Saison 2018-2019 – Le Ballet de l’Opéra de Paris
Le Ballet de l’Opéra de Paris a dévoilé sa saison 2018-2019. Le programme était déjà connu depuis quelques semaines, avec l’envoi des brochures. Pas de surprise donc, mais une déception qui se confirme avec une saison un peu terme avec la quasi-absence de répertoire classique. Les trois temps forts de la saison sont toutefois alléchants : un très bel hommage à Jerome Robbins, une reprise du Lac des cygnes et une excitante soirée créations de Mats Ek.
La saison dans les grandes lignes
Aurélie Dupont a beau marteler le « retour du classique« , on le cherche encore dans sa programmation. Il n’y a en fait qu’un seul grand classique, Le Lac des Cygnes, deux ballets néo-classiques narratifs, une soirée néo-classique avec un hommage à Jerome Robbins et une soirée néo-classique au sens large, avec León-Lightfoot/Van Manen. Le tout est d’ailleurs très mal réparti, avec les trois « grands ballets classiques » au sens large calés entre fin novembre 2018 et mi-mars 2019. Pour la suite… Plus rien au moins jusqu’à novembre 2019. Une répartition qui n’aide pas le corps de ballet mais incite aux blessures, avec en plus début novembre le rude Concours de promotion. Cela s’accorde en fait assez bien avec le discours de Stéphane Lissner en présentation de saison : « Il faut regarder vers le passé, il faut surtout se tourner vers le futur » (le répertoire, c’est le mal).
Pour le reste, la saison propose un programme contemporain qui n’inspire pas vraiment, si ce n’est bien sûr la soirée de créations de Mats Ek. Il ne serait pas étonnant de voir une tournée à l’étranger à la fin de la saison, mais pour l’instant rien n’a été officiellement annoncé, et le Ballet de l’Opéra de Paris sort d’une tournée américaine annulée (elle devait se dérouler en juin 2018). Bien sûr, prises séparément, beaucoup des séries proposées sont intéressantes, avec de nouveaux chorégraphes, des créations. Mais dans l’ensemble, la saison apparaît comme trop déséquilibrée, avec trop de redites dans le répertoire contemporain, un manque assez clair de vision et un abandon du répertoire classique. Mise à part la parenthèse Benjamin Millepied (qui, il est vrai, tablait plus sur le répertoire néo-classique américain), l’on retombe dans ce que faisait l’ère Lefèvre de façon presque caricaturale, avec en plus un discours paradoxal assurant que le classique et le répertoire sont bien là.
Aurélie Dupont est-elle elle-même convaincue de ce qu’elle dit ? Bien sûr, les choix personnels de la Directrice de la Danse se voient dans cette programmation, et son discours sur sa vision du répertoire classique laisse songeur.se. Mais a-t-elle véritablement les moyens financiers de ce qu’elle veut faire ? Reprendre un ballet de Rudolf Noureev ne coûte pas cher en soi. Mais dans l’état actuel des choses, il faut impérativement une vingtaine de contrats de surnuméraires, ce qu’Aurélie Dupont n’aurait pas forcément eu. Suite à des changements de statuts, l’administration a aussi un droit de regard plus fort sur la programmation artistique.
La présentation de cette nouvelle saison était à cet égard éloquente. Pas de conférence de presse tout d’abord (pour éviter les questions embarrassantes ?) mais un spectacle. Qui débuta par un discours de Stéphane Lissner expliquant les trois grands projets de l’Opéra de Paris la saison prochaine. À savoir trois opéras. La danse est donc d’emblée reléguée au second rang, derrière le lyrique. Aurélie Dupont n’a droit qu’à une dizaine de minutes de parole en fin de soirée (interviewée pour l’occasion par Hugo Marchand, un moment pour le moins embarrassant). Quant à la danse classique, elle se limite au cours de la soirée au cliché de Degas par de mignons Petits rats. Les élèves de l’École de Danse ont très bien dansé, mais cela donne une vision tout de même assez réductrice du genre. Très clairement, la danse n’est ni la préoccupation ni le souci de l’institution cette saison. Et si Benjamin Millepied avait le soutien de sa direction, ce n’est visiblement pas le cas d’Aurélie Dupont. Qui ne lui oppose peut-être pas beaucoup de résistance.
