François Alu nommé Danseur Étoile – Retour sur son début de carrière
François Alu a été nommé Danseur Étoile de l’Opéra de Paris le 23 avril dernier, lors d’une représentation de La Bayadère de Rudolf Noureev. À 28 ans, il se voit ainsi consacré au sommet de la hiérarchie de la compagnie parisienne. L’occasion de revenir sur son riche début de carrière et de fouiller dans nos archives pour retracer son parcours, de son entrée à l’École de Danse à sa nomination d’Étoile, le tout ponctué par les cinq interviews que nous avons effectuées avec lui durant ces années.
Né le 3 décembre 1993 dans le Cher, François Alu grandit à Fussy. Il démarre la danse enfant, dans l’école de danse de sa mère. C’est en découvrant un documentaire sur Patrick Dupond, vers 8-9 ans, qu’il se prend de passion pour la danse classique. À dix ans, il entre en tant que petit stagiaire à l’École de Danse de l’Opéra de Paris, en janvier 2004, alors que Élisabeth Platel vient tout juste d’en prendre la direction. François Alu y suit une scolarité sans faille, gravissant toutes les divisions, en finissant chaque année premier de son examen annuel. Au printemps 2010, alors qu’il est en première division, le danseur se fait déjà remarquer lors du spectacle de l’École, dans Piège de Lumière de John Taras ou Sept danses grecques de Maurice Béjart. Quelques semaines plus tard, le 29 juin, François Alu intègre le Ballet de l’Opéra de Paris à l’issue du concours interne, là encore à la première place. Il est reçu en même temps que Emma d’Humières (qui a depuis quitté la compagnie), Amélie Joannidès et Florent Melac. Faisaient aussi partie de sa division Mathieu Contat, Nicolo Balossini ou Ambre Chiarcosso, recrutés depuis dans la compagnie, ainsi que Neven Rtimanic, devenu un pilier du Ballet de l’Opéra de Bordeaux. L’on peut aussi noter que, alors que François Alu est en dernière année, toute une jeune génération de danseurs masculins est en train d’émerger à Nanterre, dans le sillage du danseur berrichon : Germain Louvet ou Hugo Marchand sont à ce moment-là en seconde division, Antoine Kirscher et Simon Le Borgne en troisième, Pablo Legasa en quatrième ou Paul Marque en cinquième division.
François Alu entre dans la compagnie en septembre 2010, en tant que Quadrille, alors sous la direction de Brigitte Lefèvre. Comme tout le monde, il démarre d’abord par des remplacements. Mais en dehors, le danseur commence à se faire remarquer lors de galas, notamment au sein de la compagnie Troisième étage de Samuel Murez. Il y danse notamment le si virtuose et théâtral solo Les Bourgeois de Ben van Cauwenbergh. En 2011, lors de son premier Concours de promotion, nombreux sont ainsi déjà à le citer pour nos traditionnelles tendances du public. Le danseur passe en effet Coryphée en novembre 2011, se faisant remarquer dans Napoli d’Auguste Bournonville (variation imposée), et déjà en Solor en variation libre, avec le solo de l’acte II. 2012 marque le début du frémissement de sa carrière. Sur scène, il commence à avoir sa chance. Son premier rôle ? L’Idole Dorée dans La Bayadère au printemps 2012, lors d’une matinée dont les Balletomanes se souviennent encore, réunissant les, à l’époque, jeunes talents Héloïse Bourdon (Nikiya) ou Sarah Kora Dayanova (Gamzatti), autour de l’Étoile Stéphane Bullion (Solor). François Alu danse quelques mois plus tard le personnage d’Alain, clown triste et absurde de La Fille mal gardée de Frederick Ashton. Et c’est dans ce rôle qu’on le voit pour la première fois chez DALP : « Il est là, il est sur scène, il est soliste, et c’est tout simplement la chose la plus naturelle du monde. Il y a la technique, et puis il y a aussi le don de savoir accrocher tous les regards sans faire le moindre dégagé« . Et de lui attribuer la Plume d’or de la révélation masculine.
