir l’évolution sur toute une scolarité et quelques exercices spécifiques de l’école française. Aux cours de danse classique s’ajoutent quelques cours complémentaires, comme la danse contemporaine ou l’expression musicale. Les Démonstrations sont séparées à chaque fois en deux séquences : le matin est réservé aux petites classes, l’après-midi aux grandes. Un billet n’est valable que pour l’une ou l’autre de ces séquences.

Les 15, 21 et 22 décembre 2019, six représentations au Palais Garnier.

 

L’Après-midi d’un Faune/L’Enfant et les Sortilèges – Compagnie Rosas

Anne Teresa de Keersmaeker est décidément devenue la chorégraphe officieuse de l’Opéra de Paris, avec sa compagnie Rosas qui vient deux saisons de suite. Sans que l’on comprenne vraiment pourquoi, la troupe tournant régulièrement dans d’autres théâtres parisiens et festivals en province. La chorégraphe présente ici sa relecture de L’Après-mid d’un Faune, créé en 2006, et repris par une nouvelle génération de danseurs et danseuses de sa troupe. Le programme est complété par l’opéra L’Enfant et les Sortilèges de Maurice Ravel par les Artistes de l’Académie de l’Opéra de Paris.

Du 20 au 29 janvier 2020, avant-première jeune le 18 janvier, sept représentations au Palais Garnier. Orchestre et choeur de l’Opéra national de Paris, direction musicale Vello Pähn.

 

Giselle de Jean Coralli et Jules Perrot

L’emblème du ballet de l’école française pourrait être donné tous les ans que l’on ne s’en lasserait pas. Au contraire, des reprises régulières de ce grand classique sont primordiales pour que le lien de la transmission ne se perde pas, tout comme pour que les Étoiles puissent prendre pleinement possession de ces personnages, ainsi que le corps de ballet. La dernière reprise avait laissé de magnifiques souvenirs avec Dorothée Gilbert ou Myriam Ould-Braham dans les rôles-titre. L’on attend là encore quelques prises de rôle de la jeune génération (Paul Marque a tout pour être un très bel Albrecht). Dommage cependant que cette série tombe presque comme un bouche-trou : avec une ou deux représentations par jour pendant 15 jours, sans pause, le tout en rentrant des vacances,. Cela s’avérera peut-être compliqué en terme de répétition et de gestion des blessures. Mais la compagnie parisienne ne cesse de faire des miracles avec Giselle. 

Du 31 janvier au 15 février 2020, seize représentations au Palais Garnier. Orchestre Pasdeloup, direction musicale Koen Kessels. 

Giselle – Ballet de l’Opéra de Paris

Programme George Balanchine

Chorégraphe primordial du répertoire du Ballet de l’Opéra de Paris, George Balanchine sied à merveille aux artistes de la troupe. Certain.e.s ont peur de sa technique sans faille, d’autres profitent de ses fantastiques ballets pour montrer toute leur personnalité et musicalité. Car dansées avec excellence, les oeuvres de George Balanchine atteignent des sommets. D’autant plus que ce programme comprend trois chefs-d’oeuvre : Concerto Barocco enfin repris, le superbe Les Quatre tempéraments avec de vrais cadeaux pour les solistes et le magnifique Sérénade, qui sonne comme la relecture de Giselle. Un programme de haute volée, dont on espère qu’il ne souffrira pas trop d’une grosse tournée au Japon prévu en même temps. 

Du 3 février au 1er avril 2020, 23 représentations à l’Opéra Bastille. Orchestre de l’Opéra national de Paris, direction musicale Vello Pähn. 

Sérénade de George Balanchine – Eleonora Abbagnato et Myriam Ould-Braham

Coppélia de Pierre Lacotte – École de Danse

Pierre Lacotte avait évoqué il y a quelques mois une nouvelle création pour le Ballet de l’Opéra de Paris. Projet avorté finalement, le chorégraphe est tout de même présent avec l’École de Danse, qui reprend cette saison son très joli Coppélia. Un ballet qui permet à toutes les classes d’êtres sur scène, de la figuration des plus petits en passant par le corps de ballet pour les moyennes divisions, deux rôles de solistes pour les plus grand.e.s et quelques passages de demi-solistes. Une charmante production, pas si facile que ça à danser, qui convient très bien aux Petits rats. En attendant de retrouver Pierre Lacotte dans la programmation parisienne. 

Du 25 au 30 mars 2020, quatre représentations au Palais Garnier. Orchestre des Lauréats du Conservatoire, direction musicale Guillermo García Calvo.

 

Une création d’Alan Lucien Øyen

C’est la surprise de cette saison : une création du chorégraphe norvégien Alan Lucien Øyen, qui aime beaucoup la danse-théâtre – il a d’ailleurs créé une oeuvre en 2018 pour le Tanztheater Wuppertal Pina Bausch. Un genre auquel la troupe parisienne n’est pas forcément habituée. L’on imagine bien des personnalités du corps de ballet mises en avant dans ce programme, dont on ne sait pour l’instant rien. À découvrir en scène. 

Du 14 avril au 18 mai 2020, avant-première jeune le 11 avril, dix-sept représentations au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra national de Paris.

