TOP

Concours interne de promotion 2020 – Résultats des danseuses

Le Concours Interne de promotion 2020 du Ballet de l’Opéra de Paris se tient le samedi 17 avril 2021 pour les danseurs, après avoir eu lieu le jeudi 15 avril pour les danseurs, sur la scène du Palais Garnier. Une édition décalée exceptionnellement de plusieurs mois et qui se tient sans public, pour cause de crise sanitaire. À noter qu’il n’y a pas cette année de Concours pour les Sujets, faute de place de Première danseuse. 

Le jury était présidé par Alexander Neef. Il était composé d’Aurélie Dupont, de maîtres de ballet et répétitrices de la compagnie, Éric Vu-An (directeur du Ballet Nice Méditerranée), Boris Charmatz (chorégraphe) et des danseurs et danseuses du Ballet tiré.e.s au sort : Héloïse BourdonFlorent Mélac, Charlotte Ranson et Héloïse Jocqueviel.

Bravo à toutes les candidates qui se sont présentées cette année, pour certaine la première occasion de monter en scène depuis plus d’un an.

Inès McIntosch, promue Coryphée

Résultats de la classe des Quadrilles

Trois postes de Coryphées à pourvoir. Variation imposée : variation du Corsaire de Marius Petipa réglée par Genia Polyakov, répétée avec Delphine Moussin.

1. Inès McIntosch, promue Coryphée

2. Bleuenn Battistoni, promue Coryphée

3. Nine Seropian, promue Coryphée

4. Clara Mousseigne

5. Ambre Chiarcosso

6. Lisa Gaillard-Bortolotti

Beaucoup de jeunes recrues se présentaient au Concours de promotion pour la première fois pour cette édition décalée. Et c’est l’une d’entre elles, Inès McIntosch, qui a raflé la première place. Bravo ! Remarquée au spectacle de l’École de Danse, elle a choisi pour cette première une variation à la fois technique et demandant un vrai sens du style. Un pari parfois compliqué pour une jeune recrue, mais qui a payé ici, ne première place d’autant plus prometteuse. Bleuenn Battistoni réussit elle-aussi son passage, après plusieurs années à se faire remarquer en Concours mais réussir à prendre une promotion. Et on l’imaginait très bien dans cette variation de Jerome Robbins ! Idem pour Nine Seropian, à la personnalité scénique marquée, et qui a d’ailleurs choisi une variation brillante. Saluons aussi la belle quatrième place de Clara Mousseigne, entrée dans le corps de ballet il y a tout juste six mois, idem pour Lisa Gaillard-Bortolotti à la sixième place. Toutes les candidates ont en tout cas choisi des variations libres exigeantes techniquement, un vrai challenge après de longs mois d’absence de scène. 

Bleuenn Battistoni, promue Coryphée

Variations libres choisies par les Quadrilles :

Lisa Gaillard-Bortolotti : Paquita, acte II, Grand pas, variation de Paquita (Pierre Lacotte)

Claire Gandolfi : The Four Seasons, variation du Printemps (Jerome Robbins)

Marion Gautier de Charnacé : Giselle, variation de Giselle (Mats Ek)

Alycia Hiddinga : Giselle, acte I, variation de Giselle (Jean Coralli et Jules Perrot)

Awa Joannais : Raymonda, variation de la Claque (Rudolf Noureev d’après Marius Petipa)

Amélie Joannidès : La Bayadère, acte II, variation de Nikiya (Rudolf Noureev d’après Marius Petipa)

Saki Kuwabara : Raymonda, acte I, variation du Rêve (Rudolf Noureev d’après Marius Petipa)

Inès McIntosh : Suite en blanc, variation de la Cigarette (Serge Lifar)

Clara Mousseigne : Grand pas classique (Victor Gsovsky)

Hortense Pajtler : La Belle au bois dormant, acte I, variation d’Aurore (Rudolf Noureev d’après Marius Petipa)

Luna Peigné : Suite en blanc, Sérénade (Serge Lifar)

Gloria Poubeau : Grand pas classique (Victor Gsovsky)

