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Mercredi 26 décembre : une soirée spéciale Danse sur France 2

La danse est souvent la grande oubliée des médias, encore plus à la télévision. France 2 se rattrape (un peu) en proposant le mercredi 26 décembre une soirée spéciale danse : fiction, documentaire, reportage, danse classique et contemporaine, danseur mythique et jeunes talents… Un beau programme.

20h40 : Fais danser la poussière (fiction rediffusée de Christian Faure).

Elevée par sa mère bretonne, Maya, petite métisse, part à la recherche de son histoire… A travers ses rencontres, ses expériences, et malgré ce monde sans indulgence, sans complaisance ni générosité à son égard, elle parvient à se hisser au sommet de son art : la danse. Le plus grand chorégraphe du moment l’emmène à New York…

Cette histoire est celle de Marie Dô, danseuse et chorégraphe qui a raconté son histoire à travers son autobiographie Fais danser la poussière, qui a inspiré cette fiction TV. Marie Dô a d’ailleurs participé à l’écriture du scénario. La danseuse Tatiana Seguin tient le rôle principal. Danseuse contemporaine, elle est passée par le CNSMDP avant de danser aussi bien dans des comédies musicales que chez Alvin Ailey. Les tv-addicts la connaissent bien pour être l’une des « danseuses de Kamel Ouali » dans la Star Academy, ou pour avoir été l’une des finalistes, avec son frère, de la deuxième saison de La Meilleure Danse. Fais danser la poussière n’évite pas certains clichés sur le ballet et une certaine dose de bons sentiments, mais reste un feuilleton sympathique sur la passion de la danse.

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22h25 : Un jour / un destin. Rudolf Noureev, le prix de la liberté (film inédit de Camille Ménager).

Qui était vraiment Rudolf Noureev ? Comment est-il devenu l’un des plus grands danseurs de tous les temps ? Ce portrait de la collection Un jour / un destin raconte le parcours incroyable d’un jeune homme qui, à l’âge de 22 ans, a osé défier les autorités russes et le KGB en choisissant de rester en France. Un choix qui le privera de sa famille et entraînera des représailles. Talentueux et ambitieux, Noureev trouvera l’épanouissement dans son art et accédera au statut inédit de star pour un danseur.

À l’aide d’images d’archives et de témoignages de ses amis proches, les équipes d’Un jour / un destin vous font découvrir les épisodes méconnus d’une vie pleine de rebondissements et la face cachée d’une personnalité complexe avec ses failles et ses tourments… Vous revivrez notamment le scénario rocambolesque de sa défection, les conditions dans lesquelles il a revu sa mère vingt-six ans après l’avoir quittée mais aussi son combat secret contre la maladie.

Parait-il que ceux et celles qui connaissent très bien la vie de Noureev n’y apprendront pas grand chose. Pour ma part, qui ne suis pas une spécialiste du danseur, ce documentaire fut passionnant. Le fil conducteur, c’est l’homme, la personne derrière le danseur. On revient donc en détail sur des événements forts de sa vie privée : son passage à l’Ouest, sa grande histoire d’amour, les retrouvailles avec sa mère, les derniers jours de sa vie… Peut-être un peu trop pour ceux et celles qui veulent avant tout voir de la danse, mais c’est ce qui rend ce film si vivant et passionnant. Les images d’archive sont émaillés de nombreuses interviews de ses proches, dont Pierre Lacotte, Élisabeth Platel, Charles Jude ou Manuel Legris.

Le reportage est découpé en parties : sa carrière de danseur, sa carrière de directeur à l’Opéra de Paris, et la fin de sa vie. La première partie est très riche, et occupe presque la moitié du documentaire. C’est un régal de (re)voir toutes ses images d’archive, son regard, ses moments avec Margot Fonteyn, entendre ses proches parler de lui, de l’effet qu’il faisait sur le public. Concernant l’Opéra de Paris, il est dommage que certains aspects de sa carrière soient à peine abordés. S’il est bien dit que son arrivée fut une petite révolution, la « génération Noureev », cette vingtaine de danseurs et danseuses qui a éclos sous sa direction, n’est que peu abordée, même s’ils sont pourtant longuement interviewés. On peut aussi regretter que l’aspect chorégraphe de la carrière de Rudolf Noureev soit aussi presque complètement oublié. Seule La Bayadère est évoquée, mais c’est presque plus un prétexte pour parler de la fin de sa vie.