 

Mayerling de Kenneth MacMillan

Créé pour le Royal Ballet de Londres en 1978, Mayerling de Kenneth MacMillan est vite devenu un grand classique de la compagnie londonienne, mettant en avant les qualités dramatiques et de jeu de l’école anglaise. L’oeuvre plonge dans les intrigues et les drames de la monarchie des Habsbourg, dans une mise en scène volontairement théâtrale. Ce ballet offre deux magnifiques rôles aux Étoiles, notamment pour le danseur masculin, et l’on pressent que Hugo Marchand ou François Alu pourraient y être impressionnants. Néanmoins se pose la question de l’intérêt de cette entrée (coûteuse) au répertoire. Si, au contraire de Manon du même chorégraphe, Mayerling n’est pas dansé partout, cela reste un ballet typiquement anglais. Et ce n’est pas forcément ce qui va le mieux à la troupe parisienne. Le choix des distributions y sera primordial. 

Du 12 au 30 mai 2020, dix-sept représentations au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra national de Paris, direction musicale Martin Yates.

 

Nederlands Dans Theater

Venant régulièrement au Palais Garnier en tant que compagnie invitée, le Nederlands Dans Theater présente cette saison sa création montée spécialement pour son 60e anniversaire. Un ballet monté à huit mains, en collaboration avec le duo de chorégraphes résidents Paul Lightfoot et Sol Léon, et les deux chorégraphes associés Crystal Pite et Marco Goecke. Le tout réunissant les artistes du NDT 1 (la troupe principale) et du NDT 2 (la troupe de jeunes talents). Une création excitante, même si question tarifs, l’on préfère toujours voir cette troupe au Théâtre de Chaillot.

Du 3 au 7 juin 2020, six représentations au Palais Garnier. Musique enregistrée. 

 

Play d’Alexander Ekman

La création Play d’Alexander Ekman avait laissé un goût mitigé. Le public néophyte avait globalement adhéré à cette oeuvre ludique et la salle avait fait le plein. Mais les critiques et le public plus habitué avaient fait la moue. Chorégraphe de talent, Alexander Ekman a ici tout misé sur la mise en scène, oubliant qu’il avait entre les mains des interprètes particuliers qui se retrouvaient avec pas grand-chose à faire. Ces derniers font d’ailleurs un peu la moue à l’annonce de cette reprise. Une fin de saison étrange, qui n’est pas couplée avec un ballet classique comme c’est souvent l’habitude en fin de saison. Une tournée internationale devrait combler ce trou, sinon la plupart des artistes de la compagnie parisienne vont terminer leur saison fin mai. 

Du 26 juin au 14 juillet 2020, avant-première jeune le 24 juin, seize représentations au Palais Garnier. Musique live de Mikael Karlsson.

Play d’Alexander Ekman – Ballet de l’Opéra de Paris

Programme hors les murs – Conférences et expositions

Le Ballet de l’Opéra de Paris participe au centenaire Merce Cunningham. La troupe dansera Walk around Time au Théâtre de Chaillot en octobre 2019 pour six dates, en compagnies du Royal Ballet (avec la pièce Cross Currents) et le Ballet de Flandres (avec Pond Way).

Le Ballet de l’Opéra de Paris sera en tournée au Japon en février-mars, avec Raymonda de Rudolf Noureev et un deuxième ballet (Onéguine a été évoqué mais Giselle semble plus probable au vu du temps de répétition et de la programmation). Une tournée en fin de saison semble probable au regard de la construction de la saison, sinon une bonne partie de la troupe sera en vacances dès la fin mai.

Plusieurs expositions liées au ballet sont aussi organisées. D’abord Habiller l’Opéra du 25 mai au 3 novembre 2019 au Centre National du costume de scène de Moulins, avec des costumes de productions lyriques et chorégraphiques depuis l’ouverture du Palais Garnier. Puis Degas à l’Opéra au Musée d’Orsay du 24 septembre 2019 au 19 janvier 2020. À cette occasion, Nicolas Paul concevra un parcours chorégraphique et une gigabarre dans le musée les 12 et 13 octobre, en compagnie des danseuses Caroline Bance, Juliette Hilaire, Ida Viikinkoski et Caroline Osmont.

Une Battle Opéra est organisé le 26 décembre 2019 sur la scène du Palais Garnier, réunissant quelques stars du hip hop, des artistes du Ballet de l’Opéra de Paris et des interprètes sélectionnés aux quatre coins de la France pour des battles de hip hop. 

À l’occasion de son 350e anniversaire, deux journées d’études et de rencontres autour de l’Opéra de Paris sous l’Ancien Régime sont organisées au Studio Bastille les 21 et 22 septembre 2019.

À noter qu’une fois de plus, aucune répétition publique et rencontre avec les artistes ne sont prévues au cours de cette saison. 

 

Les tarifs

Pas de hausse de tarif à signaler, si ce n’est les prix des billets du spectacle de l’École de Danse qui augmentent sensiblement. On note une fois de plus des changements dans les catégories, augmentant de fait le prix des places. Deux places sur trois des 3e et 4e rangs des grandes loges de face passent ainsi dans la catégorie supérieure, passant de 12 à 30 euros et de 30 à 65 euros pour les spectacles les plus chers. Pour information, les 4e rangs de ces grandes loges étaient considérées jusqu’à présent comme étant à visibilité réduite.   

 

Comments (2)

  • Fromaget Annie

    Je trouve le programme de l’an prochain bien équilibré mieux que celui de cette année. Aurélie Dupont bravo et merci

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  • Cyril

    Je n’ai pas trouvé le gala d’ouverture dans l’abonnement 🙁
    Je ne trouve pas non plus les places complémentaires (mais tous les ans, c’est pareil… je galère).

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