Martha Graham Dance Company – Compagnie invitée
La Martha Graham Dance Company, superbe compagnie et si importante dans l’histoire de la danse, se fait rare en France. Voilà plutôt une jolie chose pour démarrer la saison. Le programme comprend Cave of the Heart de Martha Graham (uniquement les 4 et 5 septembre), Appalachian Spring de Martha Graham (uniquement les 6, 7 et 8 septembre), Ekstasis de Virginie Mécène d’après Martha Graham, Lamentation variation de Nicolas Paul d’après Martha Graham et The Rite of Spring de Martha Graham. Soit le grand répertoire de Martha Graham, et ses relectures par des chorégraphes d’aujourd’hui, dont Nicolas Paul, accessoirement le seul chorégraphe français de la saison programmé cette année à l’Opéra de Paris. Une belle façon de (re)découvrir ce répertoire de la danse moderne, si important mais souvent méconnu en France.
Du 3 au 8 septembre 2018, six représentations au Palais Garnier. Musique enregistrée.
Le Gala d’ouverture de saison
C’est désormais une tradition : le Ballet de l’Opéra de Paris ouvre sa saison avec un gala surtaxé, où la danse n’a que peu de place par rapport au dîner (en général, à peine 1h30 si on enlève les entractes). La soirée comprend pour l’instant le traditionnel Défilé du Ballet ainsi que Decadance de Ohad Naharin, donné au même moment. Mais le programme devrait être complété avec d’autres pièces au cours des mois à venir.
Le 27 septembre 2018, une représentation au Palais Garnier. Musique enregistrée (sauf pour le Défilé).
Decadance de Ohad Naharin
C’est donc par l’entrée au répertoire de Decadance de Ohad Naharin que débute véritablement la saison du Ballet de l’Opéra de Paris, signe du peu d’attachement de cette saison au répertoire. Une programmation intéressante en soi, mais qui questionne face au reste du programme de l’année. Car Ohad Naharin est l’un des chorégraphes les plus enthousiasmants de sa génération. Sa danse gaga est particulière, les danseurs et danseuses de la compagnie ne pourront pas l’intégrer en quelques mois. Mais en soi, elle pourrait plutôt bien aller à la compagnie, danser Ohad Naharin demande de la précision et une grande écoute de la musique comme du groupe. Il sera curieux de voir comment la troupe va s’en emparer.
Du 28 septembre au 19 octobre 2018, avant-première jeune le 25 septembre, seize représentations au Palais Garnier. Musique enregistrée.
Hommage à Jerome Robbins
À défaut d’hommage à Marius Petipa, dont 2018 marque le bicentenaire de naissance, l’Opéra de Paris rend hommage à Jerome Robbins, qui est né en 1918. Hommage indispensable pour un chorégraphe dont les oeuvres font partie intégrante du répertoire de la compagnie, avec des interprètes qui trouvent souvent beaucoup de bonheur à interpréter ses pièces néo-classiques si inspirées. Le programme de cette soirée est plutôt bien choisi, montrant les différentes facettes de Jerome Robbins : le merveilleux duo Afternoon of a Faun, le si musical A Suite of Dances (les danseurs vont se battre pour être dessus !), le très drôle Fancy Free dans l’esprit des comédies musicales (ne convient pas à tout le monde, mais François Alu pourrait y faire des merveilles) et le formidablement moderne Glass Pieces. L’un des programmes phares de cette saison. À noter que la première et l’avant-première jeune seront précédées par le Défilé du ballet.
Du 29 octobre au 14 novembre 2018, avant-première jeune le 27 octobre, quinze représentations au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra national de Paris, direction musicale Valery Ovsyanikov.
Cendrillon de Rudolf Noureev
Rangé un peu vite dans la catégorie des « grands classiques », la version de Cendrillon de Rudolf Noureev va plutôt chercher du côté du néo-classique narratif, en transposant le conte dans le Hollywood des années 1920. Une revisite qui a son charme et son inventivité, si ce n’est que la dernière reprise a été plus que poussive. Mais il suffit peut-être de peu pour redonner vie à ce ballet, notamment le premier acte un peu longuet. De belles distributions, faisant la part belle à la jeune génération, devraient éveiller la curiosité. À suivre aussi lors de cette série : les adieux de Karl Paquette.
Du 27 novembre 2018 au 2 janvier 2019, avant-première jeune le 26 novembre, 25 représentations à l’Opéra Bastille. Orchestre Pasdeloup, direction musicale Vello Pähn.
