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Concours interne de promotion 2019 – Résultats des danseuses

Le Concours Interne de promotion 2019 du Ballet de l’Opéra de Paris s’est tenu le mercredi 6 novembre pour les danseuses, au Palais Garnier. 

Les résultats ont été assez contestés par le public cette année. Avant tout commentaire, un grand bravo d’abord à toutes les danseuses qui ont dansé au Concours, promues ou non, et félicitations toutes particulières aux récompensées. Ce qui suit ne sont qu’impressions personnelles. 

Le jury était présidé par Aurélie Dupont (Stéphane Lissner était absent). Il était composé de Clotilde Vayer (Maîtresse de ballet associée à la direction de la danse), Angelin Preljocaj (chorégraphe), Helgi Tomasson (Directeur artistique du San Francisco Ballet), en suppléants Irek Mukhamedov et Fabrice Bourgeois (maîtres de ballet) et des danseurs et danseuses du Ballet tiré.e.s au sort Léonore Baulac, Mathias Heymann, Muriel Zusperreguy, Anémone Arnaud et Alexandre Labrot, (suppléant.e.s Eleonora Abbagnato, François Alu, Ninon Raux et Fabien Revillion).

Le Palais Garnier

Résultats des Quadrilles

Trois postes de Coryphée à pourvoir. Variation imposée : Variations de Serge Lifar, première variation. 

1 – Hohyun Kang, promue Coryphée

2 – Célia Drouy, promue Coryphée

3 – Clémence Gross, promue Corpyphée

4 – Luna Peigné

5 – Eugénie Drion

6 – Nine Seropian

Concours de promotion 2019 – Hohyun Kang dans sa variation imposée, promue Coryphée

L’année dernière, j’avais gardé de façon globale un excellent souvenir du Concours des danseuses, avec beaucoup de tempéraments, de surprises, d’engagement. Cette saison, pour l’ensemble des classes, j’ai senti un grand sentiment de fatigue, des danseuses éteintes parfois. Bref, une ambiance pas forcément épanouie en scène.

Les Quadrilles, ainsi, ont toutes faits un parcours honorable, sans gros plantage ni stress ingérable. Mais difficile de voir des personnalités émerger, même de la part de danseuses très remarquées la saison dernière. La variation imposée n’a pas vraiment aidé. Cela fait des années que Variations n’a pas été dansé. On sent qu’il manque encore quelque chose dans la transmission, et malgré l’avoir vue 14 fois, je n’ai pas l’impression d’avoir vraiment compris la variation. Mais les efforts de style étaient notables, notamment de la part des anciennes jeunes élèves de Nanterre. 

Celle qui ressortait restait pour moi Célia Drouy, la meilleure selon moi dans l’imposée, et avec un certain cran dans la libre. La danseuse a enfin vaincu son trac et a montré de très belles choses. Hohyun Kang a fait de très gros efforts pour acquérir ce style français depuis l’année dernière, cela se voit, mais j’ai eu du mal à voir une personnalité derrière. Elle n’a cependant absolument pas démérité et sa promotion n’est pas volée. Clémence Gross a joué la carte de la surprise dans sa libre. On ne se souvenait plus du ballet, mais on se souvient maintenant de la variation ! Quelle personnalité ! La prise de risque contemporaine, en général rare chez les Quadrilles, a payé. 

J’ai suivi avec beaucoup de plaisir les jeunes recrues. Encore un peu scolaire, Luna Peigné a montré une danse prometteuse. Idem pour Lucie Devignes, un peu trop fébrile pour être classée mais qui se remarque. Eugénie Drion était un peu juste dans l’imposée, mais a montré une très grand classe dans la Cigarette. Je retiens aussi la très agréable variation libre d’Ambre Chiarcosso. Seohoo Yun ou Bleuenn Battistoni, remarquée la saison dernière, étaient en-deça, dommage. 

Concours de promotion 2019 – Célia Drouy dans sa variation imposée, promue Coryphée

Variations libres choisies par les Quadrilles :

Héloïse Jocqueviel : The Cage, variation de la Novice (Jerome Robbins)

Hohyun Kang : Don Quichotte, acte II, scène de la Vision, variation de Dulcinée/Kitri (Rudolf Noureev d’après Marius Petipa)

Saki Kuwabara – Don Quichotte, acte 1, deuxième variation de Kitri (Rudolf Noureev d’après Marius Petipa)

Luna Peigné – Paquita, acte II, première variation du Pas de trois (Pierre Lacotte)

Sofia Rossolini : The Four Seasons, variation de l’Automne (Jerome Robbins)

