Danse avec les stars, le débrief – S11, les quarts de finale
La musique qui fait peur, le « tatataaaam » annonciateur, les « On va tout donner » et autres « C’est la pression » : pas de doute, les quarts de finale de la onzième saison de Danse avec les stars ont démarré. Désormais, le jury n’a plus qu’un rôle consultatif, c’est le public qui a tous les pouvoirs et éliminera deux couples. On craint le pire ? Même pas ! Le niveau est encore monté d’un cran et les résultats ont fait moins de scandale que le récent Concours de promotion. Toutes les filles ont sorti les robes à paillettes, Denitsa est en rose Barbie et Chris a sorti la veste couleur couverture de survie. Même François a laissé tomber le simple t-shirt. Les quarts de finale, ça ne rigole plus, place au débrief !
Tayc et Fauve Hautot – Un chacha et une valse
Whaou whaou whaou ce chacha on fire pour démarrer ce prime ! On ne connaissait pas Tayc en début de saison mais il nous avait clairement tapé dans l’œil. Et le chanteur n’a pas déçu ! Il a non seulement gardé son groove, mais a énormément gagné en technique. Ce chacha était au top, avec les hanches qu’il faut, le piquant, la rapidité, malgré une chorégraphie de haut niveau. Fauve éclaire le parquet mais Tayc ne se fait pas oublier pour autant ! Une danse vraiment sympa à regarder, qui donne envie de danser dans son salon. Tayc peut-il titiller Bilal pour la coupe ? Il le montre lors de sa deuxième danse, une valse, pour le coup très loin de son univers. « Danse comme si tu étais sur un nuage » et autre « Je veux que l’on soit comme des petits oiseaux« , demande Fauve. Eh bien… Ce n’était pas mal du tout ! Sans renier non plus son groove et son énergie, Tayc a joué le jeu de la valse, de la retenue, du cadre et du trois temps dans une chorégraphe ciselée pour lui, avec notamment un très joli travail de bras. L’on sentait que ce n’était pas sa totale zone de confort, mais les efforts globaux sont à noter. Et au final, ce fut un bien joli moment de danse. Fauve toujours sublime, mais faut-il le préciser ? Ça passe pour le couple qui accède logiquement à la demi-finale, et devient sérieusement en lice pour l’emporter après ce prime.
Aurélie Pons et Adrien Caby – Un American Smooth
On n’aurait pas parié sur Aurélie Pons en début de saison. Mais l’actrice n’a pas volé sa place en quart de finale, avec de gros progrès au fil des semaines. Et cet American Smooth en était bien représentatif. Bien sûr, techniquement, Aurélie ne rivalise pas avec d’autres. Mais la comédienne est libérée sur le parquet, radieuse, faisant passer beaucoup d’émotions. On la sent tout simplement heureuse de danser, plus à l’aise dans son corps et ses mouvements. Et c’est cette mentalité que l’on recherche dans cette émission. Le couple manque peut-être un peu de passion, mais la performance reste harmonieuse. Jean-Paul Gaultier répète tout ce que dit Denitsa, certains n’ont pas fait autant de progrès. Chris reste sévère : public entends-tu le message ? Le couple dernier du classement n’a pas le droit à une deuxième danse, mais n’a pas à rougir cependant.
Michou et Elsa Bois – Une danse contemporaine
Michou version 13 ans, c’est collector. Mais rassure-toi Michou : on était tous et toutes comme toi au même âge ! Dans sa danse contemporaine, le youtubeur fait preuve de beaucoup de sincérité, sans en faire trop. Même si l’on a parfois l’impression qu’il montre un peu toujours la même chose au fil des primes. Et si on aime beaucoup Elsa Bois, elle semble toutefois un peu moins imaginative pour des chorégraphies contemporaines. Tout cela donnait une performance très jolie en soi et agréable, mais qui manquait un peu de surprise et d’inventivité. Et avec le niveau en face, c’est un peu compliqué. Le couple est d’ailleurs directement au rattrapage, sans deuxième danse, logique.