La Dame aux camélias de John Neumeier
La Dame aux camélias de John Neumeier est un magnifique ballet, soit. Mais le reprendre alors qu’il a été donné jusqu’à plus soif ces dix dernières années fatigue d’avance. Et que l’on ne voit pas vraiment, pour l’instant, assez d’Étoiles profondément tragédien.ne.s pour tenir toute cette série. Pour un ballet donné un peu partout dans le monde chaque saison, il faut de fortes distributions pour attiser l’intérêt, le ballet se traîne sinon vite en longueur. Pragmatiquement, le rachat des droits de ce ballet a dû couter cher à l’institution. Cela sent plus la programmation pour s’assurer de remplir les salles et les caisses à Noël qu’une véritable décision artistique. Reste à être surpris par des danseurs et danseuses que l’on n’attendait pas et qui se révèlent dans ces rôles très forts.
Du 4 décembre 2018 au 3 janvier 2019, avant-première jeune le 30 novembre, vingt représentations au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra national de Paris, direction musicale Frédéric Vaysse Knitter.
Les Démonstrations de l’École de Danse
Les directions changent, les traditions restent à l’École de Danse, qui présent pour la 41e saison ses Démonstrations sur la scène du Palais Garnier. De la sixième à la première division, chaque classe montre un peu de son cours de danse classique quotidien en scène, montrant au public l’apprentissage de la danse française tout comme l’évolution des niveaux. Les élèves montrent aussi leurs disciplines complémentaires, comme la danse contemporaine, l’expression musicale ou l’adage. L’occasion de voir de tous Petits rats faire leurs premiers pas en scène, ou repérer les jeunes espoirs chez les plus grand.e.s. Sauf indication contraire, les petites classes sont sur scène le matin, les grandes l’après-midi.
Du 8 au 23 décembre 2018, trois représentations au Palais Garnier.
Programme Goecke/ Lidberg/Cherkaoui
Place à une soirée de danse contemporaine qui semble placée sous le signe des Ballets russes, entre Faun de Sidi Larbi Cherkaoui, l’entrée au répertoire de Les Noces de Pontus Lidberg (créé il y a quelques années pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève) et une création de Marco Goecke. Faun est un très beau duo organique, plusieurs couples pourraient y briller. Pontus Lidberg est un jeune chorégraphe qui aime mélanger la danse et la vidéo. Son travail est intéressant, mais pas sûr qu’il convienne vraiment – et qu’il apporte fondamentalement quelque chose – à la compagnie parisienne. Peu connu en France, Marco Goecke a pourtant créé de très nombreuses pièces, notamment en Allemagne (beaucoup pour le Ballet de Stuttgart) et pour le NDT. Un chorégraphe contemporain néo-classique, donc, dont la création pourrait se révéler surprenante. Peut-être la surprise de la saison.
Du 5 février au 02 mars 2019, dix-huit représentations au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra national de Paris, direction musicale Vello Pähn.
Le Lac des cygnes de Rudolf Noureev
Bonne idée de reprendre un grand classique (un vrai) régulièrement ! Les solistes comme le corps de ballet peuvent ainsi véritablement s’approprier les rôles et le style. La dernière reprise avait ainsi été réussie de ce point de vue. La génération des trentenaires comme les plus jeunes devraient s’épanouir dans ces trois personnages emblématiques (il faudra bien prendre la place de Karl Paquette en Rothbart), en espérant aussi quelques prises de rôle. Un ballet que l’on s’attend à retrouver régulièrement à l’affiche, et c’est tant mieux. On ne peut que regretter qu’il s’agisse du seul, et si collé à la période très chargée de Noël. Cela va être une période difficile pour le corps de ballet.
Du 16 février au 19 mars 2019, vingt représentations à l’Opéra Bastille. Orchestre de l’Opéra national de Paris, direction musicale Valery Ovsyanikov.
Rosas – Compagnie invitée
C’est la grande perplexité de la saison : l’invitation de la compagnie Rosas d’Anne Teresa de Keersmaeker. La compagnie est magnifique, la chorégraphe passionnante, et l’oeuvre présentée – Les Six concertos brandebourgeois, travail ciselé sur la musique de Bach – superbe. Mais quel intérêt pour l’Opéra de Paris de faire venir une troupe présente chaque année dans la capitale au Théâtre de la Ville ? 40 euros place du Châtelet, 130 au Palais Garnier, le public risque de ne pas être dupe. D’autant plus qu’Anne Teresa de Keersmaeker, omniprésente depuis plusieurs saisons, semble avoir un statut de chorégraphe résidente officieuse. Une programmation très déséquilibrée, qui n’apporte pas grand-chose à la saison.
