Saison 2013-2014 : le Ballet de l’Opéra de Paris
L’Opéra de Paris a dévoilé le 26 février sa saison 2013-2014. Pour le Ballet de l’Opéra de Paris, il s’agit d’une saison charnière. Pas moins de trois Étoiles vont y tirer leur révérence, dont Nicolas Le Riche qui aura droit à une soirée spéciale, ainsi que Brigitte Lefèvre, la directrice de la compagnie depuis 20 ans. Le programme est varié, même si un peu déséquilibré en défaveur des ballets classiques, et je me serais bien passée de certaines reprises. Il y a tout de même de belles séries de ballets narratifs néo-classiques, et des entrées au répertoire des plus intéressantes. Passage en revue de cette prochaine saison.
La Dame aux camélias de John Neumeier
Du 21 septembre au 10 octobre 2013, quatorze représentations au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra National de Paris, direction musicale James Tuggle.
Ce ballet néo-classique a été beaucoup donné ces dernières années, mais je ne le boude pas encore. Ma dernière représentation m’avait littéralement transportée, avec une Delphine Moussin terriblement émouvante. J’aime ces grandes fresques, ces envolées, ces portés acrobatiques et ces robes soyeuses. Et j’ai l’impression que cette troupe prend beaucoup de plaisir à danser ce genre d’oeuvre, depuis peu à son répertoire. Je reverrais donc La Dame aux camélias à nouveau avec plaisir, avec je l’espère d’intéressantes prises de rôle.
A noter : Agnès Letestu fera ses adieux à la scène dans ce ballet, a priori lors de la représentation du 10 octobre.
Soirée contemporaine
Trois ballets : Darkness is hiding black horses de Saburo Teshigawara (création), Glacial Decoy de Trisha Brown et Doux mensonges de Jiří Kylián.
Du 31 octobre au 14 novembre 2013, onze représentations au Palais Garnier. Les Arts florissants, direction musicale Paul Agnew (uniquement pour le ballet de Jiří Kylián).
Soirée éclectique avec des chorégraphes très apprécié-e-s de Brigitte Lefèvre. Je suis ravie d’enfin découvrir Doux mensonges de Jiří Kylián, artiste dont j’apprécie beaucoup les balllets.
Les deux autres oeuvres me laissent plus septiques. Trisha Brown m’ennuie en général, je trouve ça trop intellectualisant. Glacial Decoy est un ballet sans musique, pour découvrir la « magie du silence« , comme dit la brochure. Pour Saburo Teshigawara, je l’ai découvert il y a un an à Chaillot, pour un résultat qui m’avait aussi passablement ennuyée. Cette prochaine création mettra en scène deux danseurs sur un plateau dénudé, troublé par des effusions de fumées qui viennent brouiller la perception. « Une façon de percevoir l’invisible » selon le chorégraphe. Juger avant de voir, c’est mal, mais le speech ne me donne pas forcément une envie folle.
La Belle au bois dormant de Rudolf Noureev
Du 4 décembre 2013 au 4 janvier 2014, vingt-trois représentations à l’Opéra Bastille. Orchestre de l’Opéra National de Paris, direction musicale Fayçal Karoui.
Le retour tant attendu de La Belle au bois dormant ! Ce grand ballet classique n’avait en effet plus été dansé à Paris depuis dix ans. Et la pression est grande. Les précédentes reprises de ballets de Noureev n’ont pas forcément convaincu ces dernières années, et La Belle, ça ne pardonne pas. Il faut assumer les costumes Grand Siècle et la redoutable technique. Ce devrait être la série de la révélation (ou pas) de la nouvelle génération. Les Étoiles aguerries préféreront sûrement être sur l’autre spectacle de Noël, les jeunes devront assumer. Dorothée Gilbert devrait y être merveilleuse, en cheffe de file. Myriam Ould-Braham n’y sera peut-être pas pour des raison personnelles (bouh égoïste), logiquement des Premières danseuses devraient s’y lancer. Pour Désiré, Evan McKie pourrait faire un petit détour du côté de Paris, mais cela reste du « Et si ».
