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La danse au cinéma – Épisode 2 / 2

Vous avez aimé notre première sélection de films sur la danse ? Mais vous vous êtes peut-être dit que nous en avions oublié quelques-uns ! Voici donc un deuxième choix de longs-métrages à voir ou à revoir (les films musicaux sont à venir dans une prochaine série). Vous ne les avez pas chez vous en DVD ? Nous vous proposons pour chacun un lien de visionnage en VOD. Il en existe sans doute d’autres. À vous de dénicher l’offre de location ou d’achat selon votre fournisseur d’accès qui vous conviendra le mieux. C’est parti pour quelques propositions cinématographiques qui vous rappelleront à coup sûr des souvenirs !

Dirty Dancing

1 – Dirty dancing d’Emile Ardolino. C’est peu dire que ce film est culte, notamment à cause du fameux porté, beaucoup imité, mais jamais égalé ! Pour celles et ceux qui seraient passés à côté (est-ce vraiment possible ?), on vous refait le pitch de ce pur feel good movie : durant l’été 1963, Bébé, 17 ans, passe le mois d’août en famille dans un village de vacances. Un soir, elle découvre le lieu où se retrouvent les animateurs du village. Les couples bougent sur les rythmes d’une danse très sensuelle : le Dirty Dancing. Elle fait la connaissance du beau professeur de danse Johnny Castle (Patriiiiiick Swayze) dont elle va devenir par un concours de circonstances la nouvelle partenaire.

2 – Grease de Randal Kleiser.  Si les amours d’Olivia Newton-John et John Travolta, aka Sandy et Danny, ont traversé les décennies, c’est parce que la bande-originale et les chorégraphies de Grease sont parfaitement maitrisées. Kitsch juste ce qu’il faut, ce film est surtout une photographie de la jeunesse américaine des années cinquante avec sa dose de clichés et de naïveté. Chaque scène chantée et dansée est devenue un monument à elle seule. Le charisme du couple y est pour beaucoup, mais aussi la mise en scène et les seconds rôles. Comme tous ces films, il suffit d’entendre les premières notes de musique pour avoir envie de danser. « You’re the one that I want (you are the one for) ooh, ooh, ooh, honey. »

3 – Chorus line de Richard Attenborough. Ils sont une centaine de danseurs et danseuses à se présenter à une grande audition dans l’espoir de faire partie de la « Chorus Line », un show musical qui va se monter à Broadway. Tous ont besoin de ce travail. Mais ils ne seront que 17 à être retenus pour l’audition finale. À la fin, seuls quatre garçons et quatre filles feront partie du spectacle et réaliseront leur rêve de gloire. Sans doute que l’esthétique du film a vieilli, mais certaines scènes comme « Let me dance for you » et le final « One » demeurent magnifiques.

4 – Les feux de la rampe de Charlie Chaplin. Autrefois clown adulé, Calvero est devenu un vieillard alcoolique et désabusé. Un jour, en rentrant chez lui, il sauve de la mort sa voisine, Terry, une jeune ballerine qui a tenté de se suicider et perdu l’usage de ses jambes… Par ses soins et son amour, il va contribuer à sa renaissance. Mélancolique, ce film révèle un Charlie Chaplin vieillissant qui jette un regard plein de nostalgie sur la vie. Claire Bloom dans le rôle de la jeune danseuse est particulièrement touchante.

Les feux de la rampe

5 – Save the last dance de Thomas Carter. Lorsque sa mère meurt dans un accident de la route, Sara doit dire adieu à ses rêves de danse classique. Contrainte de changer de quartier, d’amis, elle s’inscrit dans une école où les élèves sont majoritaires noirs. Choc des cultures, découverte du monde du hip hop. Les clichés auraient pu ternir cette histoire pour ados, mais le casting tient la route au point de rendre crédible cette rencontre autour de la danse. 

6 – Saturday Night Fever de John Badham. Le générique d’ouverture donne déjà envie de bouger. John Travolta, dans le rôle du jeune Tony Manero, trimballe sa dégaine souple en pantalon pattes d’eph et chemise rouge pelle à tarte et c’est déjà un phénomène. La musique du film a beaucoup contribué à populariser le disco, notamment avec les chansons originales des Bee Gees comme Stayin’ Alive.

7 – West Side Story de Steven Spielberg. Steven Spielberg a-t-il eu raison de s’emparer du chef d’œuvre qu’est West Side Story ? Mille fois oui ! Sa relecture de la plus célèbre des comédies musicales est à la hauteur de l’attente suscitée par un tel projet. Fidèle aux fondamentaux du musical monté à Broadway en 1957 parLeonard Bernstein, Arthur Laurents, Jerome Robbins et Stephen Sondheim, et inspiré par l’intemporelle histoire de Roméo et Juliette, le réalisateur rajoute des touches personnelles tout en témoignant de son attachement profond à cette œuvre majeure du patrimoine américain. Film dédicace d’un fils à son père, ce West Side Story éblouit par sa virtuosité, son esthétique crépusculaire et son souffle. 

8 – Honey de Bill Woodruff. C’est la success story à l’américaine un peu rabâchée sur tous les tons. Ici, la jeune danseuse a les traits (surtout le physique avantageux) de Jessica Alba qui franchit les marches du succès les uns après les autres. L’originalité est que la fille dispense des cours de hip hop ce qui donne lieu à des chorégraphies plutôt sympathiques, mais tout ça reste un peu lisse pour vraiment nous emporter.

9 – Flashdance d’Adrian Lyne. Même si on a su bien après que Jennifer Beals, l’héroïne principale, était doublée par une danseuse professionnelle, Marine Jahan, on continue de vouer un culte à cette bluette so années 80 avec body super échancré et jambières sur les chevilles. La « faute » sans doute à cette scène de l’audition finale, pur moment d’anthologie, qui a inspiré jusqu’à Florence Foresti.

Flashdance

10 – Footloose de Herbert Ross. Si vous voulez voir ce film, un conseil : évitez absolument le remake des années 2000 qui, comme bien souvent, ne parvient pas à égaler l’original. Plongez dans la version des années 80 avec Kevin Bacon dont le déhanché et la grâce sauvage donnent tout son charme à ce film.

11 –  Et puis nous danserons de Levan Akin. Dans le cadre très strict de l’Ensemble national géorgien, école où s’enseigne la danse traditionnelle géorgienne, on suit la trajectoire de Merab, jeune danseur prometteur qui aspire à intégrer le Ballet national géorgien. L’arrivée d’un nouveau danseur, le fascinant et très doué Irakli, va profondément bouleverser le jeune homme et tout remettre en question jusqu’à ses rêves d’adolescent. La scène finale entre directement dans le top 20 des plus belles scènes de danse au cinéma.

12 –  Danse ta vie de Nicholas Hytner. Côté scénario, pas grand chose de nouveau sous les sunlights de la quête de gloire. Ils sont jeunes et ont en commun la passion de la danse. En compétition dans une école réputée, ils aspirent tou.te.s à intégrer l’un des ballets les plus prestigieux du monde. À regarder surtout pour les scènes de danse bien filmées et assez réussies… et les jeunes Ethan Stiefel ou Julie Kent au casting. 

Danse ta vie

 




 

Comments (2)

  • On peut ajouter « The turning point », (« le rournant de la vie ») d’Herbert Ross, 1977, avec Baryshnikov, Shirley Mac Laine, Anne Bancroft, que j’avais adoré à l’époque, et aussi le récent bio pic sur Noureev « The white crow »… et sans doute bien d’autres qui ne me viennent pas à l’esprit !

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