Danse avec les stars, le débrief – S08 EP04
Quatrième prime pour la huitième saison de Danse avec les stars, et place à la soirée des juges. Et oui, finie la belle vie peinard.e derrière la table, les quatre juré.e.s doivent coacher des couples et danser quelques secondes avec eux pendant leur prestation. Ce qui veut dire que l’on va voir Fauve danser, oh joie. Voilà qui me console (presque) d’avoir raté le dernier prime, avec l’apparition d’Aurélie Dupont et Manuel Legris dans Le Parc (toutes mes pensées à Pietra). Sandrine Quétier fait un max de promo pendant tout ce quatrième prime pour les NRJ Music Awards, ce qui me rappelle ma lointaine jeunesse (oui les jeunes, les NMA, ça existait déjà quand j’avais 18 ans, et c’était déjà One More Time de Daft Punk en générique). Tant pis pour la nostalgie, c’est parti pour l’indispensable débrief !
Lenni-Kim et Marie Denigot – Un jive
Bon, alors, on va encore fait semblant longtemps de faire genre on ne sait pas qui va gagner cette huitième saison de DALS ? Lenni-Kim et Marie Denigot ont tout simplement été irrésistibles dans ce jive, techniquement loin devant tout le monde, hyper engagé.e.s et très complices. Les deux ont décidément une personnalité attachante et un excellent sens du jeu sur le plateau. Super performance !
Tatiana Silva et Christophe Licata – Une rumba
Le défi de Tatiana cette semaine : être sensuelle. Dans Danse avec les stars, les femmes doivent être sensuelles et les hommes élégants-machos. Clichés, quand tu nous tiens. Et que met-on dans une choré pour faire sensuel ? De l’eau, qui trempe bien les danseurs et danseuses dès les premières secondes. Sauf que dans la vraie vie, ça ne rend jamais pareil que dans FlashDance. Et, effectivement, Tatiana Silva et Christophe Licata donnaient l’impression de sortir de leur douche au matin, cheveux dégoulinants dans les yeux inclus. Niveau aisance, la Miss Météo a fait quelques progrès, sans que cela soit formidablement transcendant. Et la chorégraphie n’était pas des plus inspirées, avec surtout des portés. En fait, je l’avoue, je n’ai vu que ses deux partenaires, Christophe Licata et Nicolas Archambault. « Tu es entourée de deux garçons qui ont une énergie assez animale« , a assez bien résumé Fauve Hautot. Dans mes bras Fauve, dans mes bras.
Camille Lacourt et Hajiba Fahmy – Un jive
C’est le drame : Camille Lacourt ne comprend pas ce que veut Chris Marques. Il a eu un 4 la semaine dernière. Voilà ce qui arrive quand on massacre Le Parc (oui, mettre Aurélie Dupont et Manuel Legris à l’écran n’excuse pas tout). Chris Marques a tout donné dans son rôle de coach, sans que cela ait eu un quelconque résultat. Dans son jive – une mise en scène plutôt sympa soit dit en passant – Camille Lacourt avait désespérément l’air du mec bourré qui squatte la piste de danse à la fin de chaque mariage (et vu que j’ai battu mon record de RT avec cette pensée profonde, je pense ne pas être la seule à avoir eu cette impression). Sourire illuminé et allure de pantin sur trampoline compris. Sacré Camille. Mais il est chou ! Il essaye, il y croit, il n’a peur de rien. Camille est sympa, que voulez-vous, on lui pardonne (presque) tout. « Ta coordination défie les lois de la physique« , résume Nicolas Archambault en se marrant comme tout. Je commence à bien l’aimer le Nico.
Agustín Galiana et Candice Pascal – Une rumba
Hiiii Fauve sur la piste de danse ! Agustín Galiana a peur de montrer sa sensibilité en tant que mec. Agustín, sache-le, un garçon qui n’a pas peur de montrer sa sensibilité fait toujours craquer le public. Chris Marques trouve qu’il marche trop en-dehors, « trop danse classique » (wouhaaaattt ?). Cette rumba était en tout cas très sobre, et pour une fois, ça ne fait pas de mal. La chorégraphie cherchait la simplicité, et le trio a très bien joué le jeu. Agustín Galiana semble encore sur la retenue, mais il reste un beau danseur, attentif à ses partenaires, avec une certaine prestance. « Avec Fauve, tout s’améliore toujours« , dit Chris Marques. Je suis tellement d’accord avec les juges cette semaine.