Nine Seropian – Études (Harad Lander)

Seohoo Yun : Grand pas classique (Victor Gsovsky)

Bleuenn Battistoni : Roméo et Juliette, acte I, variation du Bal (Rudolf Noureev)

Ambre Chiarcosso : La Nuit de Walpurgis (George Balanchine)

Camille de Bellefon : Paquita, variation de l’Étoile (Marius Petipa)

Lucie Devignes – Suite en blanc, variation de la Flûte (Serge Lifar)

Eugénie Drion : Suite en blanc, variation de la Cigarette (Serge Lifar)

Célia Drouy : La Bayadère, acte II, variation de Gamzatti (Rudolf Noureev)

Clémence Gross : Dogs Sleep (Marco Goecke)

Concours de promotion 2019 – Clémence Gross dans sa variation imposée, promue Coryphée

 

Résultats des Coryphées

Trois postes de Sujet à pourvoir. Variation imposée : Variations de Serge Lifar, troisième variation.

1 – Letizia Galloni, promue Sujet

2 – Caroline Osmont, promue Sujet

3 – Naïs Duboscq, promue Sujet

4 – Camille Bon

5 – Juliette Hilaire

6 – Katherine Higgins

Concours de promotion 2019 – Letizia Galloni dans sa variation libre, promue Sujet

Même sentiment général que pour les Quadrilles au sujet de la variation. Avec en plus une impression globale de quelque chose de laborieux et de petites erreurs techniques qui piégeaient tout le monde. Et de voir, dans l’ensemble, une variation imposée fébrile. Alors qu’elle ne semblait accumuler les plus grandes terreurs techniques. Pour le style, oui, il y avait de vrais efforts, mais j’ai là encore eu l’impression de ne pas vraiment saisir la variation. 

Pour moi, Katherine Higgins a complètement dominé le Concours des Coryphées. Elle était techniquement très au-dessus du lot sans en oublier le style Lifar. Il paraît qu’elle « n’a pas le physique« . Ces considérations me fatiguent. Pourquoi l’avoir recruté alors ? Mais laisser dernière du classement une si belle danseuse ne me semble pas normal. Caroline Osmont a pour sa part réalisé un parcours très équilibrée et proposé une très jolie Danseuse en vert. Voilà une danseuse qui a énormément évolué ces dernières années, a pris une épaisseur artistique, et c’est un plaisir de la voir évoluer en scène. Fébrile dans son imposée, Letizia Galloni ne se situait pas forcément pour moi à la première place. Mais ce n’est qu’un détail, tant cette danseuse mérite depuis longtemps de passer Sujet. La promotion de Naïs Duboscq me laisse plus perplexe. Jolie danseuse, élégante, avec un certain sens du style, elle a cependant montré trop d’erreurs techniques par rapport aux autres. Un choix clair de la direction, qui la distribue beaucoup depuis son entrée dans le corps de ballet. 

J’aurais plutôt fait passer Camille Bon, certes encore un peu scolaire, mais qui a montré des choses très prometteuses dans le Cygne blanc. Si Juliette Hilaire ne se démarquait pas forcément dans l’imposée, elle a proposé une Nikiya très touchante, très investie, une belle personnalité artistique. 

Concours de promotion 2019 – Caroline Osmont dans sa variation imposée, promue Sujet

Variations libres choisies par les Coryphées : 

Caroline Osmont : Dances at a Gathering, variation de la Danseuse en vert (Jerome Robbins)

Charlotte Ranson : L’Histoire de Manon, acte II, variation de Manon (Kenneth MacMillan)

Victoire Anquetil – The Four Seasons, variation de l’Automne (Jerome Robbins)

Camille Bon : Le Lac des cygnes, acte II, variation d’Odette (Rudolf Noureev d’après Marius Petipa)

Laure-Adélaïde Boucaud : Apollon Musagète, variation de Polymnie (George Balanchine)

Naïs Duboscq : Don Quichotte, acte II, scène de la Vision, variation de Dulcinée/Kitri (Rudolf Noureev d’après Marius Petipa)

Letizia Galloni – Diane et Actéon (Agrippina Vaganova)

Émilie Hasbourn – Arepo (Maurice Béjart)

Katherine Higgns : Le Corsaire, pas de deux (Marius Petipa)

Juliette Hilaire : La Bayadère, acte II, variation de Nikiya (Rudolf Noureev d’après Marius Petipa)

Concours de promotion 2019 – Naïs Duoscq dans sa variation libre, promue Sujet

 

Résultats des Sujets

Un poste de Première danseuse à pourvoir. Variation imposée : Le Lac des cygnes de Rudolf Noureev d’après Marius Petipa, acte II, variation d’Odette.