Sofia Rosolini : Raymonda, variation de la Claque (Rudolf Noureev d’après Marius Petipa)

Nine Seropian – Paquita, acte II, Grand pas, variation de Paquita (Pierre Lacotte)

Apolline Anquetil : La Belle au bois dormant, acte III, variation d’Aurore (Rudolf Noureev d’après Marius Petipa)

Bleuenn Battistoni : The Four Seasons, variation du Printemps (Jerome Robbins)

Ysée Bretigniere : Don Quichotte, acte II, scène de la Vision, variation de Dulcinée/Kitri (Rudolf Noureev d’après Marius Petipa)

Camille Calazans : Grand pas classique (Victor Gsovsky)

Ambre Chiarcosso : La fille mal gardée, variation de Lise (Frederick Ashton)

Lucie Devignes : Sylvia, Pizzicatti (Lycette Darsonval) 

Eugénie Drion : Les Mirages, variation de l’Ombre (Serge Lifar)

Nine Seropian, promue Coryphée

 

Résultats de la classe des Coryphées

Deux postes de Sujets à pourvoir. Variation imposée : Le Corsaire d’après Marius Petipa réglé par Jean-Guillaume Bart, troisième variation du pas de trois des Odalisques, répétée avec Élisabeth Maurin.

1. Camille Bon, promue Sujet

2. Clémence Gross, promue Sujet 

3. Hohyun Kang 

4. Célia Drouy

5. Jennifer Visocchi

6. Juliette Hilaire

Camille Bon, promue Sujet

La belle danseuse Camille Bon, qui se remarque à chaque fois en Concours, monte Sujet cette année, bravo ! Là encore, on imagine très bien son sens de la musique dans Émeraudes. Clémence Gross, qui était montée Coryphée avec une variation très contemporaine, a cette fois-ci fait un choix plus néo-classique qui a payé. Cela a dû se jouer de peu avec la brillante Hohyun Kang, qui devait montrer toute son aisance en scène dans Tchaïkovski – Pas de deux. Globalement, les candidates ont fait des choix de variations aux forts personnages, demandant de s’exprimer pleinement en scène. Comme un besoin de se faire plaisir après de longs moins d’attente ? 

Clémence Gross, promue Sujet

Variations libres choisies par les Coryphées :

Katherine Higgns : Arepo, variation de la femme aux bijoux (Maurice Béjart)

Juliette Hilaire : Dances at a Gathering, variation de la Danseuse en vert (Jerome Robbins)

Hohyun Kang : Tchaïkovski – Pas de deux (George Balanchine)

Jennifer Visocchi : Carmen, variation de Carmen, la Taverne (Roland Petit)

Victoire Anquetil – Casse-Noisette de John Neumeier, variation de Louise

Camille Bon : Joyaux, Emeraudes (George Balanchine)

Célia Drouy : Notre-Dame-de-Paris, variation d’Esmeralda (Roland Petit)

Clémence Gross : La Dame aux camélias, variation de Manon (John Neumeier)

 




 

Commentaires (2)

  • phil

    DALP aime les commentaires trés modérés,certes, mais comment ne pas remarquer la parfaite symétrie entre le classement des Coryphées hommes et femmes à rapporter au classement des Quadrilles de l’année dernière.Le hasard ou un génial chef d’oeuvre de communication justificative à opposer aux deux déçus de cette année (« mademoiselle Hohyun Kang ,vous etes déçue,mais voyons c’est pareil pour Antonio! »)?
    Un concours de Coryphée qui fera date mais je suis sur que c’est pour pousser à plus d’ excellence ces deux danseurs méritants et cela ne m’empeche pas de souhaiter bon courage, en ces temps difficiles ,à la compagnie ,à sa directrice Aurélie Dupont , à ses maitres de ballet et de féliciter l’ ensemble des promu(e)s pleins de talent.

    Répondre
  • Mel

    Je suis étonnée du non-classement de Katherine Higgins qui a par le passé fait très bonne figure lors des concours ?

    Répondre

Poster un commentaire