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Saison 2015-2016 du Ballet Bolchoï au cinéma – Giselle le dimanche 11 octobre

La saison démarre avec le ballet Giselle, diffusé le dimanche 11 octobre en direct à 17h. Les rôles principaux sont interprétés par Svetlana Zakharova (Giselle), Serguei Polounine (Albrehct) et Ekaterina Shipulina (Myrtha).

Pathé Live a dévoilé la saison 2015-2016 du Ballet du Bolchoï au cinéma. Seulement trois ballets classiques, deux ballets néoclassiques, un ballet inclassable et tout juste un ballet soviétique : des signes de dégel au Bolchoï ? Le « néoclassique » tournoie dans l’ère du temps. Et le théâtre moscovite, jusqu’alors considéré comme étant conservateur, semble s’enrichir d’une veine plus moderne par ailleurs nourrie d’influences étrangères. Les extraits de la nouvelle saison 2015-2016 qui sera diffusée par le réseau Pathé Live annoncent une ouverture audacieuse, en dépit d’un contexte géopolitique tendu.

Ballet-Bolchoi_Path-Live_saison-2015-2016

Giselle, Casse-Noisette et Don Quichotte assurent la continuité avec les saisons retransmises passées. Mais la prépondérance de Youri Grigorovitch, grand chorégraphe soviétique du Bolchoï, s’est atténuée à la faveur des occidentaux John Neumeier (La Dame aux Camélias, 1978) et Jean-Christophe Maillot (La Mégère apprivoisée, 2014). Habile transition entre les deux mondes : le russo-américain George Balanchine sera représenté par son ballet abstrait Joyaux (1967).

J’espère bien sûr que cette brèche dans les traditions du Bolchoï n’ira pas jusqu’à remettre en cause l’omniprésence ô combien délicieuse de Svetlana Zakharova, la sublime Tsarine de la danse. Et la disparition de nos écrans de la charmante Katerina Novikova, en présentatrice et intervieweuse, est naturellement tout aussi inenvisageable.

 

Giselle de Youri Grigorovitch
Dimanche 11 octobre 2015 – Retransmission en direct

La saison cinématographique du Bolchoï s’ouvre en grande pompe avec le ballet Giselle, qui traverse les âges depuis 1841. Tous les éléments du XIXe siècle romantique sont réunis : de longs tutus de tulle blanc, de frêles jeunes filles éthérées, un mariage impossible, l’alliance du naturel et du surnaturel et l’éternel triptyque amour-trahison-rédemption depuis l’au-delà. Alors, comment le Bolchoï va-t-il s’approprier cet univers empli d’une poésie si française ?

A voir

Le ballet Giselle évoque la danse à travers son cortège de nymphes slaves, les Willis, mortes d’avoir trop dansé et – pour le dire pudiquement- sans avoir « aimé ». Côté masculin, les deux protagonistes Hilarion et Albrecht sont condamnés à mourir d’épuisement par la danse. Et qui mieux que le Bolchoï à l’heure actuelle peut illustrer la danse comme force vitale ? La scène de la folie, longue de plusieurs intenables minutes, sur grand écran et interprétée à la russe, promet d’en ébranler plus d’un-e.

A savoir

Théophile Gautier a écrit le livret de Giselle ou Les Willis sur une musique ingénieuse d’Adolphe Adam, dont Piotr Tchaïkovski a vanté la beauté. Un gage d’excellence pour un ballet qui hypnotisera tous les publics.

Giselle - Ballet du Bolchoï

Giselle – Nina Kaptsova (Ballet du Bolchoï)

Joyaux de George Balanchine
Dimanche 8 novembre 2015 – Rediffusion

Joyaux est un « triple bill » avant l’heure. Il se décline en Émeraudes, Rubis et Diamants formant un concentré du style de George Balanchine. Cet héritage panaché retrace l’histoire de la danse du XIXe au XXe siècles, de New-York à Saint-Pétersbourg en passant par Paris. Sans être historien-ne de la danse, c’est toujours un plaisir des yeux d’admirer ces longs tutus vert émeraude étinceler au son de Fauré, ces tuniques rouge rubis se balancer sur le Capriccio de Stravinski et ces tutus nacrés danser sur une majestueuse symphonie de Tchaïkovski. Et comme le disait le chorégraphe lui-même si vous n’aimez pas un ballet, vous pouvez toujours fermez les yeux et savourer la musique.

