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[Photos] Noé de Thierry Malandain – Malandain Ballet Biarritz

Noé est la création 2017 de Thierry Malandain, dansée par le Malandain Ballet Biarritz, la troupe du chorégraphe. Après une première à San Sebastián en janvier, le ballet inspiré par le mythe du Déluge est à découvrir du 10 au 24 mai au Théâtre de Chaillot

Découvrez les photos du spectacle (cliquer sur la première vignette et faire défiler)

 

Musique : Messa di Gloria de Gioacchino Rossini

Chorégraphie : Thierry Malandain

Décor et costumes : Jorge Gallardo

Lumières : Francis Mannaert

Réalisation des costumes : Véronique Murat

Dansé par : Ione Miren Aguirre, Raphaël Canet, Mickaël Conte, Ellyce Daniele, Frederik Deberdt, Romain Di Fazio, Baptiste Fisson, Clara Forgues, Michaël Garcia, Jacob Hernandez Martin, Irma Hoffren, Miyuki Kanei, Mathilde Labé, Hugo Layer, Guillaume Lillo, Claire Lonchampt, Nuria López Cortés, Arnaud Mahouy, Ismaël Turel Yagüe, Patricia Velazquez, Laurine Viel, Daniel Vizcayo et Lucia You González.

 

« À travers le mythe du Déluge, commun à diverses traditions, la figure réjouissante de Noé incarne une sorte de rupture dans l’histoire de l’humanité. Résumant le passé et préparant l’avenir, elle symbolise la naissance d’un nouveau monde, meilleur que le précédent. Une seconde Création gommant la première altérée par le mal et la défaillance des hommes. Par conséquent, un nouvel Adam, non pas tiré de la terre, mais tiré de l’eau, qui dans la Genèse intervient d’abord comme un élément mortel avant d’être symbole de vie, puisqu’au sortir de l’Arche, à la fois matrice et berceau, Noé et les siens vont repeupler le Monde.

Ce récit qui fait suite à des épopées de même nature s’interprète à plusieurs niveaux. Ainsi, Saint-Augustin s’essaya à démontrer que les proportions de l’Arche correspondaient à celles du corps humain, « qui est aussi le corps du Christ, qui est aussi l’Église », tandis que Paul Claudel fit de l’Arche salvatrice une cathédrale, une nef naviguant dans le ciel.

On peut aussi imaginer faire de Noé un être humain collectif montant dans l’arche de lui-même, pour liquider une existence passée et repartir de zéro en allant puiser de nouvelles énergies dans les abysses de son être. C’est pourquoi, excepté la colombe, signe d’espérance d’une nouvelle vie, nous n’embarquerons pas l’intégrale des animaux, juste une humanité en mouvement, figure symbolique et dansante de Noé aux rayons d’un soleil nouveau« . Thierry Malandain.

 

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