1 – Silvia Saint-Martin, promue Première danseuse

2 – Roxane Stojanov

3 – Ida Viikinkoski

4 – Eléonore Guérineau

5 – Bianca Scudamore

6 – Marine Ganio

Concours de promotion 2019 – Silvia Saint-Martin dans sa variation libre, promue Première danseuse

La classe des Sujets, c’est toujours un drame. Les réflexions globales sont les mêmes que pour les autres classes, avec une impression de grande fébrilité dans la variation imposée. Pour les libres, les danseuses sont restées dans le grand classique (preuve que cela leur manque). Ce qui m’a questionné. Le problème du manque de classique dans la programmation ne date pas de l’ère Dupont, mais cela m’a semblé flagrant cette année, avec l’impression que ces variations du Concours, on ne les voyait désormais plus que dans le Concours, sorties du placard pour l’occasion pour vite y retourner. Quel sens cela a-t-il de danser du Lifar, du Béjart, du Petipa, s’il y en a si peu le reste de l’année ? Le décalage entre ce que l’on voit au Concours et ce que l’on voit en scène m’a frappé aux yeux cette année, même si encore une fois ce n’est pas nouveau. Une impression renforcée par le fait que, ces Sujets, on ne les a pas vu en scène de l’année dans quelque chose de consistant, dans une partie de soliste. Et cela se sentait malheureusement, avec l’impression pour certaines qu’elles n’avaient plus l’habitude de danser seule, de danser du classique seule. 

Pour moi, Éléonore Guérineau a dominé tout le monde. Parce que, justement, c’est la seule qui dansait véritablement en soliste, avec maturité, avec personnalité (et sans fébrilité technique !). Elle ne serait classée que 4e parce qu' »elle est partie un an et qu’elle est trop petite« . Il faudra un jour que l’Opéra de Paris se rende compte qu’elle est une compagnie dépassée, que l’on danse mieux qu’elle un peu partout dans le monde, qu’on danse mieux Raymonda à Londres et Viennes. Peut-être parce que l’Opéra en est encore à se dire qu’on ne peut pas promouvoir une danseuse tout incroyable qu’elle est parce qu' »elle est partie un an et qu’elle est trop petite« .

Après Éléonore Guérineau, il y avait pour moi Bianca Scudamore. Magnifique Cygne et grande classe dans sa libre, la Flûte. Mais oui, c’est vrai, un peu plus fébrile, un peu plus stressée. Un peu de manque de maturité aussi, elle qui a eu si peu à danser sur la scène de l’Opéra. Elle ne dominait pas en tout cas outrageusement sa classe, comme ce fut le cas les autres années. Mais Bianca Scudamore reste un talent rare et tout le monde le sait. 

Alors Silvia Saint-Martin ? La danseuse a fait un beau Concours, équilibré. Son Cygne était très beau, même s’il a perdu un peu en vigueur sur la fin. Et sa libre était musicale, montrant une jolie personnalité en scène. La danseuse n’a pas eu un parcours facile, avec une grave blessure jeune alors qu’elle avait démarré très fort. Sa Cendrillon l’année dernière était prometteuse. Mais pour moi, sur le Concours elle était en-dessous d’Eléonore Guérineau, et dans l’absolu en-deça de Bianca Scudamore. La voilà maintenant à un joli poste. Espérons que, contrairement aux autres promues l’année dernière qui n’ont pas forcément eu grand-chose à danser, elle aura pour sa part sa chance pour continuer à évoluer et progresser. 

Roxane Stojanov ou Ida Viikinkoski sont de belles danseuses, mais ne m’ont pas paru cette année au meilleur de leur forme, tout comme Alice Catonnet (encore une fois, quand on ne danse pas grand-chose dans l’année…). Marine Ganio a une fois de plus montré sa forte personnalité. Charline Gienzendanner aurait aussi mérité d’être citée, avec un Tchaikovski Pas de deux très agréable.