A voir

Ce dimanche-là, de véritables pierres précieuses brilleront sur scène. Les gracieuses Evgenia Obraztsova et Anna Tikhomirova seront ambassadrices de l’élégance de l’École française. Puis, dans les déhanchés énergiques du style américain, l’incisive Ekaterina Kryssanova sera un Rubis magnétique. Pour l’apothéose finale, la jeune prodige Olga Smirnova et le raffiné Semen Tchoudine restitueront l’essence de l’École impériale de danse russe, dont le chorégraphe s’est toujours réclamé. Somme toute, cette retransmission de Joyaux livrera un large nuancier de la richesse technique et stylistique des artistes du Bolchoï.

A savoir

George Balanchine avait les yeux rivés vers l’Amérique mais un cœur profondément russe. C’est en voyant des joyaux scintiller sur la Ve Avenue de New-York qu’il aurait eu l’idée d’un ballet-bijou qui conjuguerait l’élégance à la française, le swing à l’américaine et la splendeur impériale russe. Bien que créé en 1967, Joyaux n’est intégré au répertoire du Bolchoï qu’en 2012, comme si la patrie d’origine du chorégraphe avait longtemps renié en son for intérieur l’héritage majeur de ce déserteur de l’URSS. Pourtant, le volet Diamants qui clôt le spectacle est un hommage vibrant à l’excellence de l’école pétersbourgeoise.

Joyaux - Ballet du Bolchoï

Joyaux – Ekaterina Shipoulina (Ballet du Bolchoï)

La Dame aux Camélias de John Neumeier
Dimanche 6 décembre 2015 – Retransmission en direct

On quitte le XIX siècle fantastique de Giselle pour découvrir le XIX siècle désillusionné d’Alexandre Dumas. Il est toujours question d’union socialement impossible, d’une femme au cœur pur et de sacrifice amoureux. Cependant, il n’y a pas de paysanne enamourée mais une courtisane repentie, la digne Marguerite. On ne s’y conte pas fleurette sur le banc d’une clairière mais on s’y aime passionnément, sensuellement, douloureusement. Avec une certaine intelligence teintée d’audace, le chorégraphe a introduit le libertinage du XVIIIe siècle dans le ballet avec l’apparition de Manon Lescaut et de Des Grieux.

La Dame aux Camélias est un ballet qui s’adresse à un public plutôt initié. En effet, le découpage narratif comme le vocabulaire chorégraphique sont éloignés des codes classiques des grands ballets blancs. Mais les néophytes passionné(e)s de littérature ou tout simplement curieux de découvrir un nouveau genre de ballet devraient apprécier l’œuvre de John Neumeier.

A voir

Ce n’est pas le plus russe des ballets. L’argument est français, le chorégraphe américain et le berceau du ballet allemand. Mais le Bolchoï se distingue par la force dramatique que ses artistes insufflent à chaque pas – impeccablement effectué – de danse. Il faut en effet être doué d’un registre expressif particulièrement développé pour tenir le public en haleine sur des morceaux au piano de Chopin. Car si ces derniers recréent l’atmosphère des salons de l’époque, ils n’ont pas la puissance d’un orchestre. Dans les rôles phares du ballet, Svetlana Zakharova et Vladislav Lantratov forment un couple particulièrement alchimique qui érige le pas de deux au rang d’art à part entière. Seront-ils distribués ce dimanche ?

A savoir

Au fil du ballet, le personnage de Marguerite Gautier se pare de 13 robes toutes plus somptueuses les unes que les autres. Le ballet créé en 1978 n’est entré au répertoire du Bolchoï qu’en 2014 mais il est à l’évidence déjà ancré dans la culture dramatique et virtuose du théâtre.