Certain-e-s trouvent cette Belle au bois dormant indigeste. Pour moi, cela reste l’un de mes plus beaux souvenirs de spectatrice, en cette lointaine année 1994. C’était l’exemple même d’une technique classique qui transcende tout, c’était lumineux. L’atterrissage sera peut-être rude, je prends le risque.
Le Parc d’Angelin Preljocaj
Du 7 au 21 décembre 2013, vingt représentations au Palais Garnier. Orchestre de Chambre de Paris, direction musicale Koen Kessels.
Le Parc a 20 ans, ça ne nous rajeunit pas tout ça. Je n’ai vu qu’une fois ce ballet, et j’en garde un bon souvenir. Ce pas de deux final qui s’envole, qu’est-ce que c’est beau tout de même. Les habitué-e-s font un peu plus la moue, à voir avec quel souci du détail ce ballet sera remonté. Quelques beaux couples devraient s’y illustrer toutefois, je pense à Isabelle Ciaravola et Karl Paquette.
À noter : Le Parc sera aussi dansé à Créteil les les 6 et 7 janvier 2014.
Les Démonstrations de l’École de Danse
Les 8, 15 et 21 décembre 2013 au Palais Garnier.
Le rituel ne change pas. Pendant une journée, les Petits Rats montent sur la scène de Garnier pour montrer leur travail au quotidien, sous forme de micro-cours. De la 6e à la 1ère division, les élèves font ainsi découvrir toute la progression faite dans leur apprentissage de la danse classique, ainsi que dans la découverte de la danse contemporaine ou de caractère. Une journée toujours instructive, délicieuse, et qui force le respect sur ces parfois tous jeunes enfants.
Ballet du Théâtre du Bolchoï (compagnie invitée)
Illusions perdues d’Alexei Ratmansky.
Du 4 au 10 janvier 2014, six représentations au Palais Garnier. Orchestre Colonne, direction musicale Igor Dronov.
Ahhh, le Bolchoï… Le public parisien se souvient encore de son Don Quichotte survolté qui avait provoqué des émeutes au Palais Garnier il y a deux ans. Quelle compagnie ! Quelle fougue ! Que de nombreux talents tous plus enthousiasmants les uns que les autres ! Je ne suis pas vraiment la première fan d’Alexei Ratmansky, mais le Bolchoï pourrait bien me le faire apprécier avec ces Illusions perdues, inspiré du roman de Balzac. Dommage toutefois que la compagnie ne vienne pas avec une deuxième production, un bon ballet classique, une Bayadère, une Paquita… Cela aurait varié un peu. Mais c’est faire la fine bouche, on ne boude pas le Bolchoï.
Onéguine de John Cranko
Du 3 février au 5 mars 2014, treize représentations au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra National de Paris, direction musicale James Tuggle.
Le public parisien n’est pas vraiment en manque d’Onéguine, beaucoup donné ces cinq dernières années. Mais quand on aime, on ne compte pas, n’est-ce-pas ? La dernière reprise il y a deux ans avait vraiment été réussie, avec de belles prises de rôles et des partenariats flamboyants. J’espère là encore que d’autres danseurs et danseuses s’y essayeront à leur tour.
A noter : Isabelle Ciaravola fera ses adieux à la scène dans ce ballet, a priori lors de la représentation du 5 mars.
Soirée contemporaine Cullberg/De Mille
Deux ballets : Mademoiselle Julie de Birgit Cullberg (entrée au répertoire) et Fall River Legend d’Agnes de Mille.
Du 21 février au 13 mars 2014, quinze représentations au Palais Garnier. Orchestre Colonne, direction musicale Koen Kessels.
Voilà l’une des soirées les plus intéressantes de la saison. Birgit Cullberg était une danseuse et chorégraphe suédoise (mère de Mats Ek pour le point pipole), dont aucune oeuvre ne figure encore au Ballet de l’Opéra de Paris, si je ne me trompe. Créé dans les années 1950, Mademoiselle Julie est un huis-clos cruel entre une jeune femme aristocratique et son valet. Fall River Legend d’Agnes de Mille n’a pas été donné depuis son entrée au répertoire en 1997. Dépeignant un personnage mi-victime mi-bourreau, le ballet se penche sur le destin tragique de Lizzie Borden, soupçonnée d’avoir tué son père et sa belle-mère. Deux chorégraphes que l’on n’a pas l’habitude de voir à Paris, deux découvertes, cela donne envie.