23h40 : La Danse à tout prix (Magazine présenté par Louise Ekland et Laurent Hilaire).

La Danse à tout prix est un grand documentaire sur quatre jeunes danseurs et danseuses du Ballet de l’Opéra de Paris : Héloïse Bourdon, Léonore Baulac, François Alu et Pierre-Arthur Raveau.

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C’est le grand feuilleton sur la danse classique et contemporaine, sur les coulisses du ballet de l’Opéra de Paris. Pendant des mois, le documentaire a suivi quatre danseurs appartenant au Ballet de l’Opéra de Paris et préparant le concours interne de promotion de la compagnie, qui chaque année, au mois de novembre, permet aux danseurs du corps de Ballet de se rapprocher de leur rêve : devenir danseur étoile. Ce concours permet aux danseurs de progresser au sein de la compagnie et d’avoir de plus grandes responsabilités, des rôles plus importants. Les danseurs intègrent la compagnie en qualité de « quadrille ». Puis, peuvent devenir « coryphée ». Passer de « coryphée » à « sujet », de « sujet » à « premier danseur ». C’est ce concours annuel qui leur permet de changer de grade. Et les places sont chères ! Enfin, sur nomination, et non plus sur concours, les danseurs devenus « premiers danseurs » peuvent accéder au stade ultime de « danseurs étoiles ».

L’émission raconte le parcours fulgurant de surdoués de la danse, âgés de 19 à 22 ans, dont les noms seront dans peu de temps sans doute associés à la grande histoire de la danse. Héloïse Bourdon, Léonore Baulac, François Alu, Pierre-Arthur Raveau, peut-être « futures étoiles » de la danse, qui vont raconter leur passion précoce, leur quotidien à l’Opéra de Paris, au Palais Garnier, entre cours, répétitions, spectacles et préparation du concours; ce concours qui leur permettra d’évoluer au sein de la compagnie. Pendant plusieurs mois, La Danse à tout prix a suivi ces artistes pour comprendre comment ils vivaient leur passion, comment ils la « travaillaient ».

Dans les coulisses des ballets, des cours, des grands rendez-vous de la compagnie, La Danse à tout prix, c’est aussi une immersion de plusieurs mois au Palais Garnier, qui permet aux téléspectateurs de découvrir les coulisses d’un monde qui ouvre rarement ses portes. Un monde sensible et exigeant, dans lequel chacun développe son art d’une manière singulière mais au sein d’un collectif, d’une compagnie. Comment les journées de travail de ces 4 danseurs surdoués s’organisent-elles et comment le savoir est-il transmis par leurs aînés ? Comment ces artistes peuvent-ils concilier leur passion de la danse avec les aspirations plus « prosaïques » de leur jeunesse ? Et enfin, comment se préparent-ils au concours interne du ballet qui les rapprochera peut-être de leur rêve commun : devenir une étoile de la danse ? Et qui va le réussir…?

Je n’ai pas pu voir ce documentaire à temps finalement. Une première bande-annonce a été mise en ligne. Le ton habituel des documentaire sur la danse, souvent un peu compassé, est bien oublié. On se croirait presque dans la Star Ac’ de la danse ! Mais après tout pourquoi pas, tant que le contenu est intéressant. Les caméras ont visiblement pu aller à peu près partout, j’espère que les quatre jeunes artistes auront su éviter la langue de bois.

Comments (23)

  • Aurore12

    Pensez vous que ces documentaires seront objets de dvd dans l’avenir, surtout celui concernant Noureev et le dernier, Danse à tout prix ?

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  • Karine

    Joli cadeau de Noël… Et en plus, comme je serai en congé, je pourrai regarder jusqu’au bout ! 😀

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  • mina

    Super cette info , quelle date pour moi, d’autant que j’ai des billets pour la soirée Don Quichotte avec Zakharova et Paquette dont j’attends le meilleur, avec en prime Bourdon en danseuse des rues dont on dit beaucoup de bien et qui parait- il surprend son monde dans cette composition. Ensuite le reportage annoncé de Fr2 qui va nous permettre de connaitre encore mieux ces jeunes espoirs de la Compagnie . Très bonne initiative de la chaîne, place à la danse, c’est si râre et le choix de ces 4 beaux danseurs et danseuses, très différents de tempérament est très intéressant pour le public!

