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Commencer la danse classique adulte : tous les conseils

Pour pratiquer la danse classique, il faut commencer jeune, être souple… C’est en général l’idée que l’on se fait de cette pratique. Devenir danseur ou danseuses professionnel-le demande en effet un grand engagement dès le plus jeune âge. Mais pour pratiquer la danse en amateur, c’est autre chose. Oui, il est possible de démarrer la danse classique à 20, 30 ou même 50 ans. Oui, il est possible de progresser, de se mettre aux pointes, et surtout d’avoir un grand plaisir dans cette pratique. La danse, c’est se dépenser, se tonifier, mais aussi évoluer sur de la musique, acquérir le sens du rythme, se sentir mieux dans son corps.

Comment pratiquer ? Comment se déroule un cours ? Lorena Lopez, professeure de danse classique à l’Institut Stanlowa, donne chaque semaine plusieurs cours de technique de base, spécialement pour les adultes démarrant la danse classique. Voici ses conseils pour tous ceux et celles qui ont toujours eu envie de se mettre à la barre sans avoir jamais osé pousser la porte d’un studio de danse.

Études de Harald Lander

Études de Harald Lander

 

Peut-on vraiment démarrer la danse classique à tout âge ?

Premier cliché à combattre : oui, si l’on pratique la danse classique en amateur, l’âge n’a pas d’importance. Lorena Lopez raconte ainsi : « Une de mes élèves, débutant il y a quelques semaines, m’apostrophe. ‘Merci mille fois mademoiselle, j’ai réalisé mon rêve de faire de la danse classique. J’ai 63 ans et c’était mon premier cours…‘ ». Tout est dit ! « L’âge et le sexe importent peu. Le plaisir, la volonté et l’intérêt pour cet art sont les principales motivations. La danse, c’est le mouvement, elle est donc ouverte à tous !« .

Et, faut-il encore le préciser, la danse classique n’est pas une pratique réservée aux femmes, ces messieurs sont aussi les bienvenus en cours de danse, surtout que « l’enseignement à ce niveau diffère peu entre les femmes et les hommes« .

La danse classique reste toutefois une pratique physique, il faut donc avoir un bon état cardio-vasculaire et locomoteur… et communiquer avec son-sa professeur-e. « Il ne faut pas hésiter à lui communiquer d’anciennes pathologies qui peuvent freiner vos progrès. Votre passé corporel lui est inconnu« , souligne Lorena Lopez. La pratique de la danse, comme toute activité physique, peut aussi créer des blessures, telle que l’entorse.

 

Comment se déroule un cours ? Par quoi commence-t-on ?

Comme pour toute nouvelle pratique, il faut démarrer par la base. À savoir pour la danse classique, les positions et les pas fondamentaux, ainsi que « sensibiliser le corps à cette nouvelle pratique« .

Un cours de danse classique se déroule finalement de la même façon, que l’on soit totalement amateur ou professionnel (avec bien entendu une difficulté toute autre !). Il dure en moyenne 1h30, avec un pianiste ou une chaîne audio qui accompagne musicalement vos gestes. « Le cours débute généralement par des mouvements en maintien à la barre. Des exercices sont proposés suivant un ordre permettant l’échauffement du corps et l’acquisition des techniques. Dans un deuxième temps, ces dernières sont reprises au centre de la salle, plus communément appelé ‘le milieu’« , explique Lorena Lopez.

 

Est-ce qu’il est vraiment possible de progresser, même en démarrant très tardivement ?

La danse classique est un art exigeant, les progrès ne viennent pas d’un claquement de doigts. « Mais ils sont palpables par l’élève au bout de quelques cours« , assure Lorena Lopez. « La progression technique (équilibre, petits enchaînements) sera bien sûr différente si l’adulte a dansé étant enfant ou si une autre danse est pratiquée. Pour ceux qui sont vierges de tout exercice dansé, la progression leur semblera plus longue car ils doivent automatiser leurs acquis. N’hésitez pas à échanger avec le professeur pour dissiper vos doutes« .

