Et les Plumes d’Or de la saison 2010-2011 sont attribuées à…
Cette saison danse 2010-2011 fut particulièrement riche pour moi. Envie de découvrir, d’en voir toujours plus, de comparer… Au compteur, j’ai ainsi vu, du 24 septembre 2010 au 22 juillet 2011, 68 représentations de danse, sans compter les Démonstrations et autres Portes ouvertes.
Il est donc grand temps de décerner les Plumes d’Or de l’année, cérémonie très courue du web qui récompense les meilleurs et pires (sinon, ce ne serait pas drôle) ballets de la saison.
Tout d’abord, étaient nominés cette année : Soirée Roland Petit ep1, Soirée Roland Petit ep2, Soirée Roland Petit ep3, Rock the Ballet, Paquita (Gillot/Paquette), Le Petit Cheval Bossu du Mariinski, Paquita (Ould-Braham/Paquette), Parzival par le Ballet de Hambourg, Le Lac des Cygnes (Cozette/Paquette), Soirée 3B ep1, Soirée 3B ep2, Le Lac des Cygnes (Lopatkina/Martinez), Le Lac des Cygnes (Pujol/Heymann), Éonnagata par Sylvie Guillem, Bye Bye Venus de Jérémie Bélingard, Octopus de Philippe Decouflé, Soirée danseur-se-s/chorégraphes, Gala Karl Paquette, Caligula (Bullion/Osta), La Tentation d’Eve de Marie-Claude Pietragalla, Magifique de Thierry Malandain, Le Lac des Cygnes par le Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre, Caligula (Ganio/Pujol), La Belle au Bois Dormant par le Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre, Soirée Forsythe du Ballet de l’Opéra de Lyon, Caligula (Bullion/Zusperreguy), Vertical Road d’Akram Khan, Asphalte de Pierre Rigal, Spectacle de l’Ecole de Danse à Suresnes, Far de Wayne McGregor, Coppélia (Hurel/Duquenne), Désirs du Ballet de Lorraine, Blue Lady de Carolyn Carlson, Coppélia (Ould-Braham/Hoffalt), Coppélia (Gilbert/Heymann), Les Saisons Russes du XXIe siècle, Gala Stars et Tutus, Gala Hope Japan, Spectacle de l’Ecole de Danse à Garnier, Roméo et Juliette (Letestu/Magnenet), Roméo et Juliette (Ganio/Pujol), Soirée du Ballet du Grand Théâtre de Genève, Soirée Haute-Tensions avec le Ballet de Bordeaux, Roméo et Juliette (Paquette/Ciaravola), Soirée Mats Ek ep1, Roméo et Juliette Hoffalt/Gilbert, Soirée Mats Ek ep2, Roméo et Juliette (Duquenne/Ould-Braham), Flammes de Paris du Bolchoï (Ossipova/Vassiliev), Don Quichotte du Bolchoï (Ossipova/Vassiliev), Flammes de Paris du Bolchoï (Alexandrova/Lantratov), Don Quichotte du Bolchoï (Shipulina/Volchkov), Continu de sasha Waltz, Rain (deuxième distribution), Les Etoiles pour le Japon, Immersion de et avec Carolyn Carlson, ..Como el musguito en la piedra, ay si, si, si… de Pina Bausch, Corps et Ames de Julien Lestel, L’Anatomie de la Sensation (deuxième distribution), Miami City Ballet ep1, Miami City Ballet ep2, Les Enfants du Paradis (Letestu/Bullion), L’Anatomie de la Sensation (première distribution), Les Enfants du Paradis (Grinsztajn/Bouché), Miami City Ballet ep3, Les Enfants du Paradis (Letestu/Martinez), Miami City Ballet ep4, et Miami City Ballet ep5.
Donc, les Plumes d’Or de la saison 2010-2011 sont attribuées à…
Les Plumes d’Or de prestige
Plume d’Or de la Plume d’Or, toutes catégories confondues, et pour l’éternité : Nicolas Le Riche (revieeeeeeeeeeeens). Pas besoin de vous faire un dessin je pense.