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  • emilie

    Hate de voir tout ca !! =D>
    Surtout que j’attendais avec impatience « la danse à tout prix », en effet j’avais vu les journalistes ainsi que Francois Alu dans le magasin Casdanse et depuis je guettais la date de diffusion du reportage…
    En tout cas joli cadeau de Noel, merci france 2 !!

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  • ça donne envie!

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  • Jade

    C’est vraiment super !!! J’ai trop hâte de voir ce programme et surtout le dernier documentaire 😀 Depuis que j’ai vu François Alu en idole dorée, je n’ai qu’une envie c’est de le revoir !!! Merci France 2 :-**-:

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  • Joelle

    Très beau reportage sur les 4 candidats au concours annuel de l’Ecole de Danse de l’Opéra de Paris hier soir (mais diffusé fort tardivement…).

    Nous étions hier soir en première partie de soirée au ballet Carmen dansé par le ballet Antonio Gades au Palais des Congrès (mise en scène très décevante car pas du tout adaptée à la grande taille de la salle… mais danseurs de flamenco super !).

    Donc nous sommes rentrés pour la fin du documentaire sur Rudolf Noureev qui avait l’air très intéressant. Dommage d’en avoir loupé la plus grande partie.

    En revanche de 23h45 jusqu’à 1h30 du matin (ouf !), ce fut passionnant de suivre les aventures des 4 candidats. J’ai déjà vu danser 3 d’entre eux sur scène, sauf François Alu pour cause de blessure et pour les résultats du concours du mois de novembre, pas de suspense évidemment puisque j’avais suivi assidument les résultats postés par Amélie 😀 et tous les commentaires qui s’en sont suivis.
    C’est marrant quand même de noter que Mathilde a réussi à se glisser plusieurs fois dans le reportage… 😉

    Le reportage était un peu bizounours dans le sens où le sens de l’effort/du travail était bien valorisé, mais pas l’atmosphère délétère qui doit parfois régner dans les couloirs/bureaux de la vénérable institution…

    Dans tous les cas, François était ZE Best ! 😆 De la graine de star celui-là !

    Résultat des courses : j’ai un mari qui veut absolument assister l’an prochain au grand défilé du corps de ballet pour l’ouverture de la saison en septembre. Je sais ce qui me reste à faire…. ](*,)

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  • Estelle

    Moi j’ai eu la chance de pouvoir assister à toute la soirée ! Le téléfilm n’était franchement pas génial, j’ai trouvée l’actrice peu convaincante dans son jeu.
    Le reportage sur Noureev était très intéressant. Moi qui connaissais déjà bien sa vie, je n’ai certes pas appris grand-chose, mais plusieurs témoignages de proches et certaines images étaient inédits. Je trouve que c’est un personnage fascinant, aussi magnifique que troublant, toujours agréable à redécouvrir.
    Quand aux reportages sur les jeunes stars de l’Opéra, j’ai également adoré. C’est très intéressant de voir ces jeunes non seulement danser mais surtout s’exprimer et montrer leur personnalité. François Alu reste mon chouchou.
    PS : Je suis une fille incorrigible mais les séances d’essayage de costumes chez les garçons m’ont fait fondre… 😉

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  • Marie-Charlotte

    @Estelle: un jour, perdue dans les coulisses de Garnier, j’atterris dans le vestiaire des garçons. Il s étaient tous torses nus, pas effarés de me voir. J’avoue que j’ai pris tout mon temps pour m’excuser, demander mon chemin, répéter les explications, sortir… :-)(-:

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  • Delph

    Emission à voir ou à revoir en replay sur France 2.fr ou via l’application France Tv pluzz. Également l’émission sur Noureev « un jour un destin ». Bon moment de danse !

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  • Joelle

    @Marie-Charlotte et Estelle : c’est vrai que les séances d’essayage de ces Messieurs étaient fort mignonnes… 😉 Mais attention, mon seigneur et maître rôde dans les parages… 😆
    Et il se demande quelle(s) taille(s) de coquille ils mettent pour les représentations…
    Quelqu’un peut-il confirmer cette hypothèse saugrenue ? 😆
    La danse, ce n’est quand même pas un sport d’assaut ??? 😀

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  • Fabien

    Super reportage sur Noureev, plus centré sur l’aspect politique qu’artistique de sa carrière. L’émission sur le concours interne était très bien pour les groupies que nous sommes… mais un peu creuse pour le téléspectateur lambda. Et qu’est-ce que c’était agaçant cette présentation type télé-réalité !