Spectacle de l’École de Danse de l’Opéra de Paris
Quatre ballets : Concerto en Ré de Claude Bessy, Napoli – Pas de six et Tarentelle d’August Bourbonville, Scaramouche de José Martinez et Yondering de John Neumeier.
Du 5 au 10 avril 2014, quatre représentations au Palais Garnier. Orchestre des lauréats du CNSMDP, direction musicale Marius Stieghorst.
Voilà encore un beau programme concocté par Élisabeth Platel. Deux beaux ballets classiques montrant toute la technique et la musicalité des élèves, un adorable Scaramouche qui permet aux plus jeunes de s’exprimer sur scène, et une pièce plus contemporaine. On n’est rarement déçu par le spectacle de l’École de Danse, pour ainsi dire jamais. C’est même souvent l’une des plus agréables soirées de la saison.
Soirée jeunes danseurs et danseuses
Du 18 au 22 avril 2014, trois représentations au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra National de Paris, direction musicale Fayçal Karoui.
C’est le genre de soirée que l’on aimerait bien voir à l’affiche tous les ans. Le temps d’un programme, les nouvelles recrues du corps de ballet enchaînent pas de deux et variations de solistes, se glissant le temps dans la peau d’une Étoile. Il y a toujours de belles surprises et de vraies découvertes à y voir.
Orphée et Eurydice de Pina Bausch
Du 3 au 21 mai 2014, quatorze représentations au Palais Garnier. Avec Agata Schmidt (Orphée), Yun Jung Choi (Eurydice), Zoe Nicolaidou (Amour), Balthasar-Neumann ensemble & chor, direction musicale Thomas Hengelbrock et Manlio Benzi.
Ce ballet Opéra est d’une très grande puissance. Si vous ne l’avez pas vu, l’oeuvre est vraiment à découvrir. Mais personnellement, je suis assez déçue d’une reprise si rapide. Orphée et Eurydice était présenté l’année dernière, l’on pouvait attendre peut-être encore un peu avant de le redonner. J’aurais préféré découvrir un nouveau ballet, ou quelque chose de plus oublié.
Soirée Balanchine/Millepied
Deux ballets : Le Palais de cristal de George Balanchine et Daphnis et Chloé de Benjamin Millepied (création).
Du 10 mai au 8 juin 2013, quatorze représentations à l’Opéra Bastille. Choeur et Orchestre de l’Opéra National de Paris, direction musicale Philippe Jordan.
Une autre des soirées qui m’intéressent le plus. Le Palais de cristal est la première oeuvre de George Balanchine pour le Ballet de l’Opéra de Paris. D’abord dansé avec des costumes tout en couleur, le chorégraphe avait épuré son ballet pour le faire danser en tut blanc, sous le nom de Symphonie en Ut. La chorégraphie revient en 2014 dans sa version d’origine, avec pour l’occasion de nouveaux costumes dessinés par Christian Lacroix. J’aime beaucoup Balanchine, et je suis ravie de découvrir une pièce de lui que je ne connais pas.
La deuxième pièce est une création de Benjamin Millepied, véritable examen d’entrée pour le futur directeur de la compagnie. J’avoue porter un regard assez morne sur l’oeuvre du chorégraphe, jusqu’à ce que je découvre sa Sarabande pour le Ballet de l’Opéra de Lyon, qui m’avait vraiment enthousiasmée. À voir dans quelle veine il partira.
Soirée Robbins/Ratmansky
Deux ballets : Dances at a gathering de Jerome Robbins et Psyché d’Alexei Ratmansky.
Du 19 juin au 7 juillet 2014, douze représentations au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra National de Paris, direction musicale Madjid Hakimi.