La Dame aux camélias - Ballet du Bolchoï

La Dame aux camélias – Svetlana Zakharova (Ballet du Bolchoï)

Casse-Noisette de Youri Grigorovitch
Dimanche 20 décembre 2015 – Rediffusion

C’est le traditionnel ballet de Noël qui réunit toutes les générations autour d’un Noël idéalisé, dans une ambiance à la féérie communicative. La musique grandiose de Piotr Tchaïkovski rappelle l’insouciance enfantine qui colore les fêtes de fin d’année passées en famille près d’un sapin coquettement décoré. Casse-Noisette est la réminiscence d’un paradis perdu. L’an dernier, la retransmission en direct de Casse-Noisette a enregistré un afflux record de 22.500 spectateurs et spectatrices en France. Gourmand, le Bolchoï nous gratifie d’une rediffusion avec Denis Rodkine et Anna Nikoulina.

A voir

Les décors tombent dans l’écueil assez prévisible du kitsch mais le corps de ballet fait merveille dans ces variations alambiquées que bien peu de troupes maîtrisent à présent dans le monde. Oui, le Bolchoï est l’une des meilleures compagnies de danse classique qui soit. En outre, le physique princier de Denis Rodkine n’en finira pas de faire rêver les jeunes filles, même si elles ont dépassé l’âge de Marie depuis belle lurette. Et rien que pour (re)voir le casse-noisette humain de l’ingénieux Youri Grigorovitch, on (re)prend ses places pour se délecter d’une jolie bulle de magie, en prélude aux festivités hivernales.

A savoir

« Pas de sexe. Pas de Freud« . Non sans humour, c’est ainsi que Youri Grigorovitch avait résumé sa version de Casse-Noisette, soviétique jusqu’à la moelle de ses poupées, toutes de nationalités différentes mais unies dans la diversité. Une « Internationale », selon les mots du chorégraphe, dansée ? Les références quoique subtiles sont riches dans le domaine. Avis à celles et ceux qui voudraient regarder le ballet à travers ce prisme. Certes le Casse-Noisette du Bolchoï est moins psychanalytique que celui de Rudolf Noureev mais il n’est pas dénué de clés de lecture…

Casse-Noisette - Ballet du Bolchoï

Casse-Noisette – Denis Rodkine et Anna Nikoulina (Ballet du Bolchoï)

La Mégère apprivoisée de Jean-Christophe Maillot.
Dimanche 24 janvier 2016 – Retransmission en direct

Ensauvager le Bolchoï ? Le pari était audacieux. La troupe excelle de longue date dans le classique. Mais dans le néoclassique contemporain, loin des codes soviétiques hérités de la longue ère Grigorovitch ? Le verdict est tombé. Sans appel. La troupe du Ballet du Bolchoï peut tout danser et, au-delà, tout interpréter. Le succès de La Mégère apprivoisée est tel depuis la première du 4 juillet 2014 que le ballet décapant, inspiré d’une pièce éponyme et comique de Shakespeare, fait son entrée au répertoire cinématographique du Bolchoï. Attention : changement radical !

A voir

Dans une critique écrite à l’occasion de la tournée du Bolchoï à Monaco, j’affirmais que le chorégraphe français Jean-Christophe Maillot avait désinhibé les artistes du Bolchoï en les révélant dans un registre comique inédit, dans le respect de l’individualité de chacun-e. Le ballet est de facture néoclassique aux confins du contemporain c’est à dire aussi inclassable que la musique tonitruante de Chostakovitch qui l’accompagne. La Mégère selon Jean-Christophe Maillot, ce sont deux êtres exceptionnels, Katharina et Petruchio qui se refusent l’un à l’autre car ils ont tous deux une trop haute idée de l’amour. Renoncer avant même d’entreprendre de peur d’être déçu, c’est un mécanisme sournois qui agit néanmoins comme une auto-protection chez les idéalistes invétérés. Mais tout est bien qui finit bien car les deux orgueilleux fusionnent dans le mariage.