Plume d’Or du meilleur spectacle : Ce n’est pas vraiment un spectacle, mais plutôt un ballet, Le Jeune Homme et la Mort donné en début de saison. Si je cherche une image marquante de cette année, c’est ce duo qui me vient le premier à l’esprit. Le duo Nicolas Le Riche/Eleonora Abbagnato était particulièrement beau, mais je joins dans cette récompense les deux autres distributions.
Plume d’Or de l’instant de grâce : Ouliana Lopatkina et José Martinez dans le quatrième acte du Lac des Cygnes. Tout y était.
Plume d’Or du spectacle WHAOUUUUUUU : Don Quichotte du Bolchoï avec le couple star Ossipova/Vassiliev. Tant de bonheur, de générosité et de fulgurance sur scène, je crois que je ne m’en suis pas encore remise.
Plume d’Or de la meilleure danseuse : Agnès Letestu. Elle n’a pas spécialement beaucoup dansé cette année (8 représentations selon notre comptable en chef Elendae). Mais quelle présence, quelle actrice, quelle joie d’être sur scène ! J’ai profité de ses rares moments avec beaucoup d’intensité.
Plume d’Or du meilleur danseur : Mathieu Ganio. Le nouveau Ganio est arrivé on dirait : de nouveau sûr dans les rôles classiques, sans bobos… Son élégance, ses lignes et ses qualités artistiques m’avait manqué. C’était un vrai plaisir de le revoir en forme.
Plume d’Or du danseur WTFFFFFFFFF !!!!!!!!!!!! : Ivan Vassiliev. Je suis en manque. Je veux le revoir. Je hais le public russe. Je hais le public londonien. Je hais les billets Eurostar hors de prix et l’appart que je viens d’acheter. Mais Love U Forever Yvan.
Plume d’Or de la révélation masculine : Josua Hoffalt. Je ne pensais pas grand-chose de lui, en tout cas rien de très positif, avant son Roméo. J’avoue que sa prestation fut très honnête, avec de l’engagement, une belle technique et de la sincérité. A suivre.
Également nominé : Hugo Vigliotti dans le rôle du Bossu du Rendez-vous.
Plume d’Or de la révélation féminine : Marine Ganio. Il y a eu cette semaine en hiver, où je l’ai vu en soliste au Gala de Karl Paquette et lors de la soirée Danseur-se-s/chorégraphes. Joli coup de cœur pour cette quadrille toujours reléguée au dernier rang.
Plume d’Or de ma révélation internationale féminine (comprendre : pas révélée au monde, mais révélée à moi) (ce qui est déjà pas mal) : Maria Alexandrova dans Flammes de Paris, la plus belle Marianne que j’ai vu.
Plume d’Or de ma révélation internationale masculine (Yvan Vassiliev étant évidemment hors concours, même si c’est l’exemple absolu de ma révélation masculine de l’année) : Leonid Sarafanov dans Le Petit Cheval Bossu. Toute la soirée fut pénible, sauf lui.
Les Plume d’Or des Ballets
Plume d’Or du vent de fraîcheur : La venue du Miami City Ballet aux Etés de la Danse. Beaucoup de générosité et de jeunesse, l’un des moments les plus agréables de la saison.
Egalement nominé : Dans un tout autre genre, le Coppélia de l’Ecole de Danse.
Plume d’Or du spectacle contemporain : ..Como el musguito en la piedra, ay si, si, si… de Pina Bausch. Trois heures de danse forte et intense. Pas forcément facile d’accès, mais quelque chose de très marquant.
Egalement nominé, et vraiment pas loin : Vertical Road d’Akram Kahn. Le spectacle tourne en France ces prochains moins, ne le ratez pas.