    J’ai repensé aux prix officieux lors de la répétition de la variation du cygne noir. On avait l’impression qu’Aurélie Dupont avait envie de décerner le même « prix du choix catastrophique » mais n’osait pas le dire 😀

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  • Fabien

    Après relecture : « L’imposée de Léonore Baulac était honnête mais un peu sèche. Sa variation libre, le Cygne Noir, était par contre une vraie catastrophe (mais qui l’a coachée ? On a assisté à une faute de goût assez flagrante) »

    Insinuez-vous qu’Aurélie Dupont n’a ni pédagogie, ni sens artistique ? 😆 (je plaisante bien sûr…)

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  • Strapontine

    Pour ma part j’avais déjà vu « Fais danser la poussière », qui avait été suivi par un interview en plateau de la danseuse qui l’a inspiré (Marie Dô). Elle disait que tout n’était pas très fidèle, que par exemple elle n’avait pas pardonné aussi facilement à son beau-père. En revanche j’aimerais bien savoir qui a été son vrai prof de danse, car dans le téléfilm on voit « Ludovic Belland, ancien danseur étoile de l’Opéra de Paris » sur la plaque de son école de danse, et il me semble que seul le nom a été changé car tout le reste est assez fidèle (bravo pour le Calvin Bayley alias Alvin Ailey) : qui donc a été son prof ? Ce téléfilm se laisse regarder, et vraiment il y a bien pire, mais ce n’est évidemment pas un chef-d’œuvre, et ça reste un… bah… un téléfilm !

    En revanche j’ai beaucoup apprécié le docu sur Noureev !!! Des images d’archive que je n’avais jamais vues (la fausse nomination de Legris et Vu-An, les propos très très vilains de Béjart, la rencontre Rudolf / Erik Bruhn…) , ses relations complexes avec son pays d’origine, l’hommage poignant qu’il a reçu à sa mort, les témoignages de Charles Judes etc… J’ai trouvé cela très complet et très bien fait, sur sa VIE, et non pas sur son métier de chorégraphe, ce que certains ont pu déplorer, mais « Un Jour Un Destin » quoi….
    Pour finir, LA déception de cette soirée : « La Danse à Tout Prix » ! C’était tellement prometteur ! Je suis très déçue du choix de la réalisation, mais on aurait dû s’y attendre ; on l’a déjà dit, mais cette manière de tout faire façon télé-crochet : je n’en peux plus !!!! Il y a d’autres manières de s’exprimer tout de même ! Du coup, et voilà que je te rabâche pour la énième fois qui est qui (et je suis consciente, pourtant, que tout le monde ne connait pas P.A.R et Léonore, l’Alu et l’oie Blanche (dixit Palpatine) comme les balletomanes, mais tout de même ! Au bout de 20 fois, c’est bon, on a compris qui est qui et que THE concours est THE enjeu…. ça m’a vraiment fatiguée !
    Et au final on passe très vite sur le concours à proprement parler… J’aurais aimé en savoir plus sur les rivalités entre danseurs, comment ils gèrent cela, mais pas un mot là-dessus. On passe très vite également sur leur coaching, au lieu de cela on mange encore du docu sur « Sous Apparence ». Pourtant je ne suis pas de celles et ceux qui ont vraiment détesté le ballet, mais trop c’est trop…. Décidément, tous les prétextes ont été bons pour en faire la pub : oui, la magnifique (ceci dit en passant) Léonore faisait partie de la distribution, mais qui nous fera croire que cette séquence était faite pour parler d’elle et non du ballet ? Prétexte !
    Idem : 35 sec top chrono de réactions à la fin de leur concours : vous n’allez pas me dire qu’ils n’avaient rien d’autre à dire ?
    Seul point positif, on en connait un peu plus sur ses danseurs : Pierre-Arthur prend un petit déjeuner de champion, ça c’est de l’info ! Blague à part, c’était quand même plaisant de les voir (sans la voix off, merci).

