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Les séries TV sur la danse incontournables

Pendant le confinement et l’absence de spectacles, DALP vous donne de nombreuses sélections culture autour de la danse, pour savourer votre passion autrement en attendant la réouverture des théâtres. La danse au cinéma, dans les livres… Mais aussi sur le petit écran, avec notre sélection de séries TV autour de la danse. 

La série Fame

La série culte : Fame. Allez, qui n’a pas rêvé de rejoindre les élèves de la School of Performing Arts de New York et de danser sur le générique cultissime ? Faisant suite au film du même nom sorti deux ans plus tôt, la série mêle cours de danse et de chant, pérégrination d’artistes en devenir et indispensables intrigues amoureuses. Sa force ? De superbes scènes de danse bien réglées qui ponctuent chacun des épisodes et des comédiens et comédiennes qui savent vraiment danser. Malgré l’ambiance (et les tenues de danse !) très 80′, Fame ne se lasse pas d’être regardé. Remember My Name ! (en DVD).

La série réaliste : L’Opéra. Une Danseuse Étoile qui a du mal à revenir sur le devant de la scène, une jeune danseuse qui ne connaît pas le milieu, un danseur ambitieux… À travers une galerie de personnages bien brossés (et joués par des acteurs faisant très bien l’illusion de la danse), la série nous plonge au coeur du Ballet de l’Opéra de Paris imaginé. D’ailleurs, documentaire ou fiction ? Le-la Balletomane peut parfois se poser la question au fil des deux saisons. Mais pas besoin d’être un-e passionné-e de danser pour se plonger dans cette série, qui au-delà de la danse aborde avec finesse des sujets très actuels comme le racisme ou le harcèlement au travail. Enfin une belle et réussie série autour de la danse en France ! 

L’Opéra

La série bien menée : Dance Academy. Lorsque l’on nous vend une série se déroulant dans une école de danse professionnelle, l’on a souvent peur d’un résultat rempli de clichés. Si Dance Academy n’y échappe parfois pas, cette série australienne se révèle toutefois une bonne surprise, avec des scénarios réalistes autour d’apprentis danseurs et danseuses qui rêvent de devenir Étoile. Avec bien sûr les turpitudes de l’adolescence et les rêves de gloire parfois brisés. On suit ainsi avec plaisir le parcours de la talentueuse mais timide Tara Webster dans son cheminement de danseuse classique.

La série originale : Glee. Difficilement traduisible en français, le « Glee club » est une sortie de chorale, où l’on chante en groupe tout en dansant. La série suit le Glee club dont les membres sont les pestiférés de leur lycée du fin fond de l’Ohio. On y parle rêve de gloire, tourments de l’adolescence, mais aussi acceptation de soi, tolérance, consentement. Le tout sur fond de chansons et chorégraphies endiablées, rendant hommage aussi bien aux standards de la pop qu’aux classiques de Broadway, menées par une troupe talentueuse où se glisse parfois une star du musical. Avec pour pimenter le tout des personnages savoureux comme la terrifiante – mais finalement au coeur tendre – coach Sue Sylvester. Une série plus subtile qu’il n’y paraît, moderne et très attachante.

La série Glee

La série vintage : L’Âge heureux. Feuilleton culte de l’ORTF de 1966, les épisodes suivent la vie trépidante de quelques petits Rats de l’Opéra d’une dizaine d’années, entre cours de danse, rigueur et jalousie, mais aussi spectacles et escapades sur le toit du Palais Garnier qui font encore rêver les petites danseuses du XXIe siècle. On retrouvait au casting, outre les apprenties danseuses, quelques stars de l’époque comme Christiane Vlassi, Jacqueline Moreau ou Jean-Pierre Bonnefous. Créé par Odette Joyeux d’après son roman Côté jardin, Mémoires d’un rat (1951), L’Âge heureux est aussi une carte postale du Paris des années 1960 et la plongée au coeur du Palais Garnier… même si la série a été tournée en studio.

La série attachante : Bunheads. En français, « Bunheads » peut se traduire par « Balletomanes » ou « Danse addict » : la passionnée de danse qui ne rate aucun ballet, qui accroche les posters des Étoiles au-dessus de son lit et qui est toujours coiffée avec son chignon (le fameux « bunheads ») en prévision de son prochain cours de danse. Le ton est donné pour cette série en deux saisons de 2012 menée par l’équipe créatrice de Gilmore Girls. On ne suit pas ici une école professionnelle, mais une école amateur – un adorable studio en pleine nature, on rêve tous et toutes d’y venir prendre un cours ! – qui accueille notamment une bande d’adolescentes. Certaines veulent devenir professionnelles, d’autres veulent juste se donner à fond pour leur passion. Les personnages sont attachants comme tout et l’on y parle autant de travail que d’amour de la danse et d’être bien dans ses chaussons (en DVD).