A savoir

C’est Sergueï Filine, directeur artistique du Bolchoï, qui a invité Jean-Christophe Maillot à créer une œuvre narrative sur mesure pour sa troupe de danse. Carte blanche a été donnée au directeur des ballets de Montecarlo qui est tombé amoureux des interprètes moscovites. « Rien à voir avec le cliché de la compagnie vieux-jeu et poussiéreuse qu’on peut avoir en Europe« . Cette fructueuse collaboration pourrait bien donner naissance à une deuxième création…

Pour en savoir plus : critique « L’âme légère de la Mégère apprivoisée » et interview de Jean-Christophe Maillot par Katerina Novikova, responsable presse du Bolchoï.

La Mégère apprivoisée - Ballet du Bolchoï

La Mégère apprivoisée – Anna Tikhomirova (Ballet du Bolchoï)

Spartacus de Youri Grigorovitch
Dimanche 13 mars 2016 – Rediffusion

Nous sommes au 1er siècle avant J-C. Le vil général romain Crassus tyrannise ses prisonniers de guerre, qu’il condamne à l’esclavage. Tous asservis ? Non ! Car Spartacus va inciter les gladiateurs à la révolte afin de les conduire vers une liberté retrouvée…  Mais l’héroïque chef de guerre qui a résisté à l’oppression va mourir tragiquement, après une longue lutte pour le bien commun.  Sois glorieuse notre libre patrie (paroles de l’hymne national soviétique, version de 1944, ndlr) !

A voir

Que serait une saison du Bolchoï sans un grand ballet soviétique qui n’existe dans aucun répertoire occidental ? Spartacus (1968) est emblématique de l’âge d’or du Bolchoï, au temps où le théâtre était le drapeau culturel de l’URSS. C’est un ballet allégorique de la révolution russe qui ravira férus d’histoire et nostalgiques de péplum, sans compter les balletomanes avides de rondes viriles et de torse nus. Et pour couronner le tout, cette rediffusion proposera le côté félin et sensuel de Svetlana Zakharova ainsi que la facette virile et statuaire de Vladislav Lantratov. Un vrai régal en perspective sur une musique percutante d’Aram Katchatourian.

A savoir

Youri Grigorovitch a régné pendant 30 ans sur le Bolchoï. Directeur artistique et chorégraphe presque officiel du théâtre rouge et or, il a réhabilité nombre de mythes fondateurs de la conscience collective populaire à travers des ballets comme Légende d’amour, La Fleur de pierre, Ivan le Terrible et Spartacus. Jugé trop conservateur par le libéral Boris Eltsine, Youri Grigorovitch a été destitué en 1994… Avant de revenir en force dans les années 2000 au cours desquelles il a retravaillé un grand nombre de ballets classiques.

En savoir plus : interview de Youri Grigorovitch par Danses avec la plume et synopsis détaillé du ballet en anglais.

Spartacus - Ballet du Bolchoï

Spartacus – Mikhaïl Loboukhine et Anna Nikoulina (Ballet du Bolchoï)

Don Quichotte d’Alexeï Fadeyechev
Dimanche 10 avril 2016 – Retransmission en direct

Un idéaliste qui se bat contre des moulins à vent. Une critique larvée de l’Ancien régime. En toile de fond, l’amour clandestin des modestes Basile et Kitri. Tout menait le Bolchoï vers l’adaptation chorégraphique du roman Don Quichotte de Cervantès. C’est un voyage vers une Espagne fantasmée en rouge carmin qui vous est proposé, où matadors, castagnettes et éventail claquent sur la partition vrombissante de Minkus.  A n’en point douter, la production d’Alexeï Fadeyechev constitue un écrin de choix pour la flamboyante troupe du Bolchoï.