Bon à savoir, l’une des grandes barrières aux progrès peut aussi être le manque de confiance en soi et l’image que l’on a de son corps. « Le grand frein aux progrès reste la perception que vous avez de vous-même et de votre corps, perception souvent brimée, erronée et limitée« , souligne Lorena Lopez.

« Le grand frein aux progrès reste la perception que vous avez de vous-même et de votre corps, perception souvent brimée, erronée et limitée« .

Est-ce que, même en démarrant tard, il sera possible un jour de pratiquer les pointes ou l’adage ?

Ahh, les pointes, le rêve ultime pour toute personne débutant la danse classique… et pas inatteignable, comme l’explique notre professeure. « Les pointes sont envisageables pour les débutants. Contrairement à l’enfant, l’ossature et la musculature de l’adulte sont assez solides pour pouvoir supporter sans dommage le travail sur la pointe des pieds« . Ne vous attendez pas cependant à chausser vos pointes au bout d’un mois de cours. « Le travail de base doit être acquis. La danse sur pointes sollicite la participation de tout le corps, les muscles des jambes bien sûr, mais aussi ceux du dos, les abdominaux,etc. Laissez-vous du temps de pratique et échangez avec votre professeur« .

L’adage, c’est une autre affaire. « Ce travail n’est pas conseillé aux débutants« , tranche Lorena Lopez. « Les pas et enchaînements doivent être maîtrisés, contrôlés séparément pour évoluer en travail d’adage« . Certains cours de niveau moyen, avec des élèves ayant déjà plusieurs années de pratique derrière eux, proposent une initiation à l’adage, notamment les cours de Marie Perruchet au Studio Harmonic.

Il est aussi possible, selon les écoles, de participer aux spectacles de fin d’année.

 

Comment s’habille-ton pour un cours de danse ? Le justaucorps est obligatoire ?

Les mini-ballerines en tunique rose, c’est trop mignon. Mais passée 15 ans, on se sent soudainement beaucoup moins à l’aise dans ce genre de tenue. Quelques écoles imposent un uniforme, mais cela reste très rare dans les cours d’adultes amateurs, et chacun-e peut venir dans la tenue qu’il-elle souhaite. « Elle doit être pratique, confortable et à surtout votre goût« , explique Lorena Lopez. Attention toutefois à ne pas choisir des vêtements trop amples qui peuvent gêner le mouvement « et qui ne favoriseront pas la perception visuelle de votre corps« .

Le mieux reste « un justaucorps, un collant ou un legging et des demi-pointes » (plutôt que des chaussettes). « Cette tenue de base permettra au professeur d’avoir une meilleure lecture corporelle. Si elle vous semble rédhibitoire, pensez cependant à garder le ventre et le bas du dos assez visibles. Le ventre ou ceinture abdominal doivent être maintenus, et la cambrure, au bas du dos, évitée. Enfin, la capsule du genou doit être, elle aussi visible, pour assurer le travail des jambes« . Pour les justaucorps, plusieurs marques ont désormais des lignes tendances, qui n’oublient pas les corps non-filiformes. Bloch et Sansha sont les plus prisées. Pour les hommes, un t-shirt et un collant ou legging sont les plus appropriés.

Enfin, n’oubliez pas de vous attacher les cheveux. Pas besoin d’un chignon impeccable façon petit rat de l’Opéra, mais des mèches dans la figure peuvent vite être gênantes.

 

Quels sont les bienfaits de la pratique de la danse classique ?

La danse classique, c’est à la fois un sport est un art. Autrement dit, on se tonifie et on s’exprime, ce qui est tout de même plus agréable que de courir sur un tapis dans une salle de sport bondée.

« La danse classique allonge, assouplit et tonifie le corps. Le maintien du centre est un élément crucial. On sensibilisera les muscles abdominaux et du bas du dos maintenant le buste comme un corset. L’apprentissage de la technique fera travailler votre ventre tout en raffermissant vos cuisses, en faisant remonter vos fesses et en profilant vos jambes« . Autrement dit on se muscle toujours en finesse.