Voilà une soirée dont je me serais bien passée à vrai dire. J’aime beaucoup l’oeuvre de Jerome Robbins, mais son Dances at a gathering m’avait un peu ennuyée. Problème d’interprètes ? La dégoulinante Psyché d’Alexei Ratmansky ne m’avait absolument pas manqué, oeuvre sans intérêt chorégraphique, gnan-gnan aux costumes kitchounets absolument pas assumés par les danseurs. J’ai décidément du mal avec Ratmansky, l’engouement pour ce chorégraphe par les compagnies du monde entier reste pour moi un mystère. Ceci-dit, de jolis prises de rôle pourraient me faire faire le déplacement (Myriam Ould-Braham, tiens, par exemple, pour ne citer qu’elle).
À noter : les deux premières représentations, celles du 19 et du 21 juin, seront précédées du Défilé du Ballet.
Notre-Dame de Paris de Roland Petit
Du 30 juin au 16 juillet 2014, onze représentations à l’Opéra Bastille. Orchestre National d’Île-de-France, direction musicale Kevin Rhodes.
C’est drôle, je n’ai jamais vu Notre-Dame de Paris, mais j’ai déjà l’impression de connaitre l’oeuvre. Par les nombreux témoignages des danseurs et danseuses, par les souvenirs du public, par les variations dansées au Concours de promotion, par les nombreux extraits qui circulent un peu partout… Je suis impatiente d’enfin découvrir ce ballet « en vrai », Roland Petit est en général un chorégraphe qui sait me toucher au coeur. Ce sera également le dernier ballet dansé par Nicolas Le Riche (pleurons tous et toutes ensemble).
Nicolas Le Riche, soirée exceptionnelle
Le 9 juillet 2014 au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra National de Paris.
Il y a beaucoup d’Étoiles qui s’en vont ces derniers temps. Mais c’est vrai que, parmi toutes, Nicolas Le Riche a une place à part. Parce c’est vraiment le danseur de sa génération, parce qu’il a tellement su marquer le public. Parce que c’est un danseur unique, un artiste unique, qui fait partie des Grands. Je suis heureuse que l’Opéra de Paris lui réserve une soirée rien que pour lui. Le programme n’est pas encore connu, il s’agira de « souvenirs de ballets, de complicités et de rencontres qui ont marqué Nicolas le Riche« . On peut déjà imaginer quelques invité-e-s. Le Jeune Homme et la Mort est déjà cité comme l’ultime rôle, même si personnellement j’espère encore Le Boléro de Béjart.
Cette saison 2013-2014 est une saison charnière. Une génération s’en va, une autre doit y prendre sa place, ce qu’elle n’a pas encore totalement fait. Cette saison sera la dernière de Nicolas Le Riche. Je le guetterais donc dans les feuille de distributions durant toutes ces séries. Pour le voir encore une dernière fois sur scène, et ranger ses soirées dans mes précieux souvenirs de spectatrice.
Élan lyrique envolé, que penser de cette saison globalement ? Il y manque pour moi un grand ballet classique. Giselle à la place de la soirée Robbins/Ratmansky et un un autre ballet dans les valises du Bolchoï, ça aurait été parfait (surtout que l’Opéra de Paris dansera bien Paquita cette saison, mais en Russie). Le reste est plutôt équilibré : de grandes oeuvres néo-classiques, quelques noms plus pointus, un peu de chorégraphes américains, une entrée au répertoire plutôt excitante et des ballets de retour sur scène après une longue absence. À découvrir sur scène !
À noter également les tournées de la compagnie : Paquita à Moscou du 15 au 27 septembre, Don Quichotte et La Dame aux camélias au Japon du 9 au 23 mars et Orphée et Eurydice à Madrid du 12 au 14 juillet.
À lire aussi : la saison vue par Impressions danse, le blog du Petit Rat, Musica sola, Danse-Opéra, Une saison à l’Opéra, À petits Pas.
Et vous, que pensez-vous de cette saison 2013-2014 du Ballet de l’Opéra de Paris ?
Romain
Ah la reprise de Psyché, je l’avais prédit! Même si je m’attendais plus à le voir couplé avec Daphnis et Chloé (vu que Millepied a l’air de bien aimer Ratmansky) et que le Balanchine soit avec le Robbins mais bon.