Le danseur enchaîne : il reçoit le Prix AROP de la Danse, le Prix du Cercle Carpeaux et le Prix Danza & Danza. En novembre 2012, il est promu Sujet, avec une superbe Mazurka d‘Études et la variation de Solor (et oui, toujours !) de l’acte III. Notre commentaire de l’époque ? « Comment décrire le petit murmure qui a parcouru la salle à la fin de la Mazurka de François Alu…[…] Sa variation était un pur régal, tout simplement. Techniquement, ce n’était pas qu’il n’y avait rien à redire, c’est qu’il s’envolait à chaque pas. Et que cette incroyable aisance est portée par un charisme flamboyant, un vrai sens de la musique et une joie de danser irrésistible« . L’on peut d’ailleurs suivre sa préparation à ce concours dans le documentaire La Danse à tout prix, diffusé quelques semaines plus tard et suivant quatre jeunes talents du Ballet de l’Opéra de Paris : Héloïse Bourdon, Arthus Raveau, Léonore Baulac et François Alu.
C’est également à ce moment-là que le danseur goûte à son tout premier rôle, et pas des moindres : celui de Basilio dans Don Quichotte, l’un des plus difficiles du répertoire. Et dans des conditions pas évidentes, en remplaçant en dernière minute un danseur blessé, avec Mathilde Froustey puis Alice Renavand. La première nous avait raconté cette incroyable matinée : « François Alu n’avait jamais répété en scène, il n’avait jamais filé le ballet en entier […] Il ne se rendait pas compte, c’est un mur ce ballet, il faut le filer et le filer […] Mais il a une force en lui incroyable et un peu d’inconscience de la jeunesse« . Chez DALP, nous avons vu sa prestation avec la deuxième et avions été conquis par son grain de folie et ses facilités. « Il n’a que 19 ans, mais donne déjà l’impression de danser ce rôle depuis longtemps tant c’est maîtrisé. Les sauts s’envolent, les pirouettes sont délicieuses. Chaque geste est pensé, voulu, réfléchi, la virtuosité n’est jamais là sans raison. Dès qu’il arrive sur scène, avant même de faire un pas, son enthousiasme est communicatif ». Et de leur adresser, à la fin de la saison, la Plume d’or du Ballet classique.
Désormais Sujet, François Alu a droit à de belles opportunités. En 2013, il danse ainsi le Chef des brigands dans Carmen de Roland Petit. En dehors de l’Opéra, il noue toujours une forte relation artistique avec Samuel Murez et sa troupe 3e Étage. Chorégraphe, ce dernier crée pour le danseur des solos uniques. « On a créé un court solo qui fait peur à tout le monde parce que personne d’autre que lui ne peut le faire. Il fait plein de pas bizarres. Pour le coup, il est tellement en dehors du moule que chaque fois qu’on part en création, on part sur des tangentes. Il a des capacités énormes…« , racontait ainsi Samuel Murez pour son formidable spectacle Désordres, montré là encore en 2013. C’est lui aussi qui coache François Alu pour son dernier Concours de promotion, pour sa variation libre plutôt originale (Le Fantôme de l’Opéra de Roland Petit). Avec Albrecht en variation imposée, François Alu passe Premier danseur, en deuxième place, devancé par Arthus Raveau. Depuis qu’il est entré à l’École de Danse, le danseur n’aura donc raté aucun examen, passant systématiquement dans la classe ou le grade supérieur… Et ce Concours pour passer Premier danseur fut le seul où il n’arriva pas premier.