Pratiquer la danse classique, c’est aussi acquérir un maintien global du corps, une façon de se tenir. « Les bras solidifient, équilibrent le travail des jambes et apportent la touche gracieuse. La ceinture scapulaire comme les dorsaux entrent en jeu. On cherche à détendre et stabiliser les épaules et le buste. La recherche de l’élévation, de l’auto-grandissement, de la verticalité travaille les muscles favorisant l’alignement du cou et le port de tête altier. L‘ensemble permet au corps d’acquérir de la tonicité, de la coordination, de la force et de l’équilibre. Les étirements et l’assouplissement permettent au corps de se détendre, de décupler l’énergie générale et d’améliorer la circulation sanguine« . Et ce sont aussi des choses qui se voient en dehors des studios de danse. « On prend conscience de la manière dont on tient et utilise notre corps au quotidien« .

La danse, c’est enfin un art qui fait prendre conscience de soi. Rien de tel qu’un bon cours de danse pour se vider la tête et oublier les soucis du quotidien. « La mémoire est sollicitée à chaque exercice, ainsi que la musicalité et le rythme qui en découle. Puis on échange sur l’histoire, les anecdotes et les représentations de cet art« .

« On prend conscience de la manière dont on tient et utilise notre corps au quotidien« .

Pour démarrer, combien de cours par semaine/heures de pratique hebdomadaire sont conseillées ?

Comme pour toute activité sportive, l’important est la régularité. Pour Lorena Lopez, « la danse peut être pratiquée une heure à trois heures par semaine, soit 1 à 2 cours par semaine. Libre à vous d’augmenter la cadence par la suite« . Vous pouvez aussi prendre des cours de barre au sol, qui feront spécifiquement travailler le placement.

 

Comment trouver un cours de danse adapté ?

Il faut d’abord se méfier des cours dits « Débutants », qui souvent s’adressent à des personnes pratiquant la danse depuis plusieurs années. Dirigiez-vous plutôt vers des cours « technique de base »‘, ou spécifiquement indiqués comme « spécial débutant ».

Lorsque vous entrez dans une école de danse, posez-vous quelques questions : comment avez-vous été accueillis ? Est-ce que les locaux sont propres ? Est-ce qu’il y a des informations sur le parcours des professeurs ?

Le cours doit se dérouler avec un échauffement du corps, des exercices et enchaînements progressifs sur des techniques précises (pliés, tours, sauts, etc.) et des étirements ou assouplissements. Comment vous sentez-vous ensuite après un cours ? « Il faut avoir un ressenti positif, quelque chose d’exutoire en fin de cours, sentir son corps tonifié, voir courbaturé quelques fois« , explique Lorena Lopez.

Enfin comment se comporte le-la professeur-e ? Il ou elle « doit comprendre et connaître son art, trouver une réponse à chaque question de l’élève, montrer et communiquer efficacement, être à l’écoute et reste mobilisateur« . Le-la professeur-e « reste une clé maîtresse de l’apprentissage« , résume Lorena Lopez. « Le cours reste un lieu d’échanges où le professeur partage ses connaissances, son engagement et surtout sa passion pour cet art« .

« Le cours reste un lieu d’échanges où le professeur partage ses connaissances, son engagement et surtout sa passion pour cet art ».

À vos chaussons !




 

Commentaires (36)

  • Super article! 🙂

    On a du mal à « recruter » dans mon cours adulte. Après chaque spectacle des mamans venues voir leurs petits nous disent qu’elles aimerai bien essayer ou se remettre à la danse mais que ça leur semble trop dur.
    On essaye de les convaincre que l’important c’est le plaisir qu’on prend pas d’être la nouvelle étoile du village. Mais ça reste difficile de lutter contre les préjugés…

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    • Tutupointe

      Il y a 4 ans , ma prof a ouvert un cours classique pour adulte et c’est donc à 46 ans que j’ai chaussé mes premières demi-pointes.Si les débuts ont été difficiles et fort comiques (pas facile de se défaire des habitudes de 25 ans de modern/jazz ! ), j’ai assez vite senti les progrès et comme j’aime les défis techniques, je n’ai pas peur de me lancer et tant pis si je me plante.Dans le cours, il y a un super état d’esprit, personne n’est là pour se juger, tout le monde fait son maximum dans la bonne humeur.