Plume d’Or du ballet soporifique : O zlozony/ O composite de Trisha Brown. La danse zen, ce n’est décidément pas mon truc.
Plume d’Or du ballet soporifique et prétentieux : Parzival de John Neumeier.
Plume d’Or du ballet soporifique et prétentieux – mais à part moi, tout le monde semble avoir aimé : Le Petit Cheval Bossu de Ratmansky par le Mariinski. Rien compris du début à la fin (et pourtant, j’avais bossé le synopsis). Du faux naïf qui m’a laissé perplexe, mais grosse ovation.
Plume d’Or de la soirée foutage de gueule : Les Désirs du Ballet de Lorraine. Pas de la faute de la compagnie, mais des chorégraphes choisis.
Plume d’Or du ballet magique : In the upper room de Twyla Tharp. Un ballet avec une musique magnifique et une chorégraphie originale qui fonctionne, c’est normal. Un ballet avec une musique banale et une chorégraphie basique qui te cloue sur ton siège, c’est déjà plus difficilement explicable.
Plume d’Or du clin d’œil-hommage : La variation de la Fée de Casse-Noisette dans Magifique de Thierry Malandain.
Egalement nominé : le Boléro façon Béjart d’Octopus de Decouflé.
Plume d’Or de la soirée larmes à l’œil : Les adieux de José Martinez.
Plume d’Or de la soirée oubliée : les adieux de Delphine Moussin.
Plume d’Or du Parce qu’ils-elles le valent bien aussi : Toutes les représentations du Sacre du Printemps, celles de la soirée Mats Ek, la soirée Forsythe du Ballet de l’Opéra de Lyon.
Les Plume d’Or des artistes
Plume d’Or de la danseuse quoiqu’elle fasse, je l’aimerais toujours : Sylvie Guillem, même quand elle fait semblant de danser dans Éonnagata.
Plume d’Or de la progression : Stéphane Bullion. L’année dernière, souvenez-vous, il avait remporté la Plume d’Or du « Bon, je n’aurais pas forcément pensé à lui pour un titre d’étoile, mais il a l’air tellement sympa et gentil qu’on lui pardonne tout ». Aujourd’hui, je guette ses distributions avec impatience. Il a su me séduire en un an, même si ce fut inégal. Il y a eu son Jeune Homme en début de saison, surprenant, différent des autres. Puis son Rotbart, avec une forte présence scénique et un vrai brio dans sa danse. Enfin son Tybalt, impressionnant, le moment fort de cette reprise de Roméo et Juliette. Ou comment passer du statut « Il est bien brave » à presque « Stéphaaaaaaaaane ».
Plume d’Or de la déception : Mathias Heymann. Ce n’est pas complètement de sa faute, puisqu’il a été blessé pendant une partie non négligeable de la saison. Il était si enthousiasmant l’année dernière, j’ai l’impression que le soufflé est déjà retombé.
Egalement nominé : la série du Lac des Cygnes. Dû surtout aux distributions. Bien sûr, la direction n’est pas responsable des blessures. Mais une compagnie de cette importante devrait avoir les ressources pour aligner assez de remplaçant-e-s qui tiennent la route.
Plume d’Or de la ballerine classique dans toute sa splendeur : Myriam Ould-Braham dans Paquita. L’une des soirées les plus réjouissantes de la saison.
Plume d’Or de l’encéphalogramme plat : Emilie Cozette pour l’ensemble de son œuvre, mention spécial pour son Cygne.
Plume d’Or du Je touche un mythe du doigt : Immersion, solo de et avec Carolyn Carlson, vu dans une salle minuscule. Le charisme, c’est ça.
Plume d’Or du Cygne : Ouliana Lopatkina. Rien qu’en un mouvement de bras, tout était dit.
Plume d’Or du jeune fougueux bondissant (Yvan Vassiliev étant évidemment hors concours, même si c’est l’exemple absolu du Jeune Fougueux Bondissant) : Marc Moreau, pour son pas de trois du Lac des Cygnes et son Mercutio.