La série où l’on craque quand même : Un dos tres. Entre des scénarios tirés par les cheveux et un jeu d’acteur pour le moins approximatif, on craque toujours devant la série espagnole des années 2000. Surtout par ces formidables numéros dansés qui ponctuent chacun des épisodes, sur les tubes de l’époque (séquence nostalgie !) comme des standards des comédies musicales. Et parce que les personnages principaux sont tous tenus par d’excellents danseurs et danseuses – ahhh Monica Cruz ! Et puis Un dos tres, c’est un peu le Fame des adolescent-e-s des années 2000 (en DVD).

La série Jeune public : Léna, Rêve d’étoile. Disney Channel s’est lancé en 2018 dans une série dansé-fantastique avec Léna, Rêve d’étoile. Le pitch : Léna, une jeune danseuse du Paris de 1905, est projeté dans le monde d’aujourd’hui à l’École de Danse de l’Opéra de Paris. Coproduite par l’institution, la série veut aussi donner un aperçu de la vie des Petits rats d’aujourd’hui, dont certains font d’ailleurs de la figuration et assurent les belles scènes de danse. Du fantastique, de la passion, des rivalités comme des amitiés, le tout porté par une jeune actrice Made in Disney : il y a tous les ingrédients pour séduire les plus jeunes.

Léna, rêve d’étoile

La série sombre : Flesh and Bones. Cette mini-série en huit épisodes, produite en 2015, se déroule dans le milieu de la danse à New York, au coeur d’une célèbre compagnie de ballet. Claire Robbins, jeune danseuse talentueuse mais au lourd passé, y fait son entrée. L’ambiance se veut volontairement sombre, parfois glauque dans ses relations entre les personnages, même si la danse y est en soi bien traitée : Ethan Stiefel en a été consultant et tout le casting est composé de danseurs et danseuses pros. Et Sarah Hay, danseuse au Ballet de Dresde, crève l’écran dans le rôle de Claire Robbins. Le long ballet du dernier épisode reste aussi l’une des meilleures scènes de danse du petit écran. À réserver à un public adulte toutefois.

La série so US : Hit the Floor. Pas de ballets ou d hip hop dans cette série, mais les coulisses de la troupe de danse Devil Girls à Los Angeles, des cheerleaders (les pom-pom girls) d’une célèbre équipe de basket. Au ton plus adulte, mêlant jalousie, ambition, intrigue policière et scènes de danse très bien faites et efficaces, l’on y suit Ahsha Hayes, toute nouvelle de la troupe qui doit s’y faire une place (en DVD). 

La série Broadway : Smash. Les fans des comédies musicales n’ont pas manqué cette série en deux saisons de 2012, qui plonge au coeur des coulisses de Broadway. Julia Houston et Tom Levitt, duo réputé de New York, montent un spectacle autour de Marilyn Monroe. Mais qui d’Ivy, fille d’une star de Broadway qui peine à faire son chemin, ou de Karen la jeune novice débarquant de sa province, aura le rôle tant convoité ? Des répétitions au casting, de la première en scène aux Tony Awards, Smash mêle les coulisses du spectacle vivant aux intrigues amoureuses et guerres d’ego. Avec toujours de superbes numéros de danse à chaque épisode, un casting de haut vol et quelques stars de Broadway. À savourer.

Smash

La série pop :S club 7. La fin des années 1990 et le temps des boys bands ! Même s’il comprend quatre chanteuses sur ses sept membres, le groupe S club 7 répond en tous points à ce que l’on attend d’un groupe de pop américain de l’époque. L’ensemble et la série ont été créées ensemble. Mais si le premier a connu un gros succès, dans la série, les sept artistes enchaînent les galères, les hôtels miteux, les mauvais plans et les producteurs véreux. Ce qui n’altèrent ni leur bonne humeur ni les scènes de danse et chant présentes à chaque épisode (en DVD).

La série biopic : Fosse/Verdon. Grand chorégraphe de Broadway dans les années 1960, Bob Fosse a signé entre autres Chicago. Sa femme Gwen Verdon, danseuse et actrice, a créé la plupart des rôles des spectacles de son mari. La série retrace leur relation tumultueuse, aussi bien amoureuse qu’artistique, entre deux fortes personnalités de la scène. L’occasion aussi de se plonger dans les coulisses des grands musicals de Bob Fosse. 

 




 

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