Quelques semaines plus tard, en décembre 2013, il marque dans l’Oiseau bleu dans La Belle au bois dormant (« Il fallait le voir sur scène, même quand ce n’était pas son tour, sa façon de bouger les bras comme des ailes qui se déploient. Chez lui, la virtuosité prend tout son sens car constamment portée par une formidable intelligence du mouvement« ). Puis 2014 marque l’enchaînement de rôles importants : le danseur Brique de Dances at a gathering de Jerome Robbins, Frollo dans Notre-Dame de Paris de Roland Petit (« D’une force incroyable, il construit un personnage glaçant, ivre de pouvoir, dont le ballet ne fait que raconter sa chute« ), soliste dans Le Palais de Cristal de George Balanchine (« Ses pirouettes se font par dix sans jamais oublier l’élégance, ses sauts semblent ne jamais devoir s’arrêter, le tout sans jamais oublier qu’il fait partie d’un ensemble« ), Basilio à nouveau lors d’une tournée au Japon. François Alu fait aussi partie de la création Daphnis et Chloé de Benjamin Millepied, le futur directeur de la Maison, qui lui propose une chorégraphie à la mesure de ses capacités avec le rôle de Bryaxis (« Il apporte au personnage toute son originalité« ).
La saison suivante marque un tournant pour François Alu. Il s’agit des dernières semaines de direction de Brigitte Lefèvre, qui l’a recruté et l’a fait monter à toute vitesse dans la hiérarchie. L’on murmure – déjà – qu’elle pourrait le nommer Étoile avant son départ. Le danseur a d’ailleurs droit à la si virtuose Mazurka d’Études de Harald Lander lors de la soirée d’ouverture de saison (« Comment ne pas avoir ce petit frisson quand il bondit dans la Mazurka, droit dans les yeux du public annonçant bien la couleur ?« ). Mais le danseur est encore jeune et Brigitte Lefèvre quitte la Maison en le laissant Premier danseur, mais clairement promis à un brillant avenir. L’arrivée de Benjamin Millepied sonne bien pour le danseur : leur travail sur Daphnis et Chloé semblait intéressant et le nouveau directeur indique clairement qu’il veut faire monter et évoluer une nouvelle génération d’artistes. C’est aussi à ce moment-là que François Alu commence à se faire connaître médiatiquement. Sauf que les deux hommes ne s’entendent pas forcément et le jeune danseur ne fait pas partie du groupe de danseurs et danseuses mis en avant par Benjamin Millepied, notamment dans sa pièce Clear, Loud, Bright, Forward (septembre 2015).
Néanmoins, François Alu n’est en rien oublié des distributions. Durant la saison 2014-2015, il danse peu de dates, mais a droit à des prises de rôles importantes, dans des genres très différents. Il danse ainsi le rôle principal de Djemil dans La Source (« Le danseur en fait un personnage très attachant, nourri d’une certaine candeur, volontaire aussi« ), le si convoité Siegfried dans Le Lac des cygnes (« Il n’est pas un prince naturellement. Mais il a l’intelligence pour trouver des attitudes et une expression qui compensent« ) ou Colas dans La Fille mal gardée (« Son aisance scénique n’a d’égale que l’intelligence malicieuse de son interprétation. Car son jeu est teinté d’autodérision comme pour prendre le public à partie« ), mais aussi des rôles de caractère comme Iñigo dans Paquita ou l’ambigu Lescaut dans L’Histoire de Manon. En parallèle de son travail à l’Opéra de Paris, François Alu continue sa riche collaboration avec Samuel Murez et 3e Étage, en montant notamment son propre spectacle. C’est à cette occasion que nous l’avions rencontré pour la première fois. Le danseur évoque déjà quelques conflits avec les répétitrices et répétiteurs de l’Opéra de Paris, qui bloquent souvent son envie de liberté dans ses interprétations : « La liberté n’est pas forcément présente à l’Opéra, et je pense que c’est important de ne pas avoir peur de se l’octroyer. Quand on croit profondément à ce qu’on fait, il faut aller au bout des choses » […] Dans les versions des ballets que nous avons à l’Opéra, il n’y a pas forcément la place pour mettre toute cette technique. Je m’y octroie la liberté d’y rajouter ma spécialité technique, ce qui passe souvent très mal auprès des maîtres de ballet, mais plutôt bien auprès du public. C’est pour le public que je fais ça, pas pour ceux qui me font travailler. Je danse pour donner du plaisir aux gens, du rêve. Je ne suis pas là pour exécuter les ordres. Je ne suis pas un militaire, je suis un artiste« .