A voir

L’âme latine, hispanique, se fond parfaitement dans les tourments de l’âme slave, russe. De nombreuses ballerines « made in Bolchoï » se sont ainsi brillamment illustrées dans le rôle de la piquante Kitri (Natalia Ossipova et Maria Alexandrova). Le style virtuose de la troupe avantage particulièrement les interprètes dans ce ballet de caractère qui célèbre pour une fois la gaieté des gens du peuple. Mais les aficionados du ballet classique de la seconde moitié du XIXe siècle ne seront pas déçus : une jolie parenthèse poétique en tutus blancs estampillée Marius Petipa aère les tableaux bariolés qui s’enchaînent sans répit.

En savoir plus : extrait de Don Quichotte par Pathé Live.

Don Quichotte - Ballet du Bolchoï

Don Quichotte – Denis Rodkine et Anna Tikhomirova (Ballet du Bolchoï)

Les classiques d’abord, le meilleur du XXe siècle ensuite, puis les œuvres du XXIe siècle. Vladimir Ourine, directeur du Bolchoï.

La ligne artistique du Bolchoï est plus souple que celle de son homologue de Saint-Pétersbourg le Mariinsky. Cependant le répertoire du « grand théâtre » ne se renouvelle pas aussi vite que celui des scènes occidentales qui ont vu le contemporain prendre le pas sur le classique. Résultat : le brillant Ballet du Bolchoï s’est érigé au rang de référence mondiale de la danse classique.

Mais l’appétence du directeur artistique Sergueï Filine pour les nouvelles créations est en train de bouleverser la donne. En effet, depuis sa prise de fonction, le Bolchoï a accueilli des danseurs et des chorégraphes étrangers. Les superbes ballets néoclassiques du XXe siècle La Dame aux Camélias et Eugène Onéguine, figurent enfin au répertoire du Bolchoï. Et la création sui generis est de plus en plus prolifique. Le moldave Radu Poklitaru et le britannique Declan Dunellan viennent de présenter Hamlet au Bolchoï. Et que dire de La Mégère apprivoisée du français mais non moins cosmopolite Jean-Christophe Maillot, qui a transcendé les foules l’été dernier ? Pour autant, le théâtre ne renie pas son identité culturelle. Il continue de la cultiver. La soviétique Légende d’amour a regagné son lustre d’antan en automne 2014 alors qu’une adaptation chorégraphique d’Un héros de notre temps, d’après le livre éponyme de Lermontov, est programmée en juillet 2015 (première le 22 juillet sur la nouvelle scène du Bolchoï).

 

Commentaires (3)

  • Aventure

    Je trouve le ballet au cinéma beaucoup trop cher, mais je ferai peut-être un effort pour voir La Mégère Apprivoisée !

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  • JL

    Je comprends votre critique : les places sont un peu plus chères que les places traditionnelles de cinéma. Mais elles restent 10 fois moins chères qu’une place au premier rang d’orchestre du Bolchoï ! C’est une opportunité unique de voir des ballets et des distributions qui ne se déplacent pas physiquement jusqu’à Paris. J’étais dubitative moi-même jusqu’à ce que je voie la retransmission en direct de Légende d’amour l’automne dernier. J’ai été absolument ravie de pouvoir voir ce ballet, ne pouvant pas me rendre à Moscou pour l’occasion. La qualité de l’image et du son est excellente et les prises de vue sont finement préparées. Les cameramans viennent en repérage quelques jours avant pour voir le ballet avant la retransmission et ils choisissent habilement ce qu’il faut filmer en gros plan, en plongée, en ensemble… Votre choix de La Mégère semble très pertinent car ce ballet ne sera certainement pas dansé à Paris (à moyen terme en tout cas). Et, si vous êtes étudiant(e), il me semble que vous pouvez bénéficier d’une réduction.

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  • Thierry

    Bonjour, j’ai assisté à une représentation du ballet au cinéma, au Pathé Live à côté de chez moi. J’ai vraiment apprécié ce spectacle. Alors oui, le budget est plus élevé que si on allait assister à un film basique mais cela vaut vraiment le coup. Je recommande cette expérience à tout le monde. Merci pour l’article, bonne continuation

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