Concours de promotion 2019 – Silvia Saint-Martin dans sa variation imposée, promue Première danseuse

Variations libres choisies par les Sujets : 

Sylvia Saint-Martin : Other Dances, première variation (Jerome Robbins)

Bianca Scudamore : Suite en blanc, variation de la Flûte (Serge Lifar)

Roxane Stojanov :  Other Dances, deuxième variation (Jerome Robbins)

Ida Viikinkoski :  Paquita, acte II, Grand pas, variation de Paquita (Pierre Lacotte)

Alice Catonnet : Delibes suite (José Martinez)

Marine Ganio : Clavigo, variation de Marie (Roland Petit)

Charline Gienzendanner : Tchaïkovski – Pas de deux (George Balanchine)

Éléonore Guérineau : Other Dances, deuxième variation (Jerome Robbins)

 





 

Comments (22)

  • une spectatrice

    Bianca Scudamore est la seule à pouvoir danser un classique comme une étoile. Combien de temps va-t-on la faire attendre?! Vu la composition du jury, ce résultat ne m’étonne pas. Bon, à part ça, je trouve que Sylvia Saint-Martin est une belle danseuse et a surtout, un très joli nom. Sylvia Saint-Martin, ça claque! Je suis fan de ce nom de scène!

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    • MUC

      Elle est encore très jeune, et je ne suis pas sure que ce soit rendre service a une danseuse/danseur de lui donner les responsabilitées correspondantes au grade trop tôt. Amélie le souligne que certaines danseuse oot plus d´assurance ou de présence cette année.

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  • Nomee

    Je n’ai peut être pas tout suivi mais quel est le problème avec Katherine Higgins et son physique ? Si quelqu’un peut m’éclairer 🙂

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  • Léa

    Un de ces jours, Bianca Scudamore va partir de l’Opéra…. pas de distributions, des danseuses très talentueuses qui n’ont jamais été promues… Cette jeune fille a une personnalité et un parcours qui n’en feront pas une Guérineau ou une Alu version femme, elle ira voir ailleurs.
    Ceci dit, vu ce qu’on donne à danser aux solistes, il vaut mieux nommer des Sylvia Saint-Martin, fiables, pas trop voyantes, dont personne ou presque ne s’apercevra qu’elle ne danse pas.
    Mais je suis vraiment très heureuse pour la promotion de Letizia Galloni, et aussi pour celle de Clémence Gross !!

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  • Mathilde

    Merci pour ces commentaires que j’ai grand plaisir à lire ! 🙂

    Amélie Joannidès n’a pas passé le concours ?

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  • Vicky

    Eleonore Guérineau est une danseuse qui a survolé le concours en tant que sujet, une personnalité or normes, un plaisir de danser, du style et une maturité pour être première danseuse. Chaque geste est intelligent et c’est un vrai bonheur de la voir danser. c’est une danseuse rare.

    il est tant que l’opéra de Paris se réveille et sorte de son étroitesse, en choisissant des danseuses lisses et faites sur un même moule;

    Je voulais aussi notifier le talent, la beauté, le rayonnement de Bianca Scudamore, une danseuse très prometteuse.

    Et une mention aussi spéciale pour Katherine Higgins, magnifique Coryphée qui est une vraie femme qui danse et qui dépasse techniquement les autres, une assurance indéniable sur scène; elle méritait de passer..;;

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  • Merci danse avec la plume de vos « impressions personnelles » qui nous éclairent sur les résultats de ce concours.De province, nous n’avons que quelques occasions dans l’année de venir admirer le ballet de l’Opéra, et j’avoue que Bianca Scudamore, nous enchante à chaque fois qu’elle se trouve, par chance pour nous, dans la distribution.

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  • Irina

    Encore déçue pour Eleonore, danseuse flamboyante, mais restée humble…Eleonore avait une aura de soliste dès l’école de danse…Sinon
    promotion plus que méritée pour Letizia Galloni. Je trouve que cette ballerine a une danse féline et racée.
    Je ne connais pas bien les petites jeunes.
    Je vais me faire l’avocat du diable, mais un des problèmes structurels du ballet de l’opéra n’est-il pas le trop grand nombre de danseurs, comparativement au nombre de spectacles proposés chaque année ?
    Il me semble que seul le Bolchoi a un nombre de danseurs supérieur mais la production et la variété des spectacles est bien supérieure.
    Comme beaucoup, je déplore le manque de ballets classiques à l’opéra. La troupe est en train d’y perdre son identité de grande compagnie classique, et tend à devenir une compagnie de danse contemporaine qui se souviendrait au moment des fêtes de fin d’année qu’elle a été formée à la danse classique.
    Peut-être est-ce en lien avec cette lassitude des danseurs remarquée lors de ce concours ?