Malgré les difficultés en interne auxquelles le danseur peut se trouver confronté, il marque une belle évolution lors de cette saison. Danseur fougueux, il apprend à soigner son partenariat, son jeu avec les autres et le reste du groupe. Il est ainsi frappant, en septembre 2015, de se rendre compte des progrès du danseur en tout juste un an, alors qu’il danse Thème et variations de George Balanchine. Sa danse est policée, plus soignée, plus ouverte à ses partenaires de scène, sans jamais perdre sa fougue et son engagement théâtral qui sont sa marque de fabrique. À ce moment-là, la nomination d’Étoile ne semble décidément pas bien loin. Surtout quand, quelques semaines plus tard, François Alu est titulaire du rôle de Solor dans La Bayadère, aux côtés de Myriam Ould-Braham. Leur première est particulière, avec cette électricité dans l’air et une osmose magnifique en scène pour sa prise de rôle. Ce soir, cela sent la nomination… Le public y croit, peut-être que lui aussi. Mais Benjamin Millepied n’est visiblement pas là. Une demande de nomination aurait couru sur cette série, refusée par Stéphane Lissner. Une chance de passée qui pèsera lourd pour la suite.
Car deux mois plus tard, en février 2016, Benjamin Millepied quitte la Direction de la Danse à la surprise générale, remplacée, toujours de façon surprenante, par Aurélie Dupont, magnifique ancienne danseuse mais qui n’a aucune expérience ni formation de direction. Et entre Aurélie Dupont et François Alu, cela ne passe pas. Trop d’ego, de prise à partie, d’obstination tout simplement ? Pour le danseur, c’est une mise au placard parfois violente. Alors qu’il avait droit à de nombreux premiers rôles, il doit désormais se contenter des seconds ou pas de trois, comme dans la série de Giselle de juin 2016. Des distributions pas anormales en raison de son grade (Premier danseur tout de même) mais qui ne montrent pas franchement l’envie de le valoriser. Pourtant, le danseur sait se faire remarquer, comme dans le rôle de Mercutio quelques semaines plus tôt (« François Alu écrase la scène de sa présence et de son engagement théâtral en Mercutio« ).
Commence alors pour le danseur quatre saisons en ambivalence. Il est distribué sur les très attendues créations Blake Works 1 de William Forsythe – l’occasion pour DALP de rencontrer une nouvelle fois le danseur à propos de cette rencontre – ou The Season’s Canon de Crystal Pite, qui lui concocte un solo sur-mesure. Mais les grands rôles où il a brillé – Basilio, Solor, Siegfried – lui sont désormais interdits, au profil de danseurs parfois moins gradés que lui. Germain Louvet, puis Hugo Marchand et quelques années plus tard Paul Marque, sont nommés Étoiles, le laissant de côté. François Alu continue cependant d’imprimer sa patte en scène. En Rothbart ainsi, en 2016 et 2019 (« François Alu a su imprimer de sa marque le rôle sombre de Rothbart, montrant une fois de plus toutes ses qualités d’interprète. Quoiqu’il danse, le public ne parle que de lui à la sortie« ). Il marque dans Rubis de George Balanchine avec un duo inattendu avec Valentine Colasante (« Le duo du soir Valentine Colasante/François Alu est une petite merveille« ), reprend avec panache le rôle de Bryaxis dans Daphnis et Chloé. C’est pendant cette période que DALP rencontre à nouveau le danseur, en 2017, lors d’un gala et alors qu’il prépare son spectacle Hors Cadre. Le danseur évoque cette période compliquée sans détour. « On ne peut pas faire partie de la ligne artistique de chacun.e, cela je l’entends, même si cela peut être décevant. Je fais tout pour ne pas rester replié sur moi-même même si ce n’est pas évident tous les jours… Je me dis que c’est un moment plus difficile pendant lequel il faut continuer à travailler, à créer, à innover« .