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    • Aupoix Aïda

      J’aimerai pouvoir essayer la danse classique et je recherche un prof ou une école qui pourrait me donner des cours pour spécial débutant en juillet sur Brest.

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  • Armelle Robert

    Article passionnant et qui donne envie de s’y remettre. Mais avec 20 kg de trop est ce possible ?

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  • alena

    Je suis franchement admirative des adultes commençants, je crois que je n’aurais pas su apprendre cet art adulte – mais peut-être est-ce parce que j’ai commencé enfant! En tout cas, il est visible que les cours de danse se mêle de plus en plus. Les garçons hésitent bcp moins à venir qu’avant (qu’il y a 10 ans par ex.) et on voit des jeunes gens comme des plus âgés à la barre. Cela, me semble-t-il, a contribué à bcp dédramatiser les ambiances de cours parfois un peu tendues. Merci, Amélie, pour cette belle réponse à Nicole :)))

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  • Laure

    @armelle : à l’âge de 5 ans, ma mère m’a inscrite dans un cours de classique. La prof lui a fait comprendre que je n’avais rien à faire là. Et oui, j’ai toujours été rondelette et petite. Dur de ne pas être dans le moule. La gestion du poids est un combat quotidien chez moi, et malheureusement, je ne serais jamais dans le standard. Ado, je me suis dirigée vers le modern jazz et ce, durant 4 ans. Après avoir arrêté durant une bonne vingtaine d’années, de retour dans ma région d’origine, j’ai repris le modern jazz et commencé l’afro jazz il y a 8 ans dans l’association de mon enfance. Il y a 4 ans, lors de notre gala de fin d’année, je regardais avec envie le groupe classique adultes. J’ai sympathisé avec les filles qui m’ont invitée à venir les rejoindre. D’abord réticente, mon mari m’a encouragée à le faire….. Aujourd’hui, j’ai 41 ans, avec des kilos de trop, certes, mais je me régale à raison de 2 heures par semaine, en 1/2 pointes….et en pointes ! Oh, évidement, on est très loin des petits rats de l’opéra mais je prends du plaisir à danser. C’est ma bouffée d’oxygène chaque semaine, mon moment rien qu’à moi. Le groupe est super, et que dire de mon professeur…. extra. Et ses encouragements sont pour moi une grande victoire sur les préjugés qui existent autour de moi, surtout par rapport à ma maman qui ne comprend pas. Et quand je rentre le soir, je suis zen, fatiguée, courbaturée parfois, mais zen. La danse, c’est le pied !

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  • ZogZog

    Donc les cours « spécial débutant » de Alexandre De La Caffiniere à Harmonic c’est l’équivalent de « techniques de bases » de Lorena à Stanlowa ?

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  • MUC

    J´avais fait de la danse enfant, j´ai repris vers 40 ans et n´ai plus arrêté depuis avec toujours le même plaisir et je fais encore des progrès ! (J´ai la soixantaine bien entammée !). Nous ne levons pas la jambe derriere l´oreille mais la prof exige dans la mesure de nos possibilitées le maximum. Donc ne pas hésiter a faire de la danse classique.

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  • Bérangère

    J’ai commencé la danse à 29 ans pour le moderne-jazz mais j’ai toujours rêvé de faire du classique. J’en ai parlé à ma prof qui a accepté de m’intégrer à un de ses cours. c’est ainsi que j’ai commencé la danse classique à l’âge de 30 ans (je n’en avais jamais fait auparavant …) et je m’éclate!! j’avoue que ce n’est pas toujours facile mais en 3 ans à raison d’une heure de cours par semaine, j’ai vu avec plaisir que je progressais. J’ai commencé les pointes la deuxième année, et au niveau souplesse je vois nettement la différence!! Je ne remercierai jamais assez ma prof de m’avoir donné cette chance 😉

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  • MUC

    Enfant, j´ai fait 3 – 4 ans de danse, puis j´ai repris après 40 ans jusqu´a aujourd´hui avec toujours le même plaisir et cela depuis plus de 25 ans !
    Bien sur nous ne levons pas la jambe jusque derriere l´oreille mais notre prof, excellente, exige a chacune le maximum selon ses possibilitées. J´ai même la prétention de penser que je fais encore des progrès 😉

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  • laure

    bonjour,
    pour ma part j’en rêve mais impossible en corrèze. j’ai essayé un cours pour adulte ; résultat : mélange des niveaux, aucune correction pour les débutantes, et le genou en vrac dès le 2ème cours, j’ai arrêté de suite A quand un vrai cours de danse classique pour de vrais débutants adultes??

