TOP

La Source – Qui voir danser sur scène ?

La Source de Jean-Guillaume Bart est de retour sur la scène du Palais Garnier dès le 29 novembre, trois ans après sa création. Ce ballet met à la fois en valeur les solistes, avec quatre rôles très différents, et le corps de ballet, avec des nymphes et de nombreuses danses de caractère. Décors et costumes somptueux complètent une production léchée.

Côté distribution, plusieurs Étoiles sont présentes, plusieurs jeunes talents aussi, pour au final cinq casts contrastés.

 

La Source

La Source

La distribution « S’il n’en fallait qu’une »

Muriel Zusperreguy (Naïla), François Alu (Djémil), Eve Grinsztajn (Nouredda) et Axel Ibot (Zaël) : les 2 et 5 décembre. Avec Allister Madin (Zaël) : les 7, 10 et 15 décembre.

Cette distribution est peut-être la plus équilibrée. Muriel Zusperreguy a ce charme juvénile qui va bien au rôle de la nymphe des bois. Absente pendant plusieurs mois, ce sera son grand retour en scène. Spontanément, François Alu s’imaginait plus n Zaël. Mais pourquoi pas tenter le rôle de Djémil, plus complet, plus romantique ? Le danseur explose en ce moment, ce rôle est un joli challenge pour lui. Axel Ibot comme Allister Madin devraient se glisser sans problème dans le rôle de Zaël, lutin drôle et bondissant. Le deuxième s’était d’ailleurs fait remarquer dans ce personnage lors de la création du ballet.

 

La distribution en suspens, mais qui pourrait être très intéressante

Amandine Albisson (Naïla), Josua Hoffalt (Djémil), Eve Grinsztajn (Nouredda) et Emmanuel Thibault (Zaël) : les 19, 22 et 26 décembre, Avec Fabien Révillion (Zaël) : les 24, 29 et 31 décembre.

Autre distribution très alléchante sur le papier, mais qui semble pour l’instant compromise. Amandine Albisson comme Josua Hoffalt ont renoncé à Casse-Noisette pour blessures, seront-ils remis pour La Source ? Les quatre solistes semblent tout à fait correspondre à leur personnage, avec des profils très différents. La confrontation Amandine Albisson en nymphe et Eve Grinsztajn en femme amoureuse pourrait être très intéressante, idem pour les rôles masculins. À suivre.

EDIT : Cette distribution est remplacé par Muriel Zusperreguy (Naïla), Josua Hoffalt (Djémil), Alice Renavand (Nouredda) et Fabien Révillion (Zaël) : les 24, 29 et 31 décembre. Avec Emmanuel Thibault (Zaël) : le 26 décembre. 

 

La distribution étoilée

Ludmila Pagliero (Naïla), Karl Paquette (Djémil), Laëtitia Pujol (Nouredda) et Emmanuel Thibault (Zaël) : le 29 novembre, les 3, 6, 8, 12 et 13 décembre.

Distributions trois Étoiles pour la première. Curieusement, les rôles semblent comme interchangés. Sur le papier, Ludmila Pagliero paraissait plus portée ver Nouredda (même si elle a déjà dansé Naïla) et Laëtitia Pujol vers le rôle de la nymphe (qu’elle devait danser pour la création). Le choix attise en tout cas la curiosité. À ne pas rater non plus, Emmanuel Thibault dans le rôle de Zaël, l’un des spécialistes de ces personnages bondissants.

La Source - Ludmila Pagliero et Karl Paquette

La Source – Ludmila Pagliero et Karl Paquette

La distribution des solistes expérimenté-e-s

Charline Giezendanner (Naïla), Florian Magnenet (Djémil), Laura Hecquet (Nouredda) et Marc Moreau (Zaël) : les 17, 20, 23 et 27 décembre.

Cette distribution avait déjà été en place pour la dernière série. Si elle attise la curiosité, ce sont plutôt pour les rôles de Nouredda et Zaël. Laura Hecquet est décidément une artiste qui brille, elle avait été très bien dans ce rôle il y a trois ans. Marc Moreau fera une prise de rôle de Zaël qui devrait bien fonctionner. Charline Giezendanner a le physique de l’emploi, même si elle n’avait pas forcément bien défini les contours de son personnage lorsqu’elle l’avait interprété. À voir comment tout cela a évolué, ce qui devrait être intéressant.

 

La distribution Jeune talent

Sae Eun Park (Naïla), Audric Bezard (Djémil), Alice Renavand (Nouredda) et Emmanuel Thibault (Zaël) : les 19 et 22 décembre. Avec Muriel Zusperreguy (Noureeda) et Axel Ibot (Zaël) : les 28 (matinée) et 30 décembre. 