Du 8 au 14 mars 2019, six représentations au Palais Garnier. B’Rock Orchestra, direction musicale Amandine Beyer.
Spectacle de l’École de Danse
Toujours très attendu chaque saison, et rarement décevant, le spectacle de l’École de Danse puise dans son répertoire pour son spectacle 2019. Et le programme est alléchant. D’Ores et déjà de Béatrice Massin et Nicolas Paul met en avant les garçons avec une danse contemporaine-baroque (sisi, c’est possible) qui leur va bien et interroge leur école. Puis Conservatoire d’Auguste Bournonville, inspirée d’une classe de danse du XIXe siècle, dans la grande tradition classique. Enfin Les Deux Pigeons d’Albert Aveline, ballet narratif permettant aux plus grands de se glisser dans des personnages (Sylvie Guillem y avait brillé à son époque). Un spectacle qui devrait mettre en avant toutes les classes.
Du 29 mars au 04 avril 2019, quatre représentations au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra national de Paris, direction musicale Yannis Pouspourikas.
Programme León-Lightfoot/Van Manen
Soirée néo-classique pour la suite du programme. Le duo León-Lightfoot, soit Sol León et Paul Lightfoot, est l’un des piliers du NDT, dont les chorégraphies s’arrachent un peu partout en Europe. Et avec raison : leurs oeuvres néo-classiques très théâtrales sont souvent magnifiques et riches. Le duo propose deux entrées au répertoire : Sleight of Hand et Speak for Yourself. À cela se rajoute la très beau Trois Gnossiennes de Hans van Manen, chorégraphe majeur de la danse néo-classique européenne, et curieusement absent de l’Opéra de Paris jusqu’alors. Une soirée en soi plutôt prometteuse, mais qui s’inscrit dans une saison déséquilibrée.
Du 18 avril au 23 mai 2019, seize représentations au Palais Garnier. Musique enregistrée.
Iolanta/Casse-Noisette de Dmitri Tcherniakov, chorégraphie de Sidi Larbi Cherkaoui, Edouard Lock et Arthur Pita
Reprise de cette soirée événement il y a quelques saisons, rassemblant comme à sa création l’opéra Iolanta et le ballet Casse-Noisette. La mise en scène de Dmitri Tcherniakov est absolument superbe et époustouflante, et le mélange des deux oeuvres vraiment réussi. Mais niveau chorégraphie, malgré des noms intéressants, on reste dans un travail bâclé (réalisé a priori dans l’urgence et sur ordre du metteur en scène) et avec peu d’intérêt. Et avec des tarifs prohibitifs. À l’image de cette saison d’ailleurs, ou l’opéra écrase le ballet.
Du 9 au 24 mai 2019, neuf représentations au Palais Garnier. Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris, Maîtrise des Hauts-de-Seine / Choeur d’enfants de l’Opéra national de Paris, direction musicale Tomáš Hanus.
Programme Mats Ek
C’est la soirée très attendue de la saison : le retour de Mats Ek. Chorégraphe génial et indispensable du XXe siècle, où la danse mêle quotidien et absurde, son histoire d’amour avec l’Opéra de Paris a été prolifique. Après avoir pris sa retraite il y a deux, et déclaré que plus personne ne pourrait reprendre ses oeuvres, Mats Ek est finalement de retour, au grand soulagement du monde de la danse. Et pour l’Opéra de Paris, il propose deux créations qui s’annoncent déjà excitantes : Another Place sur la musique de Franz Liszt et Boléro sur le tube de Ravel. Rien ne perce sur ces créations, si ce n’est le choix des musiques. Mais la curiosité est bel et bien là, de quoi finir la saison en beauté.
Du 22 juin au 14 juillet 2019, dix-sept représentations au Palais Garnier
Tree of Codes de Wayne McGregor
Tree of Codes de Wayne McGregor valait-il à ce point une reprise ? Créée sous Benjamin Millepied, l’oeuvre mélange quelques artistes du Ballet de l’Opéra de Paris et de la compagnie du chorégraphe anglais. Un ensemble sympathique, mais qui n’a pas pour autant marqué les esprits. L’on aurait plutôt attendu un ballet classique pour finir la saison, mais non. Bastille risque d’être bien vide.