    Après ce coup de gueule j’ai une question tout-à-fait sérieuse pour les gens avertis/éclairés/toujours au courant : comment a-t-on choisi les quatre danseurs ? Proposition de la direction ? Ont-ils hésité avec Mathilde Froustey ? Elle qui avait été suivie dans « A l’Ecole des Etoiles » pour son concours d’entrée dans le corps de ballet, ç’aurait été presque marrant de la retrouver dans ce docu, si ce n’est la fin tragique à laquelle on aurait eu droit (pas retenue, encore, la pauvre Mathilde… On t’aime tu sais.)
    Je me suis un peu trop longuement exprimée : veuillez me pardonner !
    Allez, on file au ciné, voir « Le concours » (je n’y suis pas encore allée). Ce sera peut-être meilleur !

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  • Estelle

    @Marie-Charlotte : alors là, je suis jalouse ! 🙂

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  • lou

    Dément de s’énerver grave contre « la danse à tout prix » !
    Ces quatre danseurs sont superbes et plus que talentueux, c’est peut être dur de le reconnaitre au fond ….quand on ne fait pas partie des élus ?
    La beauté et la classe peuvent mettre mal à l’aise ceux qui courent après !
    Courage, un jour ton tour viendra.

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  • brian

    Ce reportage n’avait pas vocation de révolutionner le monde de la danse !
    Il était en revanche suffisamment bien construit pour ne pas être ennuyeux et il a eu la vertu simple de mieux faire connaitre ces quatre danseur phares de la Compagnie.
    J’ai par exemple découvert une Héloïse Bourdon tout en finesse, élégance et humilité . Son plan de fin à la lecture des résultats est poignant et d’une intensité émotionnelle qui l’honore. Elle est parfaite et semble déjà promise à être sacrifiée sur l’autel de la réussite . Tout comme François Alu dont la personnalité éclatante est un véritable bonheur à suivre en scène et en ville. Ces deux beaux danseurs m’ont réjouis ainsi que leurs deux autres camarades par leur maturité exceptionnelle pour des jeunes de 20 ans. On peut comprendre une certaine jalousie, car pourquoi eux, mais la réponse est précisément dans le documentaire et se lit tout simplement entre les lignes. On ne peut pas échapper à son destin et ce n’est pas un Concours, si pervers soit- il ,qui va changer grand chose ! Voilà le message.

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  • Strapontine

    Coucou les gens !
    alors, comment dire … ? Je ne m’énervais pas « grave », hein Lou.
    Heu moi j’adore François Alu, et d’une. Pour les autres danseurs je les apprécie quand j’ai la chance de les voir danser, récemment Bourdon en reine des Dryades. Donc mon message n’avait RIEN, mais alors RIEN contre eux !
    Donc @Lou, si c’est pour moi que tu dis « un jour ton tour viendra » et @Brian, que tu parles de jalousie : je ne suis pas danseuse ! Donc je m’en moque !!!! On pourrait vous retourner le documentaire et se demander si vous n’y avez pas participé ? Allez, je rigole.