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  • Carole

    @cams : où a lieu votre cours ? Je songe à prendre des cours de classique débutant sur Paris…
    Merci !

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    • Eléa

      Je danse en adulte débutante sur Lagny sur Marne, dans une association : Lagny Danse Passion.

      Ma prof est géniale, elle s’adapte et nous pousse à donner le meilleur de nous-même ^^ je vous encourage à vous renseigner sur l’association !

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  • FogFog

    Bonjour Carole, il y a beaucoup de cours adulte vrais débutant sur paris, à ma connaissance au studio l’envol (11e), à stanlowa (8ème) et à harmonic (11e)

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  • Bravo pour cet article qui donne envie de pousser la porte d’un cours. Je crois effectivement que le prof est la clé de tout. Pour ma part j’ai commencé le classique tard, pendant les années collège. Puis plus rien jusqu’à 37 ans ou je découvre le contemporain à Paris avec une prof géniale qui nous a fait découvrir plein d’univers dansés. En quittant Paris, faute de cours de contemporain à proximité, je me lance dans le jazz à 44 ans, avec (encore une fois) une prof extra,qui nous fait travailler avec une grande connaissance du corps ce qui permet de se défouler sans risques physiques. Je n’ai pas encore tenté le retour au classique mais vos témoignages me chatouillent les pointes !

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  • sandra

    J’ai repris la danse classique cette année après en avoir fait 3/4 ans à l’école primaire, et je regrette beaucoup d’avoir arrêté la danse !aujourd’hui je prend un réel plaisir à danser, même si je ne danse pas magnifiquement bien j’adore mes cours j’adore progresser!! alors vraiment je conseille à toutes celles et ceux qui hésitent de foncer c’est pas si dur que ça le but c’est de se faire plaisir ! en plus les cours de danse classique deviennent de plus en plus populaires !! ya pas que les danseurs étoiles qui ont le droit de s’éclater à danser ^^

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  • J’ai ouvert au mois de septembre des cours d’adultes débutants, intermédiaire/avancés et seniors à Biarritz dans les studios du Malandain Ballet Biarritz à la Gare du Midi. J’ai beaucoup d’élèves vraiment grands débutants qui se régalent et sont heureuses de commencer la danse classique à n’importe quel âge (de 18 à 63 ans environ). C’est spectaculaire comme en peu de cours elles ont acquis les bases avec beaucoup de douceur et de ressenti. J’ai aussi beaucoup d’élèves qui avaient fait de la danse classique plus jeune et ont arrêté au moment de leurs études. Elles reprennent maintenant tout en menant une vie de famille et pour certaines, ce cours de danse est leur moment de liberté un soir par semaine.
    J’encourage vraiment les adultes à faire de la danse classique: il y a une vraie joie à être dans un mouvement habité par une dimension artistique, c’est bien plus satisfaisant qu’un cours de gym.

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  • Ton article me donne grandement envie de m’y mettre. J’ai toujours voulu en faire sans oser me lancer n’ayant que peut de confiance en moi. Je me suis alors rabattu pendant plusieurs années sur du jazz et du contemporain. A quasiment 20 ans et après avoir remédier à ce problème, il n’est peut être pas trop tard. Tu connaîtrais des écoles sur Paris par hasard? Merci pour cet article!

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    • Stitch

      Une école sur Paris ? L’institut Stanlowa où enseigne Lorena Lopez ! 😉

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  • Laurence

    Bonjour à tous.
    J’ai 44 ans. J’ai commencé la danse à 42 ans sans avoir jamais fait aucun sport et avec 20 kg en trop ! Depuis, cela m’épanouis tellement que je suis 10 cours semaines. Je m’éclate ! Sentiment d' »expression sans jugement, de l’art dans le sport. Merveilleux, sublime.