En tous cas ça s’annonce comme une bien belle saison assez équilibré (plus que la saison actuelle, même si je commence à l’apprécier), j’ai envie de tout voir! Et comme je serais sur Paris l’année prochaine ce sera possible 😀
Sissi
Cette saison me tente beaucoup, même si je partage votre avis sur la reprise de Psyché (je n’avais pas tellement accroché) et celle d’Orphée et Eurydice (j’avais beaucoup aimé mais c’est récent et vu les tarifs « opéra » qui sont appliqués, il faut réfléchir à deux fois avant d’y aller…). Je n’ai jamais vu la Belle (même pas en vidéo) ni Notre Dame de Paris (uniquement en vidéo), j’ai hâte de la découvrir. Je n’ai jamais vu non plus Giselle, toujours donné en tournée mais jamais à Paris !
Savez-vous pourquoi le défilé a lieu en fin de saison et non pour la première de la saison comme chaque année ?
Merci pour cette présentation très intéressante de la saison.
Miam23
Je trouve qu’il y a trop de reprises de ballet programmés trop récemment : Dances at a gathering, Orphée et Eurydice, Onéguine. Ce qui signifie pour ma part moins de découvertes malheureusement…
Joelle
La carte bleue commence à chauffer sérieusement !!!!
Places sécurisées pour les premières du Bolchoi, de la Belle au Bois Dormant et la soirée Jeunes Danseurs !!!
a.
Eh bien… un peu comme Joëlle! sans le Bolchoï – car au vu des tarifs sncf, supérieurs encore à ceux de l’opera, il faut faire des choix – snif… Donc une dame, une belle, une eurydice… triste pour onéguine et pour balanchine – peut-être craquerai-je tout de même!!
En revanche, j’attends de pied ferme la sylphide de fin d’année!
Amélie
@ Tous et toutes : Merci beaucoup 🙂
a.
… et bien sûr, émue de voir tous ces grands partir – car j’étais jeune quand ils sont devenus étoiles et (en dehors du fait que ça ne nous rajeunit pas!) c’est vraiment très émouvant de voir une page de l’histoire d’un style qui se tourne… Leriche et Letestu… toute une histoire tout de même… c’est la vie!
Elo
J’ai pris l’abo Histoire de la danse, je suis ravie de revoir Oneguine qui m’avait transportée en 2011, un vrai coup de coeur! Hâte de voir la Dame aux Camélias et La Belle au Bois dormant aussi. J’ai été plus sélective que l’an dernier puisque j’ai opté pour un abonnement lyrique également…
Cette saison me plaît bien en tout cas. L’an dernier je craignais que les ballets contemporains m’ennuient mais j’ai fait de belles découvertes et je ne regrette pas du tout !
Joelle
La carte bleue a continué à chauffer… Ai repris une deuxième date pour le Bolchoï… et les dernières d’Onéguine et de la Dame aux Camélias en croisant les doigts !!!
@a. : pour les tarifs SNCF, je ne suis pas sûre qu’ils aient sorti toute la panoplie pour le mois de janvier 2014…. Il devrait y avoir du nouveau, mais pas avant septembre/octobre, à mon humble avis !
Amélie
@ Romain : J’aurais plus vu le Robbins avec Millepied, vu qu’il a travaillé avec le chorégraphe. Cette soirée me fatigue déjà, c’esy dommage, la saison est équilibrée sinon.
@ Sissi : Le Défilé aura lieu lors des deux premières représentations de la soirée Ratmansky/Robbins. On sera donc obligé de revoir Psyché 😀 Pour les premières dates de la saison, une partie de la compagnie sera en tournée en Russie, ce n’était donc pas possible de l’organiser à ce moment-là. Le choix des dates en juin me semble un peu bizarre, mais je n’en sais pas plus.
@ Miam23 : C’est dommage… J’aime beaucoup le ballet de Pina Bausch, mais je n’ai pas forcément envie de déjà le revoir. Ils n’ont peut-être pas eu le choix pour des questions de droit.
