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Covid-19 – Restriction, fermeture ou non… Le point pour les écoles de danse et les théâtres

Depuis le 23 septembre, certains départements français sont passés en « zone d’alerte renforcée » ou « zone d’alerte maximale », accompagnées de nouvelles mesures restrictives, face à l’épidémie de la Covid19. Concrètement, qu’est-ce que cela signifie pour les écoles de danse, les théâtres et les compagnies de danse ? Le point sur la situation.

Dernière mise à jour : mercredi 30 septembre à 11h00.

Covid-19 – Restriction, fermeture ou non… Le point pour les écoles de danse et les théâtres

 

Les écoles de danse

Dans les départements en « zone d’alerte renforcée » ou « zone d’alerte maximale », les gymnases, salles de sport et équipements sportifs sont désormais fermés. Mais les écoles de danse sont considérées comme des établissements de pratique culturelle et artistique ayant mis en place un protocole sanitaire, et donc logiquement non concernées par cette nouvelle application. Les écoles de danse – écoles privées comme écoles publiques comme les conservatoires – ont donc toujours le droit d’ouvrir, dans l’attente bien sûr de modifications du décret. Beaucoup d’entre elles ont décidé, suite à cette annonce, de renforcer leurs mesures sanitaires, avec parfois le port du masque obligatoire pendant les cours de danse. Certains établissements en province ont aussi fait le choix de fermer. Renseignez-vous auprès de votre école. 

Néanmoins, les gymnases étant fermés, les écoles de danse donnant leurs leçons de danse dans ce type d’établissement (et elles sont nombreuses) ne peuvent plus pragmatiquement assurer leurs cours. Une dérogation a cependant été mise en place pour pouvoir assurer les cours de danse pour enfants. Les centres de yoga et pilates sont aussi très souvent considérés comme une salle de sport, et doivent donc fermer s’ils sont dans les départements concernés, sur une durée de quinze jours pour le moment.

 

Les théâtres et lieux de représentation de spectacle

Pour les départements en « zone d’alerte maximale », les établissements recevant du public doivent fermer, sauf ceux pour lesquels il existe « un protocole sanitaire strict« , ce qui est le cas des lieux culturels comme les théâtres, les musées ou les cinémas.

Pour les départements en « zone d’alerte renforcée », la jauge maximale pour un théâtre ne doit pas dépasser 1.000 personnes, tout en respectant les consignes sanitaires.

En pratique, les théâtres peuvent donc rester ouverts sur l’ensemble du territoire, à condition de ne pas accueillir plus de 1.000 personnes et de respecter le protocole sanitaire : organiser une arrivée et un départ du public de façon fluide, se laver des mains et porter le masque pendant toute la représentation pour le public, ne pas prévoir d’entracte, laisser un siège vide entre deux groupes sociaux.. Pour respecter ce dernier point, la plupart des théâtres ont donc dû réduire leur jauge. Par exemple la Maison de la Danse de Lyon, qui a une capacité de 1.100 places, n’accueillera pas plus de 670 personnes sur chaque représentation. Un dispositif qui n’est forcément pas viable pour les théâtres et qui ne peut être mis en place qu’avec le soutien de leurs tutelles/mécènes, et qui impacte d’autant plus les théâtres privés.

Vous avez envie de retourner voir de la danse ? Beaucoup de théâtres avaient fermé leur billetterie en attendant des directives. La plupart les ont rouvertes et de nombreux spectacles pour octobre sont encore disponibles.

Le Het Nationale Ballet lors de sa rentrée en mai dernier, avec distanciation.

Les compagnies de danse

Pour les ballets et compagnies de danse, rien ne change : ils se font tester chaque semaine, doivent respecter les gestes barrière en dehors des studios mais peuvent s’en passer pendant les cours de danse et les répétitions, notamment en ce qui concerne le port du masque et la distanciation sociale.

Plusieurs compagnies ont toutefois préféré mettre des mesures en places, avec le port du masque fortement recommandé pendant le cours de danse ou la programmation de spectacles composés de petits groupes. Les grands ballets classiques, demandant parfois 80 personnes en scènes et donc en studio pour les répétitions, sont toutefois plus compliqués à mettre en place. Le Ballet du Capitole a ainsi annuler l’entrée au répertoire de La Bayadère dans la version de Thomas Edur, qui devait avoir lieu en décembre, pour la remplacer par son programme Dans les pas de Noureev, composé essentiellement de pas de deux et de plus petites formes de corps de ballet. 

 



Commentaires (1)

  • Elisabeth

    Mon école est pourtant fermée pour les majeurs.

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