Plume d’Or du jeune fougueux bondissant en puissance : Pierre-Arthur Raveau. S’il pouvait enlever sa petite moue crispée dès qu’il fait une pirouette, ça serait encore mieux.
Plume d’Or du danseur qui a un vrai sens de l’humour sur scène : Takeru Coste
Plume d’Or du sexy boy : Jérémie Bélingard dans L’Anatomie de la Sensation.
Egalement nominés : Jérémie Bélingard dans Le Jeune Homme et la Mort, Jérémie Bélingard dans Apollon (je ne l’ai pas vu, mais ça n’a pas d’importance), Jérémie Bélingard dans Caligula (Il ne l’a finalement pas dansé, mais ça n’a pas d’importance).
Plume d’Or de la sexy girl : Jeannette Delgado pour l’ensemble de son œuvre.
Egalement nominée, pas loin non plus : Irina Kolesnikova dans La Belle au Bois Dormant (vive les Aurore dévergondée !).
Plume d’Or du talent sous-exploité : Myriam Ould-Braham, encore et toujours. Eléonore Guérineau, encore et toujours. C’est bien cette rubrique, elle est facile à remplir, ça ne change pas d’une année sur l’autre.
Plume d’Or du A un moment, il va falloir dire stop : Emilie Cozette sur-distribuée dans Le Lac des Cygnes.
Plume d’Or du nouveau Karl Paquette : Stéphane Bullion. 47 représentations sur une saison. Le nouveau Superman-sauveur de spectacle est arrivé.
Plume d’Or de la danseuse sur-distribuée, mais personne ne se souvient d’elle : Laetitia Pujol (24 représentations, si, si, je vous jure, Elendae a tout calculé).
Plume d’Or du casting de ouf : le gala Les Etoiles pour le Japon, à égalité avec le duo Sylvie Guillem/Nicolas Le Riche dans Appartement de Mats Ek.
Plume d’Or du brushing spécial Patrick Dempsey : Florian Magnenet dans le rôle de Frédérick Lemaître.
Plume d’Or de la redécouverte : Marie-Agnès Gillot. Je l’ai pourtant peu vu, mais j’ai beaucoup apprécié chacune de ses prestations.
Plume d’Or de l’habitué aux seconds rôles gniark gniark gniark : Stéphane Phavorin.
Les Plume d’Or des couples
Plume d’Or du meilleur partenariat : Nicolas Le Riche et Eleonora Abbagnato dans Le Jeune Homme et la Mort.
Egalement nominé : Agnès Letestu et José Martinez dans Les Enfants du Paradis, pour le clin d’œil.
Plume d’Or du On n’y croyait pas, et pourtant si : Mathieu Ganio et Laetitia Pujol pour l’ensemble de leur œuvre, Dorothée Gilbert et Josua Hoffalt dans Roméo et Juliette.
Plume d’Or du On n’y croyait pas, et on avait raison : Marie-Agnès Gillot et Karl Paquette dans Paquita.
Plume d’Or de l’acte manqué : Nicolas Le Riche et Dorothée Gilbert dans Le Lac des Cygnes.
Plume d’Or du je l’ai raté, et je le regrette : le Paquita Dorothée Gilbert/Mathieu Ganio.
Les Plume d’Or chorégraphiques
Plume d’Or du chorégraphe : Akram Khan. Chorégraphe ou danseur, je suis devenue fan.
Plume d’Or du jeune espoir chorégraphique : Florent Mélac.
Plume d’Or du un-e bon-ne danseur-se ne fait pas forcément un-e bon-ne chorégraphe : Marie-Claude Pietragalla pour La Tentation d’Eve.
Egalement nominé : Nicolas Le Riche pour Caligula.