@ Joelle : Difficile de résister 🙂
@ A. : Difficile quand on est pas sur Paris ! Mais il reste les places à 12 euros, si la SNCF veut bien lâcher quelques preum’s. Et oui, la saison prochaine sera nostalgique ! Mais aussi, j’espère, une nouvelle génération qui prendra le pouvoir sur scène.
@ Elo : Mais non, la danse contemporaine n’est pas forcément difficile d’accès. 😉 La soirée chorégraphes femmes la saison prochaine sera à mon avis très intéressante.
Fanny
Cet automne j’aurai la chance d’enfin revenir à Paris et venir pour la première fois à l’Opéra, je viendrai voir la Dame au Camélias… Je me réjouis vraiment!!! J’aimerais vraiment voir Agnès Letestu, est-ce que c’est sûr qu’elle fait ses adieux le 10 octobre? Les adieux sont de sûr à la dernière? Sinon, qui sont les autres danseuses qui prendront ce rôle? Aurélie Dupont, Eleonora Abbagnato? Comment je peux être quasi sûre de voir Aurélie Dupont ou Agnès Letestu… Est-ce qu’il y a des soirées de prédilection pour les étoiles et d’autres (par exemple plus en semaine) pour les jeunes solistes?
Merci d’avance 🙂
Amélie
@ Fanny : Agnès Letestu a glissé dans une interview que ce serait en effet le 10 octobre… Après, avec l’Opéra de Paris, tout est possible, mais ça semble en tout cas bien parti pour cette date. Pour les distributions, c’est vraiment difficile de savoir autant à l’avance. A priori, Agnès Letestu devrait avoir la première, c’est vraiment son rôle. Les jeunes solistes sont en général programmés en matinée (les spectacles dans l’après-midi les samedi ou dimanche), mais là encore, il n’y a pas de règle. En prenant une place pour la première, vous devriez tout de même être à peu près sûre de tomber sur l’une des deux.
Fanny
D’accord,merci d’avoir répondu à mes questions ! 🙂
Maïa
Salut 🙂 Les réservations pour La dame aux camélias viennent d’ouvrir aujourd’hui sur le site de l’opéra mais il n’y a déjà plus de places pour la dernière représentation… Je voulais tellement voir les adieux d’Agnès Letestu, pensez-vous qu’en prenant un des abonnements maintenant il est possible d’avoir une place ? Merci d’avance, votre blog est génial 😉
Joelle
@Maïa : je vous conseille de tester en ligne avec l’abonnement Champ Libre Danse (minimum 3 spectacles). Le logiciel vous donne tout de suite vos places (avant d’avoir sorti la Carte Bleue…) et vous verrez tout de suite si vous pouvez avoir une place pour le 10 octobre !
Maïa
@Joelle Merci pour votre réponse rapide ! Apparemment, il n’y a plus de places, mis je continuerais à vérifier sur internet.
petitvoile
Saison bof…! Allez, Notre Dame de Paris chef d’oeuvre de Roland Petit à voir absolument pour qui ne connait pas, ainsi que le Mlle Julie de Cullberg au répertoire de beaucoup de compagnies européennes. Trisha à l’Opéra fonctionne très bien, Teshigawara peut cette fois très bien y réussir mais ne pas s’attendre à du Teshigawara de sa compagnie, il crée pour l’Opéra de Paris!
Amélie, la Belle n’est pas un ballet difficile techniquement, c’est un ballet à mille variations très courtes, bien pour découvrir de nouveaux talents. La version Noureev est une des moins tarte à la crème.
Dominique
Et Sylvie Guillem,sera-t-elle invitée lors de la soirée de
Leriche?Espérons le….
Mouttapa
Bonjours,
Savez vous si la soirée Nicolas Le Riche nécessite d’être ami de l’Opera ou si tout le monde peut y allez. En effet, j’ai vu que les « conditions de réservation » serons précisées en Janvier.
Amélie
@ Dominique : ça ne serait pas improbable ceci-dit…
@ Mouttapa : Pas de nouvelle pour l’instant, on en saura effectivement plus en janvier.