Arielle Dombasle et Maxime Dereymez – Une rumba
Quatrième semaine, Maxime Dereymez semble déjà épuisé par sa partenaire. Pas Chris Marques, premier fan d’Arielle Dombasle. Et moi aussi je l’aime bien en soi : belle technique, belles lignes de danseuse, bon état d’esprit. Mais cette semaine, je dis non. Je dis non sur le choix de la musique : Ma Révérence de Véronique Sanson, ça, on n’y touche pas (et Arielle semblait plutôt d’accord avec moi). C’est le désespoir cette chanson. Et le trio le jouait comme dans une sitcom, je dis non à nouveau. Et puis Maxime Dereymez et Chris Marques, on aurait dit Laurel et Hardy. Non, non non. Désolé, je boude cette semaine.
Joy Esther et Anthony Colette – Un foxtrot
Encore une chorégraphie sobre et réussie, mais oui, j’applaudis. Joy Esther fait décidément des progrès de semaine en semaine, quel plaisir de la voir danser ! J’ai beaucoup aimé ce trio. C’était vraiment bien dansé, tout en finesse, avec beaucoup de grâce et beaucoup d’émotions justes. Je ne trouve aucune mauvaise blague à faire sur cette prestation, c’est dire. J’ai limite ma larmichette en fait. Bravo Joy, et bravo ses deux partenaires !
Sinclair et Denitsa Ikonomova – Un tango
« Il va falloir que tu rentres dans la domination« , lance Fauve en répétition. « Je sens monter l’angoisse« , répond Sinclair. Ça promet. Bon, alors, chorégraphiquement, allez, je suis dans un bon jour, c’était pas mal. Le chanteur semble en effet plus à l’aise au fil des primes, il surprend décidément. Et Denitsa Ikonomova comme Fauve Hautot savent très bien comment le mettre en avant sans le bloquer complètement. Bon, pour Sinclair, la domination, c’est faire la grimace et regarder par en-dessous, ce qui m’a un peu fait pouffer lors des premières secondes de la prestation. Mais passé l’effet de surprise, la chorégraphie passait plutôt bien.
Élodie Gossuin et Christian Millette – Une valse viennoise
Cette version de J’envoie valser par Olivia Ruiz, ça date de la toute premier Star Ac’, sachez-le les jeunes. Sinon, que dire sur cette prestation ? Pas grand-chose, on est d’accord. Élodie Gossuin est bien brave, on n’a pas envie de lui casser du sucre sur le dos. Mais enfin bon, voilà quoi, hein. C’était pas terrible. Élodie, tu es bon esprit et travailleuse, mais je pense qu’il est temps de partir.
Verdict
Lenni-Kim est bien en tête, mais comment pourrait-il en être autrement ? Agustín Galiana et Joy Esther suivent, porté.e.s par de belles prestations cette semaine, même si j’aurais mis la troisième avant le deuxième. Tatiana Silva profite d’une chorégraphie pas terrible d’Arielle Dombasle pour lui passer devant, même si question potentiel, on n’est pas au même niveau. Élodie Gossuin est carrément surnotée, tout ça parce qu’elle a sourit, mais ça ne va pas du tout. Sinclair n’est pas vraiment récompensé de ses louables efforts. Camille Lacourt est avant-dernier, sa choupitude ne fait plus effet visiblement.
Et c’est finalement… Arielle Dombasle qui est éliminée ! Déso le public de DALS, mais je crie au scandale, ça ne va pas du tout ! Arielle le prend bien, bon esprit jusqu’au bout. Je ne sais pas, par contre, qui est le plus dégouté entre Maxime Dereymez-le-mauvais-perdant et Chris Marques-en-plein-fantasme. Même si je ne la voyais pas gagner, Arielle Dombasle apportait un humour et une personnalité bien à elle, bien loin de la transparence raide d’Élodie Gossuin (oui, hein, commençons un peu à casser du sucre, ce choix m’énerve). Pour le prochain prime, place au switch : on change les couples ! Et tout est permis, même des couples non mixtes. Déjà hâte de voir ce que le public aura choisi.