    A recommander pour tout !
    A consommer sans modération

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  • Aily

    Bonjour à tous,
    C’est mon rêve depuis toute petite, je magnifie cet art.
    Et je vais m’y mettre même du haut dee mes 30 ans
    Bisous

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    • Stephanie

      Bonjour!
      J’ai 36 ans et ai osé commencer le classique en septembre.. c’est juste mon rêve de petite fille qui s’est réalisé et je participe au spectacle de fin d’année! L’ambiance est génial et ados comme adultes y participent sans aucun jugement ni complexe! Et les bienfaits sur le corps sont visible très vite! Posture, fin des douleurs dorsales, jambes raffermies!!
      Bref que du bonheur!

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      • Sandra

        Bonjour Stéphanie,
        J’ai 30 ans et je souhaiterais comme toi me mettre à la danse classique. Es-tu inscrite sur Paris et si oui, quelle école/assoc as-tu choisi?

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      • Liz

        Bonjour Stephanie,

        Pourriez-vouse dire à quelle école vous etes inscrite?

        Merci,
        Liz

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  • Merci pour cet article qui montre qu’on peut se mettre à la danse classique ou la reprendre à l’âge adulte.

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  • ROUMILHAC Sylvia

    Bonjour,
    Votre article m’a beaucoup plu !
    Connaissez vous un cours pour grands debutants sur Montpellier ou Nîmes ?
    Merci d avance pour votre réponse.
    Cordialement
    Sylvia

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  • ROUMILHAC Sylvia

    Bonsoir à tous,
    Septembre est bientôt là et je voudrais trouver une école de danse classique pour grands débutants sur Montpellier ou Nîmes ! En connaissez-vous ?
    Merci d’avance
    Sylvia

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  • Cha mystique

    Bonjour,j’ai 20ans j’ai tester de vouloir m’inscrire à la danse classique, j’en avais fait pendant 2 ans quand j’avais 10ans mais j’avais du à l’époque arrêter pour raison personnel, j’ai jamais ré osez retourné en faire au jour d’aujourd’hui, mais voilà, la prof ma clairement dit que c’est limite impossible et que j’avais cas jamais arrêter d’en faire, elle veut me faire mettre en pointe direct en me disant que de toute façon j’arriverais pas à suivre… Elle rigolais limite que j’ose venir me pointer à 20ans pour du classique, Vous pouvez pas savoir comme je suis déçu… Encore bien grand d’enseignant reste vielle école sur la pratique du classique… J’en ressort dépité… Et n’ayant pas de moyen de locomotion je n’ai aucun moyen de tester autre part que dans ma ville, et je vous cache pas que cette mésaventure ma juste démotiver à vouloir en refaire..

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  • Evelyne

    Excellent article riche en information pour une personne comme moi âgée de 62 ans qui commence son premier cours de ballet classique jeudi prochain. J’ai tellement hâte!
    Avec mon passé de gymnaste à l’adolescence et mes quelques années de danse contemporaine plus tard, je devrais me sentir dans mon élément.

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  • Monique

    Super article! J’ai commencé la danse classique il y a un an alors que j’avais 60 ans. J’en ai rêvé toute ma vie mais je n’avais jamais vu de cours pour adultes débutants. Je n’ai jamais pratiqué la danse classique de ma vie et j’y prends tellement plaisir qu’à présent je suis 2 cours par semaine!
    Merci de permettre aux personnes comme moi de réaliser leur rêve!

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  • Fabrice griaye

    Bravo pour votre article! Je suis un garçon ( adulte) et je pratique le classique depuis 5 ans en région parisienne. Plus jeune , mes parents m avaient inscrit au théâtre , un art que j adore toujours voir sur scène ,cela dit je savais depuis le début que la danse me parlait davantage, ayant toujours eu le sens du rythme. Plus tard , j ai eu l occasion de pratiquer le flamenco ainsi que les danses latines. Cette année, je prends plus de deux heures de cours par semaine. Je dirais que l idéal serait un cours où il n y a pas que l impératif du spectacle de fin d année. Pour exemple, l an passé, comme il n y en avait pas à la fin, j ai pu participer a un projet participatif axé sur le contemporain. Vive la danse …dans sa diversité !

