I’m a Glee addict
Voila, le verdict est tombé, cela devait bien arriver un jour.
Je suis officiellement et complètement addict à la série Glee.
J’avoue, le scénario était totalement fait pour que je tombe dans le piège : une série rigolote, grinçante, avec des bons sentiments juste ce qu’il faut. Et surtout le format : la comédie musicale.
Je suis devenue une Glee addict sans vraiment m’en rendre compte. J’avais entendu parler de cette série depuis déjà pas mal de temps, rapport à l’énorme buzz qu’elle fait aux Etats-Unis depuis septembre dernier. J’avais aussi entendu des avis enthousiastes de personnes bien sous tout rapport niveau bon goût sériesque. Profitant donc de l’accalmie estival, je me suis lancée.
Episode pilote, pas mal du tout. D’emblée, j’adhère au ton grinçant, à ce lycée pourri et à cette bande de loozer. Le lycée, c’est la pire époque de notre vie, et tout téléspectateur ne peut que se reconnaître dans la galerie de personnages. J’aime bien aussi l’ambiance musicale, plutôt pop et Broadway, ça fait du bien au milieu de toute cette veine rock française.
Quelques épisodes plus loin. Sympa, mais presque sans plus. J’ai l’impression que tout est construit de la même façon : Rachel/Will/Finn veut quitter le Glee Club. Heureusement, ils savent retourner dans le droit chemin grâce à l’amitié. Heureusement qu’il y a la bande-son et la so sublime Sylvester.
Sauf que, sans m’en rendre compte, je commençait à fredonner les chansons, à réécouter la version Rehab de ces fourbes de Vocal Adrenaline. Et puis, toujours sans m’en rendre compte, je suis arrivée à l’épisode cinq. Episode classique, Rachel veut quitter la chorale. Et voila que, bonne spectatrice que je suis, je me surprends à verser ma larmichette dans mon pot de glace vanille lors du final.
Et après, il y a eu l’épisode du combat sanglant Will/Sue. Et ensuite, celui des gobelets de soda. Puis je me suis mise à compter le nombre d’épisodes qu’il me restait encore à voir, bien supérieur au nombre de jours avant les vacances. Qu’il fallait donc que j’accélère sérieusement la cadence, parce que je ne pouvais pas partir trois semaines sachant qu’il y avait encore des épisodes en stock.
Pour bien parfaire mon addiction, il y a eu l’épisode spécial Madonna, puis celui spécial Lady Gaga. Et enfin la sublime apparition de Bryan Ryan/Barney Stinson (et je ne parle même pas du final). Depuis, mon appart immeuble quartier résonne des chansons Glee. Avec en bonus, moi en train de danser dessus.
Et pourtant, les scénarios de Glee sont loin d’être révolutionnaire. Mais ils reposent sur quatre éléments forts.
La saison 2 devrait d’ailleurs y remédier. Inutile de dire que je l’attends avec impatience.