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[Photos] Certificat d’interprétation Danse classique 2018 – CNSMDP

Le Certificat d’interprétation marque la fin de quatre année d’études chorégraphiques au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP). Pour la danse classique, l’examen se compose d’une variation imposée du répertoire, d’une variation libre et d’une composition personnelle. Pour les élèves de DNSP3, il s’agit de leur dernier examen avant l’entrée dans la vie professionnelle. Retour sur la cession 2018 de la classe de danse classique. 

 

Les photos des danseuses

Retour en images sur les différentes épreuves du Certificat d’interprétation Danse classique 2018 des filles du CNSMDP. 

 

Les résultats des danseuses

Bravo à tous les élèves, quel que soit le résultat !

Mention Bien

Rio Minami 

Cassandre Leblanc

Eva Déjean

Lola Belloeil

 

Mention Assez Bien

Noémi Coin

Chloé Guillon

Amandine Thomas

 

Les épreuves

Il est difficile de parler les épreuves des filles sans évoquer l’année très difficile que cette classe a vécue, avec plusieurs cas graves de harcèlement. Cela se sentait un peu, avec beaucoup de crispation et un manque de laisser-aller. Néanmoins, le groupe a proposé une très belle présentation, plus néo-classique dans l’esprit, où toutes ont fait preuve de beaucoup d’expressivité. 

Rio Minami est celle qui a montré indéniablement la plus belle technique, que ce soit dans la variation imposée – la variation du Grand Pas de Paquita de Marius Petipa, qui ne pardonne rien – et sa variation libre (La Bayadère), même si elle semblait plus en retrait dans l’interprétation. Cassandre Leblanc semblait encore jeune dans ses interprétations. Mais la danseuse a assuré la variation imposée et a montré un sacré cran en proposant la variation de l’Étoile d’Études de Harald Lander… et en l’envoyant vraiment ! Preuve d’un vrai tempérament, qui pourrait mieux s’exprimer avec plus d’expérience. Eva Déjean était un peu plus faillible techniquement, mais c’est celle qui a montré le plus de personnalité et de sens de style, avec notamment une très belle variation de la flûte de Suite en blanc de Serge Lifar. Les quatre autres filles ont un peu plus souffert dans leur variation libre, peut-être un peu moins bien choisies et un peu moins bien coachées. À noter toutefois, la très jolie composition personnelle de Chloé Guillon, peut-être l’une des meilleures de l’épreuve. 

 

Les photos des danseurs

Retour en images sur les différentes épreuves du Certificat d’interprétation Danse classique 2018 des garçons du CNSMDP.

 

Les résultats des danseurs

Bravo à tous les élèves, quel que soit le résultat !

Mention Très Bien

Taisei Jomen

 

Mention Bien

Hélian Ruaud-Potié

Etienne Poletti

Thomas Aubras

 

Les épreuves

La classe des garçons était disparate physiquement, avec deux petits et deux grands – même très grands. Et clairement, la variation imposée – Colas de La Fille mal gardée – favorisait les deux premiers. Taisei Jomen est nettement celui qui est arrivé en tête. D’abord dans son imposée dansée avec beaucoup de brio, même si ses camarades ont loin d’avoir démérité. C’était d’ailleurs une belle classe dans l’ensemble. Taisei Jomen a ensuite proposé une belle Idole dorée, avec un vrai effort dans le style. Hélian Ruaud-Potié a bien choisi sa libre avec Désiré, tout comme Etienne Poletti, bien mis en valeur avec sa variation de James. Thomas Aubras a proposé enfin un Corsaire engagé, même s’il y avait encore beaucoup de fébrilité.

Ce dernier a toutefois été étonnant dans sa composition personnelle. Il a proposé une variation très bien construite (un talent de chorégraphe à creuser) néo-classique « à la NDT » avec tous les guillemets qui s’imposent. Et dans ce style, quelle aisance sur scène, quelle facilité à bouger et danser ! Son énergie parfois trop débordante dans le pure classique trouvait ici totalement de quoi s’exprimer. Voilà un jeune danseur qui a de quoi briller dans une troupe néo-classique. Hélian Ruaud-Potié, le très grand, a aussi proposé une composition très intelligente, avec une vraie bonne utilisation de son corps et de ses qualités. 

Filles et garçons se sont ensuite retrouvés en scène pour un final brillant, concocté par Gil Isoart. L’année n’a pas été facile pour ces classes, avec les problèmes évoqués plus haut et un directeur des études en arrêt maladie une bonne partie de l’année, et dont le CNSMDP cherche actuellement le ou la remplaçante. Mais le niveau est bien là. 

 

Le jury

Le jury était composé de : 

Brigitte Lefèvre, présidente du jury (et oui, Brigitte Lefèvre est toujours là !)

Cecilia Selander Moss, directrice artistique du Royal Swedish Ballet School de Stockholm

Kader Belarbi, Directeur artistique du Ballet du Capitole

Thierry Malandain, Directeur artistique du Ballet de Biarritz

Katharyna Kukhar, Étoile du ballet de Kiev

 

L’équipe pédagogique 

L’équipe pédagogique de la classe DNSP3 Danse classique est composée de : 

Isabelle Ciaravola, danse et répertoire classique filles

Gil Isoart, danse, adage et répertoire classique garçons

Anne Salmon et Serguei Soloviev, danse classique

Daniel Condamines, Rita Quaglia et Cheryl Therrien, danse contemporaine

Sylvie Berthomé, composition et improvisation

Le Conservatoire de Paris remercie chaleureusement Claude de Vulpian pour son accompagnement.

 

Commentaires (2)

  • Léa

    Etonnée que, vu l’actualité de cette année, le CNSMDP ait réussi à éviter la médiatisation des situations de harcèlement (mais au moins peut-on espérer qu’elles aient été traitées correctement en interne et par la justice…)

    Bravo aux élèves et m… pour la suite, car c’est surtout la précarité et la baisse des financements pour la danse qui sont d’actualité…

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  • taboga

    quand je rajouterai que le niveau n’est celui qu’on attend d’un conservatoire superieur soit il y a un deficit des enseignants en matiere de pedagogie dans ce cas un changement ou recyclage est imperatif ou le niveau des eleves n’est pas bon par manque de travail ou trop de travail…je pense surtout au classique

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