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Concours interne de promotion 2023 – Les prix officieux

Le Concours interne de promotion 2023 du Ballet de l’Opéra de Paris a eu lieu le 9 novembre pour les danseuses et le 10 novembre pour les danseurs. Comme les promus et promues ne sont pas les seules à nous avoir marqués, nous rajoutons aux résultats nos Prix officieux, en toute subjectivité et humour, comme il est de tradition sur DALP.

 

Le Palais Garnier

 

Prix virtuosité qui a du sens : Saki Kuwabara pour son superbe Concours dans son ensemble.

Prix Forsythe : Lucie Devignes et son In the middle qui décoiffe. 

Prix Balanchine : Camille de Bellefon et son Émeraudes si inspiré.

Prix Robbins : Victoire Anquetil avec un Other Dances si musical et vivant.

Prix école française : Hortense Millet-Maurin pour Célébration de Pierre Lacotte dansé sans faute, et il faut le faire.

Prix Lifar : Elizabeth Partington et sa Sérénade de grande classe.

Prix Noureev : Keita Bellati et sa variation de Roméo tarabiscotée qu’il a tout de même réussi à rendre désarmante de naturel.

Prix musicalité : Chun Wing Lam pour l’ensemble de son oeuvre.

Prix de l’engagement artistique masculin : Enzo Saugar et son fascinant Oiseau de feu.

Prix de l’engagement artistique féminin : Laure-Adélaïde Boucaud pour sa Mort du cygne, qui n’était certes pas parfait, mais ce fut le seul moment où nous sommes vraiment sortis de l’ambiance du Concours.

Prix du grand jeté : Katherine Higgins et sa diagonale de Paquita. 

Prix contemporain : Adèle Belem reprenant Alan Lucien Øyen. Et pas uniquement parce qu’elle fut la seule personne sur ces deux jours à avoir choisi une variation contemporaine en libre.

Prix de la révélation masculine : Lorenzo Lelli, qui a cartonné pour son tout premier Concours.

Prix de la révélation féminine : Diane Adellach, pas promue mais à suivre de près.

Prix de la variation imposée : Tchaikovsky Pas de Deux des Quadrilles homme. On veut Balanchine tous les ans !

Prix de la variation ingrate : Donizetti de Manuel Legris, même si Nicola Di Vico a réussi à en faire quelque chose.

Prix du plus beau costume féminin : le tutu de la sixième Fée de La Belle au bois dormant de Laudeline Schor, coiffant au poteau tous les tutus de Raymonda.

Prix du plus beau costume masculin : celui du Grand Pas classique dessiné par Chanel et recyclé pour à peu près toutes les variations libres.

Prix du costume assumé avec panache alors que difficilement assumable : la toge façon Dieu grec de l’Automne par Aurélien Gay, qui y va à fond, et tant mieux.

Prix du ballet que l’on veut revoir : In the Middle, somewhat elevated de William Forsythe ! Et bien sûr The Four seasons de Jerome Robbins, comme tous les ans.

Prix du Ballet que l’on n’a finalement plus vraiment envie de découvrir : Marco Spada après la variation imposée des Coryphées hommes (à cause de la variation en elle-même, pas de la prestation des danseurs qui ont été bien méritants).

Prix de la classe la plus commentée : les Sujets femmes. Comme chaque année. Même quand elles ne passent pas le Concours.

Prix de la musique qui reste dans la tête : L’introduction de la variation du Corsaire en imposée chez les Quadrilles femmes. Nous sommes toutes et tous arrivés lundi matin au bureau la main gauche sur l’épaule en regardant à jardin.

Prix de l’interprétation musicale : la troisième Valse de Chopin par la cheffe de chant des Coryphées femmes (désolé, je n’ai pas son nom mais je suis preneuse de l’information).

Prix de la musique qui fut la bienvenue : celle de Gershwin pour les deux moments Who Cares?, si appréciable au milieu des Minkus/Verdi/Glazounov

Prix du bravo : à tous les danseurs et danseuses qui sont montées sur scène pendant ces deux jours, quel que soit le résultat !

 




 

Commentaires (2)

  • Mel D

    La chef de chant de la classe des coryphées femmes était la sublime Elena Bonnay… (who else ?)

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  • Elisabeth

    C’est madame Kathy Ernould qui a accompagné tout le concours femmes
    Et monsieur Michel Dietlin pour le concours hommes

    Répondre

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