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    • Léa

      Je me suis posé la même question, notamment avec les 3 postes de 1ers danseurs chez les garçons (et même s’il y a peu d’étoiles en ce moment chez les messieurs). Soit on fait des programmations conséquentes, avec des ballets classiques, et on fait monter les gens, soit on tourne avec 130 danseurs et on profite des départs en retraite pour réduire le nombre de postes de solistes, même si du coup ça réduit l’attractivité de la compagnie. Mais une compagnie où on ne danse pas beaucoup, c’est de toute façon moins attractif… Honnêtement je ne suis pas sûre que même chez les habitués de l’ONP, on soit capables de citer tous les 1ers danseurs/danseuses de la compagnie… et ce ne sont pas leurs qualités personnelles qui en sont la cause, mais bien le peu d’occasions qu’on a de les voir….

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  • Estele1226

    Je serai vraiment curieuse de connaître les arguments du jury pour ces choix. Dans cette histoire des concours, nous n’avons toujours que les retours des spectateurs et jamais ceux du jury. Je me demande (sincèrement) ce qu’ils auraient à répondre à cet article. Est-ce qu’interviewer l’un entre eux serait faisable ? Je lance sans doute un pavé dans la mare.

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  • Senga

    Pour revenir sur l’épreuve des sujets, il faut bien dire que la redoutable variation d’Odette a posé des problèmes à toutes les candidates- à commencer par Sylvia Saint-Martin et Bianca Scudamore – sauf à Eléonore Guérineau. Comme le dit fort justement Vicky, cette dernière a survolé le concours, tant techniquement qu’artistiquement et ce dans ses 2 variations.
    Bianca Scudamore a de vraies qualités, bien sûr et je ne vais pas revenir dessus, mais elle est très jeune et a certainement encore à travailler. Hier, j’aurais aimé qu’elle affronte les difficultés plutôt qu’en éluder certaines (pourquoi 2 grand ronds de jambe et pas les 3 requis ?), et qu’elle développe plus un langage artistique varié, au-delà de son charme naturel. Sa 5ème place ne me choque pas.
    Je souhaite le meilleur à Sylvia Saint-Martin, mais ne l’ayant jamais vue dans un vrai rôle, même secondaire, il m’est difficile de commenter sa prestation au concours. Cela me rappelle Valentine Colasante, promue 1ère danseuse avec la même variation imposée et que je n’avais pas repérée auparavant.

    Pour ma part, je retiens mes découvertes du concours, Célia Drouy et Hoyun Kang chez les quadrilles, elles m’ont toutes les 2 tapé dans l’oeil, ainsi que ma joie pour Caroline Osmont qui attire régulièrement mon regard sur scène.

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  • P Maret

    Merci pour ce compte-rendu à la fois personnel et argumenté. Très heureuse pour Letizia Galloni, coryphée depuis 2012, qui méritait depuis longtemps de voir sa personnalité récompensée. Après le Prix Benois et son bébé en 2018, c’est une période plus faste qui s’ouvre pour elle.Et triste pour celles qui espèrent depuis des années une promotion qui ne vient pas… On attend avec impatience maintenant les résultats des garçons

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    • Senga

      Merci pour votre message.
      Oui, excellente nouvelle pour elle aussi, elle le méritait.
      J’en profite pour rectifier l’orthographe de Silvia Saint-Martin (et non Sylvia).

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  • Belote

    Merci pour vos impressions que je trouve très justes.
    Katherine Higgins a dominé le concours des coryphees, une telle aisance sur scène et une technique sûre, un vrai coup de cœur !
    La classée 6ieme est réellement injuste…

    Aucun rapport, vous ne faites plus les chroniques sur Dals ?
    Il n’y a pas eu pour la semaine dernière, je me fais toujours un plaisir de les lire ça me fait beaucoup rire !

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  • Géraldine

    Merci beaucoup pour ce compte-rendu très détaillé. Cela donne envie d’y assister un jour.
    Félicitations à toutes les promues mais je regrette la non-promotion d’Eléonore Guérineau et de Katherine Higgins.
    La direction prend des décisions pas toujours compréhensibles, comme pour les nominations d’étoiles. Je croise les doigts pour la fin de l’année avec peut être une nomination sur Raymonda…

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  • sev

    Très très intéressant ce retour sur les concours. Et tellement d’accord sur ces considérations physiques et l’immobilisme de l’ONP, cela en devient choquant.je suis d’accord pourquoi l’avoir recruté?!! bref merci de cette franchise si rare!

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  • une spectatrice

    Le clan des Italiens a encore frappé.

    Bon, sinon, je pense qu’on devrait recruter du corps de ballet et des solistes dès l’engagement dans la compagnie, comme chez les Russes.

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  • Elisabeth

    Si peu de candidates…

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  • Sonja

    Je trouve en effet absurde l’argument : absente pendant un an et trop petite. Pourquoi accorder une année sabbatique si c’est pour ensuite punir ceux qui la prennent ?

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