Body and Soul de Crystal Pite par le Ballet de l’Opéra de Paris – Qui voir danser sur scène
C’est l’une des pièces les plus attendues de la saison : Body and Soul de Crystal Pite, la nouvelle création de la chorégraphe pour le Ballet de l’Opéra de Paris, après le réussi et très bien reçu The Seasons’ canon. Petit point sur la distribution attendue, a priori la seule et unique de toute la série, à voir du 25 octobre au 23 novembre au Palais Garnier.
Acte I
Scène 1 : François Alu et Aurélien Houette
Scène 2 : Ensemble des artistes
Scène 3 : Takeru Coste et Aurélie Houette
Scène 4 : Ludmila Pagliero et Lydie Vareilhes
Scène 5 : François Alu, Simon Le Borgne, Ida Viikinkoski, Letizia Galloni, Juliette Hilaire, Caroline Osmont, Marion Gautier de Charnacé, Hugo Vigliotti, Loup Marcault-Derouard, Antonin Monié.
Scène 6 : Marion Barbeau et Simon Le Borgne
Scène 7 : Ensemble des artistes
Scène 8 : Muriel Zusperreguy et Alessio Carbone
Acte II
Prélude 1 : Prologue
Prélude 2 : Héloïse Bourdon, Axel Ibot, Alexandre Gasse et Julien Guillemard
Prélude 4 : Léonore Baulac et Hugo Marchand
Prélude 6 : Lydie Vareilhes et Mickaël Lafon
Prélude 7 : Ensemble des artistes
Prélude 8 : Léonore Baulac, Hugo Marchand, Éléonore Guérineau et Adrien Couvez
Prélude 9 : Muriel Zusperreguy, Alessio Carbone et un ensemble d’artistes
Prélude 12 : Daniel Stokes et Simon Valastro
Prélude 13 : Éléonore Guérineau, Adrien Couvez et Antonin Monié
Prélude 14 : Ensemble des artistes
Prélude 15 : Muriel Zusperreguy, Alessio Carbone et un ensemble d’artistes
Prélude 18 : Ensemble des artistes
Prélude 20 : Hugo Marchand et un ensemble d’artistes
Prélude 24 : Ludmila Pagliero et François Alu
Acte III
Marc Moreau, Léonore Baulac, Marion Barbeau, Héloïse Bourgon et Hannah O’Neill.
Takeru Coste et un ensemble d’artistes
Toutes les artistes : tous ceux et celles citées ci-dessus, ainsi qu’Aurélia Bellet, Charlotte Ranson, Lucie Devignes, Ninon Rauyx, Seohoo Yun, Sébastien Bertaud, Adrien Bodet, Yvon Demol, Grégory Dominiak, Maxime Thomas et Giorgio Fourès.
Comme pour The Seasons’ canon, Crystal Pite a choisi de faire travailler un groupe important, ce qui n’est pas si fréquent pour une création contemporaine. Et les personnalités choisies forment tout de même une sacrée belle distribution, surtout que Crystal Pite a l’art de faire émerger les personnalités dans le groupe. Tout démarre avec François Alu, aussi soliste sur la précédente création de la chorégraphe. On retrouve aussi des artistes qui ont fait mouche dans Blake Works I de William Forsythe, comme le duo Léonore Baulac et Hugo Marchand, ou Ludmila Pagliero. L’on se réjouit de voir aussi en lumière Héloïse Bourdon, Marion Barbeau ou Simon Le Borgne. Il faut ensuite que l’alchimie prenne, mais Crystal Pite a su réunir autour d’elle un important groupe de fortes personnalités.
À noter que Muriel Zusperreguy et Alessio Carbone, associés dans cette création, feront leurs adieux à la scène de l’Opéra de Paris à la fin de cette série, le 23 novembre.
Cyril
J’ai lu des discours un peu aigres sur d’autres sites sur cette production, que l’on serait obligé d’aimer par injonction d’une pensée et d’une critique uniforme… je vous rassure, pas besoin de se forcer!
C’était magique!
Mon seul bémol, j’ai un peu de mal à trouver l’articulation entre les trois actes. On a quand même l’impression que ce sont trois pièces indépendantes qui ont été alignées, un peu comme Impressing the Czar finalement. La liaisons provient presque uniquement de la musique, ou plutôt du texte lu, qui est repris est malaxé sur les trois actes.
J’ai particulièrement remarqué Muriel Zusperreguy et Alessio Carbone, qui ressortent beaucoup dans ce spectacle. Sympa comme sortie!
Amélie Bertrand
@ Cyril : Merci pour votre retour Cyril ! On a hâte de découvrir la pièce à la rédac. Chronique à venir dans quelques jours…
fabienne
Je regrette de le dire mais cette soirée fut un vrai pensum .Les actes 1 et 2 sont une longue succession de duos et d’ ensembles sans souffle ou inspiration dans une atmosphère sépulcrale . Les danseurs, évidemment, sont magnifiques mais ils ne peuvent rien faire avec une chorégraphie aussi plate . Le summum est l’ acte 3 : ils sont affublés de prothèses de bras façon insectes géants et s’ agitent autour d’ une créature portant une perruque à très longs cheveux .
Pour me remettre , je vais regarder un » vrai » William Forsythe sur YouTube !
BA
J’ai trouvé la partie 2 très poétique et belle. Pour la 1ère partie le texte est un peu trop présent a mon goût. La 3 eme partie est très réussie mais aussi très surprenante d’originalité . Cela m’a tellement plu que j’y retourne ce soir !
Amélie Bertrand
@ Fabienneet BA : Merci pour vos deux avis si divergeants ! Vives les regards multiples sur un spectacle.
Léa
Mes amis ont adoré, ils ont été particulièrement bouleversés par le 1er acte avec l’évocation de la situation des migrants, et saisis de joie par la fin, ce 3e acte délirant et pourtant si construit. C’est vrai que le travail autour d’un unique texte qui pourtant est traduit par une telle diversité de mouvements est intéressant.
Moi je me suis pas mal ennuyé, le 2e acte m’a plu, même si c’était trop court, à chaque fois. C’est un peu le défaut de ce ballet, en général : ça commence laborieusement, ça construit, on touche à un début d’énergie qui est immédiatement coupée.
Heureusement, quelques danseurs un peu mis en valeur (T. Coste, S. LeBorgne notamment ainsi que les futurs retraités A. Carbonne et M. Zusperreguy), et un groupe soudé, uni, engagé. Mais on est loin du choc de Season’s Canon.
Amélie Bertrand
@ Léa : Merci de votre retour ! La pièce a-t-elle souffert d’une trop grande durée ? The Season’s Canon fonctionnait aussi car c’était une pièce courte.