Le chemin chaotique continue. Il est titulaire à l’été 2018 du rôle de Colas dans La Fille mal gardée avec Alice Renavand, un duo là encore truculent et une soirée qui sonne, une fois de plus, comme une non-nomination. En novembre, il brille lors d’une soirée Jerome Robbins, à la fois dans le pétillant Fancy Free (« Ce dernier a naturellement le style Fancy Free, par son talent pour la comédie comme son sens inné du show« ) que dans le magnifique solo A Suite of dances (« Il a su montrer ce ballet sur toutes ces facettes, y compris dans son aspect pastiche« ) où il commence à aborder son nouveau look capillaire. Il fait rire dans le rôle du Producteur dans Cendrillon, mais aussi dans l’Acteur-vedette, une fois de plus, une non-nomination.
La saison 2019-2020 est une autre étape dans la carrière du danseur, plus dans la rupture désormais avec l’institution. En décembre, il danse Béranger avec panache dans Raymonda, mais les grèves le privent du rôle d’Abderam. Sa dernière fois sur scène avec l’Opéra de Paris a lieu en février 2020, sur Les Quatre tempéraments de George Balanchine. C’est ensuite le confinement. Pendant ces semaines de fermeture, François Alu retourne chez lui mais ne reste pas les bras ballants. Il monte des vidéos, des projets pour la Croix-Rouge et clame son envie de danser Solor quelques mois plus tard. Mais il n’est pas titulaire du rôle de cette triste série, qui n’a pu voir qu’une représentation se jouer et uniquement en ligne, marquée cependant par la nomination d’Étoile de Paul Marque, un ami de François Alu.
François Alu, lui, n’est sur aucun des projets de l’institution. Pendant deux ans, il n’apparaît ainsi plus à l’Opéra de Paris, que ce soit sur les programmes de rentrée sur le proscenium en 2021 que sur les séries de reprises après le confinement, au printemps 2022. Le danseur s’est éloigné de l’institution, dans lequel il ne peut pleinement s’exprimer. En juin 2021, il annonce qu’il prend un congé de six mois, notamment pour rejoindre le jury de Danse avec les stars, aussi pour proposer son propre seul-en-scène : Complètement jetés!. « J’ai besoin de me nourrir de nouvelles expériences, de rencontres. J’aime cette effervescence. Je n’ai pas envie de me poser« , nous raconte-t-il juste avant de commencer l’émission. Doucement, le danseur semble se préparer à un départ. Et la vision de son spectacle, où il met en scène ses névroses et semble régler ses comptes avec l’Opéra de Paris, semble aller dans ce sens (« Ce spectacle d’une forme inédite est virtuose, drôle et généreux, à l’image du danseur François Alu. Même si persiste, au tomber de rideau, une certaine mélancolie face à un tel talent délaissé par son institution« ). En janvier 2022, pas de nouvelle de l’artiste, qui avait annoncé devoir discuter avec la direction. Alors quelle surprise quand son nom apparut sur la liste des titulaires du rôle de Solor, opportunité qu’on lui refusait depuis six ans !
Après de si nombreuses années d’attente et de multiples rebondissements, dont tout le monde se serait tout de même bien passé, François Alu a accès enfin au titre de Danseur Étoile, le 23 avril dernier. Pas question cependant pour l’article de renoncer à sa liberté. Son spectacle Complètement jetés ! continue jusqu’en juin, un peu partout en France. En attendant la suite.
FRANCOISE FAUCHET
Il était temps de nommer un tel danseur étoile.
Les différents directeurs n’ont pas eu le courage de nommer un caractère affirmé et une technique parfaite.
Je le félicite sincèrement de sa paptience
Rabaey michéle
Francois Alu est précisément cette excellence dont parlent beaucoup certaines directions de l’opéra mais il semblerait que ce qu’ils appellent l’excellence ne soit qu’une bonne copie répétée mille fois alors que la véritable excellence est dans l’originalite, l’authenticité et la créativité individuelle.
Espérons que l’opéra a compris enfin ce qu’est un véritable artiste