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  • laurent

    Bonjour,
    je suis un homme de 54 ans, et j’ai commencé mes premières leçons de danse classique l’an dernier. J’ai regardé un cours un jour en passant, je cherchais un cours de gym pour me préparer aux sports d’hiver. J’ai été instantanément saisi par un désir intense de tenter la danse classique! aujourd’hui j’éprouve une joie intense a danser. Bien sur mon niveau est débutant, mais en sport le plaisir n’est pas proportionnel au niveau de pratique. Et c’est dur, techniquement difficile et physiquement exigeant. Mais la joie est vraiment au rendez vous! Bon, je suis assez sportif par ailleurs, je n’ai pas de surpoids, ni de blessure ou de pathologie, ca aide, c’est sur.
    J’ai poussé la porte du studio, et la prof m’a accueilli avec sérieux; mais sans prendre de gants particuliers avec moi, dans un groupe d’une quinzaine de femmes et un homme seulement. J’avais la trouille, mais dès la première leçon la crainte s’est évanouie, et le sourire s’est installé sur mon visage. En famille, ma femme a été soupçonneuse au départ, mes amis se sont moqués, mais désormais le respect est là, et je crois que mes enfants sont au fond assez admiratifs de leur père!

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  • Marylène

    Bonjour,
    j’ai repris la danse à 32 ans, après en avoir fait ado. Alors, mon ressenti, c’est que, oui, c’est tout à fait possible de faire de la danse en tant qu’adulte, et que même il y a de plus en plus de cours qui s’ouvrent aux adultes. On peut en faire à son rythme et son niveau, selon toute morphologie. J’ajouterais même que le poids, en tant qu’amateur, n’est pas un critère déterminant. C’est plus important d’avoir une grâce naturelle et une bonne coordination, ainsi qu’une bonne mémoire visuelle et le sens du mouvement, le sens du rythme. La souplesse, c’est pas grave.On peut réussir un battement relevé même si la jambe reste à 45 degrés.
    Mais, en dépit de tout cela, je trouve quand même que j’ai dû faire le deuil d’une certaine recherche d’excellence. Je trouve qu’en tant qu’adulte on comprend plus vite le mouvement et sa beauté qu’en tant qu’adulte, mais qu’on voit aussi que le corps ne suit pas forcément. Le ballet est un art extrêmement précis, dont la beauté ne réside pas dans la souplesse et la minceur, mais dans une capacité à modeler le corps pour qu’il entre dans cette précision, et que si on n’a pas fait beaucoup de danse avant, ou qu’on n’a pas une bonne coordination naturelle, ça peut être frustrant. Après, il n’empêche que c’est justement pour ça qu’on peut en faire, pour développer cette coordination ! Et le plaisir ressenti est vraiment là, on oublie tout en classe de danse. Mais parfois, honnêtement, il faut savoir ne pas trop se regarder dans le miroir ni se comparer.

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  • Boloko

    Vos histoires m’ont toutes redonnées l’espoir et la chance de pouvoir en faire un jour moi aussi moi qui croyais que c’était peine perdue de faire de la danse classique à l’âge adulte

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  • Myrtha

    Je n’ai pas débuté mais repris très tardivement le chemin des studios de danse, après une interruption de près de 40 ans. Quand je meusre la difficulté et les frustrations rencontrées depuis pour gagner quelques progrès, je suis admirative de ceux qui commencent réellement à l’âge adulte, sans ce bagage même poussiéreux.
    J’ai repris avec Lorena, envers qui je suis infiniment reconnaissante pour son travail hors pair auprès des débutants ou « revenants » tardifs.

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  • Sodade

    J’ai commencé la danse classique à 43 ans. Au bout de ma deuxième année nous avons fait un spectacle magnifique, j’étais fière de pouvoir participer. Je m’éclate. Bonne ambiance et prof qui m’encourage. Les collègues super.
    Il ne faut pas hésiter. Osez vivre vos rêves.

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