TOP

[Dossier] Biennale de la Danse de Lyon 2018

Créations, spectacles, nouveautés, rencontres… Retrouvez tous nos articles autour de la Biennale de la Danse de Lyon 2018.  

 

Franchir la nuit de Rachid Ouramdane

Quelques jours après sa création à Bonlieu Scène nationale d’Annecy, le chorégraphe Rachid Ouramdane a présenté Franchir la nuit à la 18e Biennale de la Danse de Lyon. Habitué à questionner les mouvements de populations, comme il avait choisi de le faire dans sa précédente pièce Tenir le temps, il aborde une thématique fil rouge de son travail : celle des migrations et de l’exil. En plus d’un dispositif scénique ambitieux, le co-directeur du CCN2-Centre chorégraphique national de Grenoble choisit de mettre en scène, aux côtés de cinq danseurs, une vingtaine d’enfants grenoblois et treize mineurs isolés venus d’Afrique ou d’Europe.

Lire la chronique du spectacle…

Franchir la nuit de Rachid Ouramdane

Ligne de crête de Maguy Marin

À 67 ans, Maguy Marin reste une révoltée. Révoltée contre la société d’aujourd’hui, la sur-consommation sans réflexion, le néo-libéralisme. Et désespérée aussi, face à une société qui ne bouge plus vraiment et semble avoir accepté cet état de fait. « Je trouve ça incroyable notre capacité à absorber tant de violence sans que ça nous fasse bouger le cul« , disait-elle ainsi lors d’une rencontre en préambule à sa création Ligne de crête, présentée à la 18e Biennale de la Danse de Lyon. Maguy Marin y dit tout de cette nausée et de son envie de secouer le monde. Malgré son cri de colère véridique, Ligne de crête tombe à plat, nous montrant ce que nous savons déjà. 

Lire la chronique du spectacle…

 

En images – Le Défilé de la Biennale

C’est une tradition de la Biennale de la Danse de Lyon : laisser le temps d’une après-midi les rues de Lyon aux danseuses et danseurs amateurs de la région, le temps d’un grand Défilé. Celui de la Biennale 2018 a eu lieu le 16 septembre, et a fait son retour dans la rue après un confinement dans le stade il y a deux ans, pour des raisons de sécurité. Pour ce Défilé pour la Paix, tel était le thème du Défilé 2018, 4.500 amateurs et amatrices de toute la région de Lyon ont participé. 250.000 personnes ont assisté à cette grande fête de la danse tout au long du parcours, de la Place des Terreaux à la Place Bellecour. Et plus de 15. 000 se sont retrouvés sur cette place pour le spectacle de Yoann Bourgeois, et reprendre en choeur (et chorégraphie incluse) Imagine de John Lennon. 

Voir les images du Défilé…

 

31 rue Vandenbranden de Peeping Tom – Ballet de l’Opéra de Lyon

La 18e Biennale de la Danse de Lyon a démarré avec la compagnie « maison », le Ballet de l’Opéra de Lyon, qui proposait pour l’occasion une première surprenante : l’entrée au répertoire de 32 rue Vandenbranden de Peeping Tom – rebaptisée pour l’occasion 31 rue Vandenbranden. C’est la première fois que la troupe collaborait avec le duo Gabriela Carrizo et Franck Chartier et leur théâtre dansé où la chorégraphie prend parfois des allures d’acrobatie. La puissance théâtrale de Peeping Tom – aux personnages sur la fêlure en permanence, fait merveille dans 31 rue Vandenbranden. Et le Ballet de l’Opéra de Lyon bluffe une nouvelle fois en s’appropriant à pleine main un nouveau langage. 

Lire la chronique du spectacle…

31 rue Vandenbranden de Peeping Tom – Ballet de l’Opéra de Lyon

Dominique Hervieu : « Cette Biennale parle du monde dans lequel nous vivons »

La Biennale de la Danse de Lyon, l’un des temps forts de la saison danse, ouvre les portes de sa 18e édition du 11 au 30 septembre. Sa directrice Dominique Hervieu nous présente les grandes lignes de cette Biennale, de la réalité virtuelle au Défilé pour la Paix, en passant par une programmation volontairement européenne. 

Lire l’interview…

 

Poster un commentaire