Coup de projecteur sur Sae Eun Park, jeune Sujet brillante qui se voit confier Naïla, son premier rôle d’envergure. Superbe techniquement lors des Concours de promotion, Sae Eun Park n’a pas pour l’instant montré une personnalité artistique très forte. Il faut dire aussi que cette jeune soliste a finalement eu très peu d’expérience hors du corps de ballet. Cette prise de rôle sera donc l’occasion pour elle de montrer de quoi elle est capable, défi qu’elle a tout pour relever. Elle aura pour l’épauler trois solistes expérimenté-e-s. La découverte de la série ? À suivre.

 

Et vous, quelle distribution allez-vous voir ? Laquelle vous tente le plus ?

 

Comments (13)

  • Joelle

    Alors pour le moment, ce sera ce soir avec la distribution étoilée, ensuite le 5 avec « s’il n’en fallait qu’une… » et puis le 27 décembre avec celle en suspens (mystère…). Ne connaissant pas ce ballet, ce sera une belle découverte, j’espère !

    reply
  • alena

    Pour nous ce sera Charline, Laura, Florian et Allister Madin suite à un changement de distrib… ce n’est pas pour nous déplaire! Très hâte de voir Laura Hecquet…

    reply
  • Elise

    J’ai vu la distribution « étoilée » lors de la générale. Ludmila Pagliero était superbe, Vincent Chaillet (Mozdock) et Emmanuel Thibault (Zaël) très énergiques. Karl Paquette m’a paru en revanche un peu sur la réserve. Dans l’ensemble, le corps de ballet a brillé davantage que les solistes, malgré quelques morceaux de bravoure très enlevés.

    reply
  • MUC

    Samedi 6, la distribution étoilée…..

    reply
  • Miam23

    J’ai choisi la distribution « s’il n’en fallait qu’une » pour ces 3 danseurs principaux : Muriel Zusperreguy (qu’on a quand même déjà revue en grande forme dans Rain, vue l’endurance qu’il faut pour ce ballet…), François Alu et Alice Renavand.

    reply
  • Joelle

    Je souscris à 100% avec les impressions d’Elise en ce qui concerne cette Première du 5 décembre !

    reply
  • Pascale

    Pour moi c’est aussi la distribution « suspens », le 26 décembre :alors on verra bien !

    reply
  • Elisa

    J’ai vu hier la distribution « s’il n’en fallait qu’une » avec Allistair Madin en Zaël. C’est effectivement une distribution très équilibrée. Mention spéciale pour les 2 rôles masculins: Alu explose en Djémil (ses sauts…!!) et Madin est un lutin très facétieux.
    Une petite réserve par contre sur le couple Grinsztajn / Alu: je n’ai pas trouvé que le partenariat fonctionnait très bien. Plusieurs hésitations dans les portés et l’un est l’autre ne semblaient pas réellement trouver leur place. Nouredda devait initialement être dansée par Alice Renavand, peut-être que les deux partenaires n’ont pas trop eu le temps de répéter ensemble avant?

    reply
  • J’ai vu la distribution « S’il n’en fallait qu’une » (qualification avec laquelle je suis tout-à-fait d’accord !) et lors de la représentation du 2 décembre, j’ai trouvé que les deux partenariats Alu/Zusperreguy et Alu/Grinsztajn fonctionnaient tous les deux très bien (et si tout le monde en était déjà convaincu, François Alu montre encore une fois que c’est un grand artiste !). La distribution Pagliero/Paquette fonctionne à mon avis mieux que lors de la création.
    Je retournerai certainement voir ce ballet pour la distribution Albisson/Hoffalt qui me semble très prometteuse, tout comme la distribution Park/Bezard. J’aime beaucoup Charline Giezendanner, mais peut-être pas assez pour la revoir avec le même partenaire qu’en 2011.

    reply
  • a.

    ha ha! le partenaire! eh bien je verrai le partenaire, moi… mais aussi Hecquet/Giezendanner et ça, ça me réjouit!

    reply
  • rose

    Un bien beau spectacle de La Source hier soir avec la poétique Charline Giezendanner en Naïla et Laura Hecquet sculpturale en Nouréda. Mais mon coup de coeur absolu va à Héloïse Bourdon qui a campé le rôle de la favorite bafouée Dadjé de façon exceptionnelle tant par son jeu très raffiné et que par sa danse aussi spectaculaire qu’orientaliste. Elle a fait sensation et réveillé la salle.
    Les garçons se sont bien sortis des difficultés chorégraphiques et ont montré beaucoup un beau travail à la française et j’ai trouvé Florian Magnenet très investi et juste dans son personnage qu’il a servi d’une très belle danse. Je ne comprends pas pourquoi on tape toujours sur cet artiste qui en vaut bien d’autres qu’on porte aux nues de façon récurrente alors que …ça va c’est bon, oui ils sautent et tournent ! mais c’est pas la seule chose que l’on vient voir à l’opéra de Paris.

    reply

Post a Comment