Du 26 juin au 13 juillet 2019, quinze représentations à l’Opéra Bastille
Pour la suite
Les deux premiers programmes de la saison 2019-2020 ont déjà été annoncés. Tout commencera avec une soirée mixte Hiroshi Sugimoto/William Forsythe du 20 septembre au 17 octobre 2019. Hiroshi Sugimoto est un très grand photographe et artiste qui proposera la création At the Hawk’s Well. Il s’occupera de la mise en scène et de la scénographie, la chorégraphie sera signée d’Alessio Silvestrin, inconnu chez nous. Le programme est complété par la reprise de Blake Works I de William Forsythe. Place ensuite à une nouvelle création de Crystal Pite sur une soirée entière, pour l’instant les 26 et 28 octobre.
Les tarifs et informations générales
Le prix des catégories n’augmente pas en soi. Mais des places changent de catégorie, notamment au Palais Garnier, où des sièges passent de catégorie 4 à 3 ou de 3 à 2, subissant ainsi une inflation sévère. À l’inverse, quelques soirées affichent d’office un tarif un peu plus bas. notamment Tree of Codes de Wayne McGregor. Les rencontres avec le public semblent elles aussi définitivement enterrées.
L’abonnement Danse propose de voir six spectacles pour arriver à une réduction de 10 %. Pour DALP, les programmes à ne pas manquer restent l’Hommage à Jerome Robbins (un programme alléchant et équilibré), Cendrillon (agréable à voir en famille), Le Lac des cygnes (un indétrônable) et la soirée Mats Ek (le temps fort de la saison). Pour compléter votre abonnement, vous pouvez vous diriger vers La Dame aux camélias, la Martha Graham Dance Company ou le programme León-Lightfoot/Van Manen.
Tous les détails, le reste de la programmation et les abonnements pour cette saison 2018-2019 sont à retrouver sur le site de l’Opéra de Paris.
Audrey
L’apport (positif j’entends) d’Aurélie Dupont en tant que directrice tarde bien à se faire sentir…
Personnellement j’avais trouvé le Iolanta/Casse-Noisette d’un ennui mortel (et pourtant l’idée de voir un mélange opéra – ballet m’enthousiasmait énormément). La partie opéra est correcte sans plus et les parties dansées (pour le peu qu’il y a) sont parfaitement oubliables.
Elisabeth
Heureusement que Londres n’est pas loin de Paris!
MUC
Super saison qui va me couter cher car je ne suis pas parisienne…..Si je pouvais je verrais presque tout.
CLAUDINE
et bien moi, je suis tellement déçue par le manque de ballets classiques à l’opéra de paris, que je vais faire des économies en 2018…quelle triste programmation pour tous les amateurs de danse classique! si c’est pour programmer uniquement du contemporain que l’on peut voir au théâtre de la ville, aucun intérêt…quelle tristesse!
Balletomane énévée
Saison décevante, aucun apport artistique.
Des ballets dansés ces dernières années: c’est bien de danser régulièrement le lac des cygnes, mais giselle? la bayadère? raymonda (à oui, j’oubliais que l’institution sponsorisée par de nombreux mécènes et recevant en terme de subvention étatique plus que n’importe autre compagnie dans le monde n’a pas les moyens de refaire les costumes/décors ….) ? même casse-noisette qui se remplit en à peine 3 semaines.L’opéra se perd dans les créations contemporaines…soi-disant la « meilleure compagnie classique », même pas capable de danser 2 ballets académiques. Tree of Codes, Iolanta Casse-Noisette ( ceci dit, Iolanta était un très beau moment, mais le ballet qui suit …..) , l’énième venue de ATDK….
Très bien que la Dame aux Camélias revienne, mais pourquoi le programmer en même temps que Cendrillon ( qui n’est franchement pas le meilleur ballet de Noureev) ? et Roland Petit ?? Pourquoi ne pas demander à Bart de créer un ballet classique pour la compagnie ?????
Et cerise sur le gateau, les adieux de Paquette sont programmés le 31 décembres, soirée doublement surtaxée !
La Patronne part fin 2019 c’est ça ??? Cette saison plait aux provinciaux qui ne viennent visiblement pas très souvent à Paris.
Antonello Andrei
Bravissimo il giovane valenfino andrei…nato per il palcoscenico