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Revue de presse dansée – S20-21 EP03

Critiques, reportages, points de vue… Ce qui s’est passé dans la presse cette semaine.

 

Nouvelles du Ballet de l’Opéra de Lyon

Le Ballet de l’Opéra de Lyon est l’uns des premiers à faire sa rentrée, avec son programme de solos Danser encore (chronique à venir très vite sur DALP). Philippe Noisette des Échos retient particulièrement le solo de Jan Martens pour Kristina Bentz, « une déflagration chorégraphique« , et celui de Ioannis Mandafounis pour Yan Leiva, tandis que James des Balletonautes est séduit par l’ensemble : « Danser encore n’échappe pas à la règle de la distanciation mais s’en émancipe intelligemment, en faisant de sept solos l’occasion d’autant de rencontres entre chorégraphe et interprète« .

Une interview de Julie Guibert, la nouvelle directrice de la compagnie, est à retrouver sur ScèneWeb : « Lyon, son opéra et son ballet, ont toujours été du côté de l’audace« .

Period Piece de Jan Martens pour Kristina Bentz

Critiques

John Neumeier a monté une nouvelle pièce pour son Ballet de Hambourg, Ghost Light, inspirée par le confinement et la crise sanitaire. The Arts Desk applaudit : « It’s about how the dancers of Hamburg Ballet dealt with the body-blow to their working practice, the apparent end to all their dreams« .

En France, du côté des festivals, L’Oeil d’Olivier salue une « soirée hommage nécessaire au devoir de mémoire ! » pour la reprise de So Schnell de Dominique Bagouet. Quelques chroniques du Temps d’aimer sont aussi à retrouver dans L’Humanité – « La chorégraphe Nach est la grande surprise du premier week-end » pour Muriel Steinmetz -, et ConcertClassic – « Une tension générale mais un résultat vigoureux, ardent, avec de hauts moments de grâce » pour Jacqueline Thuilleux.

Enfin côté librairie, tout comme DALP, Benjamin Roure de Télérama est enthousiaste sur la bande dessinée Tanz de Maurane Mazars, qui « recèle une ambition narrative et une maîtrise graphique rares« .

Tanz de Maurane Mazars

Reportage et rencontres

Le Figaro explique le beau travail de Dominique Brun autour des reconstructions de ballets de Nijinski… et Nijinska, sa soeur que l’on oublie trop vite. Ce même journal a assisté aux répétitions de La boxeuse amoureuse avec Marie-Agnès Gillot, Souleymane Cissokho et Arthur H, tout comme France Inter. Le spectacle, filmé à la Seine musicale, est à revoir sur Arte Concert.

ScèneWeb fait part d’une réflexion entamée à l’Opéra de Paris autour de la discrimination raciale, pour lutter contre des propos qui ne sont plus acceptables ou les quelques difficultés matérielles (manque de chaussons à la couleur de sa peau, de produits de maquillage, etc.) auxquelles peuvent être confrontés les artistes racisé.e.s. La Voix du Nord s’intéresse pour sa part à la reprise des cours de danse à l’école du Ballet du Nord : « Mieux vaut ces restrictions que pas de danse du tout« .

Côté rencontres, Le Monde dresse un portrait de Kaori Ito, à l’affiche de pas moins de six spectacles cet automne, « j’ai senti plus que jamais que le lieu du théâtre est nécessaire pour tous, que l’art et la culture sont des produits de première nécessité« . Boris Charmatz est à réécouter sur France Culture à l’occasion de son portrait au Festival d’automne : « C’est comme si le virus avait attaqué la danse en premier lieu« . Emanuel Gat raconte sur cette même radio la création de sa nouvelle pièce LOVETRAIN 2020.

La boxeuse amoureuse – Souleymane Cissokho et Marie-Agnès Gillot

La difficulté du monde des théâtres

La reprise des chroniques de spectacles et des reportages en coulisse ne fait pas oublier les terribles difficultés que subit le spectacle vivant. Les Échos se penche ainsi sur la délicate situation des théâtres privés, « 65 % des artistes qui devaient monter sur scène à la rentrée ne le feront pas« , tout comme Le Figaro, « La France compte 230 salles dont la moitié pourrait ne pas se relever de la crise« . Dans ce même journal, l’on apprend avec tristesse que le Cirque Plume est contraint d’annuler la tournée d’adieux, « L’épidémie nous condamne à finir dans la brume pandémique. Le Cirque Plume ne meurt pas en ces jours, il achève sa carrière« . C’est également dans ce quotidien que l’on suit la reprise parfois compliquée dans le monde de la danse, avec des spectacles et répétitions perturbées par des danseurs et danseuses positives à la Covid19.

Enfin à l’étranger, le New York Times nous raconte New York privée de spectacles, avec de nombreux témoignages d’artistes, technicien-ne-s et producteurs/productrices de théâtre.

 



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