Dita von Teese et Christophe Licata – Une samba et un jive
Merci au portrait pour la phrase désormais culte de Christophe Licata : « You gain your hip like Flamand rose« . Mais cela ne semble pas détendre Dita von Teese, plutôt stressée après une semaine d’absence. Le début de la samba est d’ailleurs assez poussif et raide du côté de l’effeuilleuse. Mais aidée par son partenaire attentif, elle reprend ses marques au fur et à mesure de la performance. Et l’ensemble était plutôt sympa, même si l’on sentait un peu trop qu’elle n’était pas dans sa zone de confort malgré un très beau travail technique. Serait-on trop dur avec Dita après son début de saison tout feu tout flamme ? Denitsa est sur la même longueur d’onde que nous. Et merci pour son cours de mouvement de hanches ! Pour la deuxième danse, OMG la bande-son, J’irai où tu iras de Céline Dion, laissez-moi faire du karaoké sur la table de mon salon ! J’étais à peu près aussi déchaînée que Christophe Licata sur le parquet qui s’est lâché comme un fou, pour vous donner un aperçu de ce qu’ont pu voir mes voisins. À tel point que Dita, bien, je ne l’ai pas beaucoup vue. Oui, elle était en place, elle envoyait de la technique, mais niveau état d’esprit et énergie, on n’y était pas tout à fait. Malgré un niveau très haut, Dita von Teese nous laisse un tout petit peu sur notre faim. Mention spéciale pour le coup de main au lasso rose tout de même !
Bilal Hassani et Jordan Mouillerac – Une danse contemporaine et un paso doble
Avant tout, il faut voir le portrait d’avant-danse de Bilal. Sur la virilité obligée des hommes, le coming-out, sa perruque qui lui sert d’armure. Perruque qu’il a enlevée pour la première fois sur le parquet. Bilal Hassani était tel qu’il est, avec une sincérité puissante, une émotion désarmante, une technique percutante. Jordan Mouillerac a su le seconder, l’épauler, lui ciseler une chorégraphie sur-mesure. Comme dit Denitsa (qu’on aime beaucoup décidément sur ce prime), l’important n’est pas de gagner mais de marquer les esprits. Au-delà des performances qui font tellement plaisir à voir et qui sont tellement bien dansées, il faut dire à quel point il est important que des personnalités comme Bilal soient là, dans un show grand public. Pour sa deuxième danse, Bilal Hassani revient à ses perruques et son maquillage, mais à l’ego un peu titillé après deux primes un peu plus en demi-teinte. Une petite piqûre qui a fait du bien : Bilal Hassani et Jordan Mouillerac ont proposé une performance tout simplement whaou avec un paso doble original et vraiment show. C’est pour ça que l’on aime DALS ! Et c’est parti pour la demi-finale, on se régale d’avance.
Face-à-face et résultats
Aurélie Pons et Adrien Caby, Michou et Elsa Bois, et Dita von Teese et Christophe Licata se retrouvent en face-à-face, avec cette semaine un tango. Une performance à l’image du prime et qui rend le résultat logique. Les trois couples n’étaient pas forcément dans leur meilleur élément sur cette danse latine, et la différence avec les deux couples déjà en demi-finale était tout de même flagrante. Mais chacun a donné le meilleur. Dans cet exercice, l’on a d’abord retenu Michou et Elsa, puis Aurélie Pons qui a vraiment fait d’immenses progrès de semaine en semaine. Christophe Licata était en fire, mais Dita von Teese semblait fatiguée. Comme la fin de l’aventure ? Après l’habituel moment de malaise avec l’apparition de l’huissier de justice, qui visiblement n’arrive plus à parler une fois qu’il met un pied sur le plateau malgré les blagues de Camille Combal, place aux résultats. Michou est le premier sauvé par le public, suivi par… Aurélie Pons, décidément très appréciée par les téléspectateurs et téléspectatrices. Ce sont donc Dita von Teese et Christophe Licata qui quittent l’émission. Et sans regret. Si la performance était au-dessus techniquement, elle a montré lors de ce prime ses limites, alors que ses deux adversaires ont fait preuve d’une belle évolution. Même si, pour les deux rescapé.e.s, une place en finale sera difficile face aux bombes Bilal et Tayc. Rendez-vous la semaine prochaine pour les demi-finales.
Pascale Maret
J’ai fait une nouvelle tentative pour regarder cette émission (dont j’avais vu seulement le premier « épisode »), mais je n’accroche pas du tout. Les quelques moments de danse réussis sont noyés sous le kitsch des tenues et des décors, les présentations ou « reportages » inintéressants sinon imbéciles, et des coupures publicitaires interminables. Le concept même de l’émission me paraît incompréhensible et sans intérêt: je préfèrerais de beaucoup voir danser des pros entre eux que ces « stars » (toutes inconnues de moi, j’avoue) plus ou moins douées. Mais bon, je ne suis pas obligée de regarder, n’est-ce pas ? Je m’abstiendrai définitivement.