Les Plumes d’Or techniques
Plume d’Or de la production : Roméo et Juliette par le Ballet de l’Opéra de Paris. Même si je reste sur un goût d’inachevé, l’ensemble reste somptueux, du corps de ballet à la mise en scène, en passant par les décors, costumes et lumières.
Plume d’Or des plus beaux costumes : Ceux des Enfants du Paradis par Agnès Letestu.
Plume d’Or des pires décors : Ceux de La Belle au Bois Dormant du Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre.
Plume d’Or de la vraie bonne idée : Reprendre Le Loup, ballet oublié de Roland Petit.
Plume d’Or de la fausse bonne idée : Re-re-prendre Caligula, ballet pas encore oublié de Nicolas Le Riche mais peut-être que ça le deviendra.
Plume d’Or de la plus belle partition : Roméo et Juliette de Prokofiev.
Plume d’Or du pire violon soliste : celui de l’orchestre Colonne lors du deuxième épisode du Lac des Cygnes.
Plume d’Or du titre indéchiffrable : L’Anatomie de la Sensation.
Egalement nominé : ..Como el musguito en la piedra, ay si, si, si… (j’ai fait allemand deuxième langue).
Les Plumes d’Or indispensables
Plume d’Or de la chronique vieillotte : Le compte-rendu de Coppélia par ConcertClassique, et son « Dorothée Gilbert, à la queue de cheval et au mollet virevoltant« .
Plume d’Or de la vraie rumeur : « Patrice Bart ? Il va faire ses adieux dans Coppélia« .
Plume d’Or de la fausse rumeur : « Ludmila Pagliero ? Elle sera nommée sur Les Enfants du Paradis« .
Plume d’Or du débat web : Et sinon, Rain, vous en pensez quoi ?
Plume d’Or du feuilleton à multiples épisodes : La date des adieux de José Martinez.
Egalement nominé : la date du départ à la retraite de Brigitte Lefèvre. Une nouvelle saison est d’ores et déjà en préparation pour septembre.
Plume d’Or de la bourde des webmasters de l’Opéra de Paris : La publication de la saison 2011-2012 dix jours trop tôt.
Egalement nominé : le service billetterie dans son ensemble, mais ce sujet est un vrai troll.
Plume d’Or du scandale qui revient chaque année, et ce n’est pas prêt de s’arrêter : La hausse annuelle des tarifs de l’Opéra de Paris.
Plume d’Or de l’excellente initiative : les rencontres IRL. Bloguer, c’est bien. Se retrouver à l’entracte pour allumer Radio Potins échanger nos impression, c’est encore mieux. Même si j’avais déjà croisé certain-e-s d’entre vous avant, cette habitude a vraiment pris lors du Lac des Cygnes Loptakina/Martinez. Depuis, je peux compter sur les doigts de la main les représentations où je n’ai croisé personnes. Mesdames et messieurs les blogueur-se-s et autres passionné-e-s, ce fut un plaisir de partager cette saison avec vous.
palpatine
Non mais le Brown est TROP génial ! Scandale !
(ah, Colonne va t’adorer autant que moi… 😀 )
dance7
Et, pour le blog danse d’or, « danse avec la plume ». Pour l’ensemble de l’année.
Bel été. 😎
Cams
Oui très bonne idée les rencontres entre blogueuses!! 🙂
Sinon c’est tellement vrai Létitia Pujol pour « danseuse sur-distribuée, mais personne ne se souvient d’elle « . En regardant mes fiches de distrib je me suis rendue compte que je l’avais beaucoup vu cette année et pourtant le seul souvenir que j’ai d’elle c’est Roméo et Juliette mais pas dans le bon sens…
Raaah tu peux regretter d’avoir manqué Dorothée Gilbert et Mathieu Ganio Ganio dans Paquita! J’ai rarement vu Dorothée aussi hallucinante de technique. De magnifiques soirées!
Et le violon soliste du Lac… j’en parlais encore hier avec une amie apprentie chef d’orchestre. Un de mes grands traumatismes de la saison!
Pink Lady
Merci ! plaisir partagé 😀
@Palpatine : je te dénonce, tu n’es pas du tout objectif !
@Cams : on peut se préparer à un autre traumatisme avec Onéguine. J’ai le souvenir d’une interprétation juste sublime en début de saison au ROH, je sens que celle de Colonne va faire grincer des dents…
Anne-Laure
J’adore Leonid Sarafanov, découvert l’an dernier comme artiste invité par les ballets de Novossibirsk aux étés de la danse.
Côté traumatismes, Parzifal comme toi et l’interprétation des 4 saisons pour Caligula…
Sinon, à quoi reconnait-on un(e) bloggeur/se de danse? Ca m’évitera d’avoir un torticolis à chaque représentation 🙂
mimylasouris
C’est très opéra-de-parisiono-centré, tout ça… Pas l’impression qu’on retrouve la proportion de spectacles « extérieurs » constatée dans la liste des spectacles en li(e)sse. Peut-être est-ce dû à l’aspect « maison » de l’opéra où l’on finit inévitablement par avoir des chouchous et des potins à leur sujet.
(Et en toute objectivité non-palpatinienne, le Brown était génial – pourtant c’était pas gagné, avec Bélingard dedans *tapote dans le dos pour éviter l’étranglement*)
elendae
Ouhla, me voilà bombardée comptable, c’est sexy ! ^^
Très rigolo ces plumes d’or…et je suis d’accord à 95% pour ce que j’en ai vu !
J’ai en tous cas l’impression que Parzifal fait l’unanimité contre lui ! Et pourtant, John, je l’aime…
elendae
Ah oui et chapeau aussi pour la liste de toutes tes critiques en lien, ça a du être un sacré boulot…
emilie
à propos de la « plume d’or du sexy boy », si vous l’avez ratée le podcast de l’émission « L’atelier de Jérémie Belingard » sur France inter (diffusion le 27 juillet) est encore dispo : http://www.franceinter.fr/emission-… (pardon si ça a déjà été signalé)
emilie
bon, apparemment c’est une rediff de février donc pardon, ça a probablement déjà été signalé.. mais comme je ne l’ai pas trouvée sous le tag « jeremie belingard », je le signale au cas où
Amélie
@ Palpatine : Avoue, c’est parce qu’il n’y avait que des bombes dans les distributions ?
@ Danse7 : Merci beaucoup ! Bel été à vous aussi.
@ Cams : C’est ça, fais-moi baver encore plus pour Paquita 😉
@ Pink Lady : Je crois que je préfère encore entendre Colonne sur Tchaïkovski que sur le Cendrillon de Prokofiev qui aura lieu au même moment 🙄
@ Anne-Laure : Sarafanov tape dans l’oeil décidément ! Pour ma part, on me reconnait à un sac rose… Mais le plus efficace pour se retrouver reste Twitter.
@ Mimy : J’avoue ne pas avoir fait attention à respecter la proportion… En me relisant, je trouve que ça se tient niveau ballet. Après, pour les danseur-se-s, c’est plus facile de trouver des petites choses rigolotes avec des artiste que l’on a l’habitude de voir, c’est sûr.
@ Elendae : Je ne te le fais pas dire, mais qu’est-ce que je ne ferais pas pour mes lecteur-rice-s 😆 . Pour Parzifal, j’avais lu beaucoup de critiques très enthousiastes lors qu’il a été donné, et la salle l’a ovationné, même s’il n’a visiblement pas plu aux blogueuses.
@ Emilie : Oui, c’était une rediff, mais merci beaucoup d’avoir transmis le lien 😀 . je suis sûre que ça a servi à ceux et celles qui l’avaient raté.
Shaleen
Très bien fait. Très d’accord avec plusieurs Plumes d’Or. Aussi il faudrait mentionner Emmanuel Thibault pour la « Plume d’Or du talent sous-exploité », ça sent le désert pour la saison prochaine.