    4 personnalités très différentes ont été choisies, et ça, c’était plutôt bien !
    Concernant ma question sur le choix des artistes, c’était une VRAIE question, qui ne soulevait pas de sous entendus ! mais il semblerait que la réponse soit si évidente qu’on y a vu le mal ? Je me demandais s’ils étaient « imposés » aux réalisateurs, si on avait tourné un documentaire avec en fait d’autres artistes pour finalement n’en choisir que 4, si c’était les réalisateurs qui avaient absolument voulu touner avec Alu & co… enfin bref, une question quoi ! Il ne fallait, encore une fois, n’y voir aucun sous entendu. Pour être honnête je n’ai pas relu mon premier commentaire, peut-être m’y suis-je mal exprimée ?
    Je pense que je suis très critique vis à vis de ce documentaire simplement parce que j’avais hâte de le voir, mais tellement hâte ! Je l’attendais depuis des semaines, et je m’imaginais retomber sur un documentaire à la Jérôme Laperrousaz, qui en a fait de magnifiques sur les danseurs de l’Opéra de Paris, notamment un sur Le Riche, désormais introuvable (enfin, si, sur youtube « Nicolas Le Riche pt 1 »).
    C’est un de ses documentaires qui m’a fait découvrir la danse, tout à fait par hasard une nuit, en zappant sur arte (ou quel que soit le nom de la chaine à l’époque, il y a environ 10 ans).
    Je pense que je regarderai de nouveau « La Danse à Tout Prix » dans quelque temps, car peut-être n’ai-je donc pas été ainsi très objective ???
    En tout cas du calme, je n’ai rien contre les danseurs, ni contre l’idée de faire des documentaires qui passe sur la chaine publique !!! Au contraire je suis plutôt d’accord avec l’analyse de Brian, c’est juste qu’esthétiquement, je n’ai pas aimé ce documentaire (esthétiquement le docu, hein, pas les danseurs !! je répète!), et que je trouve ça tellement dommage que ça m’a agacée, mais bon…. J’ai l’impression qu’on ne peut plus rien regarder qui ne ressemble pas à une télé réalité (esthétiquement). « L’école des étoiles » reprenait le même principe : interview de danseurs, images de danse, pour le but final : qui sera nommé étoile ? qui intégrera le corps de ballet ? Et ce n’était pas moche esthétiquement. Les plans n’étaient pas coupés toutes les 30 secondes par un commentaire niais et inutile (mais idem, pas revu depuis lgtps, peut-être que ma mémoire embellit ?). Donc je n’ai rien contre le principe du documentaire ou les artistes choisis, mais sur la manière dont il a été monté, au final. Selon moi il ne manquait pas grand chose pour que cela soit un excellent documentaire, c’est ça qui m’embête !
    Désolée pour ceux que ça froisse.

    Sinon, je répète, « Un Jour un destin » c’était très bien !

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  • tommybarban

    Juste en passant, complètement d’accord avec Strapontine. J’adore la danse, sans être un fin connaisseur ; par ailleurs je travaille dans l’audiovisuel où je m’occupe de séries docs, et je suis épuisé de voir qu’à 23h45, sur F2, on sacrifie encore le documentaire sur l’autel de la télé-réalité. Résultat, d’un univers et de personnages tout à fait intéressants, on fabrique un truc balourd et indigeste, long car gâché par d’interminables redites. On est très, très loin du travail de Laperrousaz sur Nicolas Le Riche qui m’avait enthousiasmé (il faut dire que le sujet était, et reste, fabuleux). Mais il s’agissait d’un film, avec un metteur en scène, et pas d’un collage de séquences, and the winner is…
    Bref. Bof. bof. bof.

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  • Lou

    @strapontine, [Edit : pas de réaction agressive envers un-e commentateur-rice, merci !] Elle est charmante Mathilde Froustey,mais elle a bien déjà 10 ans de carrière au compteur. Et elle n’est plus à proprement parler un « jeune-espoir » Enfin, tout ça n’a finalement aucune importance,seulement un peu plus de générosité ou d’indulgence en vers cette émission qui était tout de même très sympa pour ces quatre jeunes qui se sont super bien débrouillés, ça aurait été la classe .

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  • @ Aurore 12 : Je ne pense pas, mais on ne sait jamais. Les « Un jour / un destin » sortent parfois en DVD, accompagnant un coffret dédié à la personnalité en question.

    @ Joëlle : Le documentaire était co-produit par l’Opéra de Paris, ce qui explique sûrement certaines choses passées sous silence. j’ai bien aimé pour ma part. Le ton était très grand public, et appelait bien plus à une diffusion en prime. Mais j’ai vu des documentaires au ton bien plus niais. Un fond sympa en tout cas, mais ça ne fera pas date dans l’histoire du documentaire. Quand aux coquilles, je ne suis pas experte, mais il me semble qu’ils n’en portent pas. Ils ont une gaine par contre (en tissus). 

    @ Estelle : Héhé, moi, aussi j’avoue 😉

    @ Marie-Charlotte : Chanceuse 😉

    @ Fabien : Ah justement, j’ai trouvé Léonore Baulac plus juste en répétition. Je me demande si ce n’est pas le trac qui l’a poussé à en faire des tonnes.

    @ Strapontine : Moi aussi j’ai trouvé le doc sur Noureev passionnant. Je ne connaissais pas très bien le personnage finalement, et j’ai apprécié que le tout soit plus centré sur l’homme que le danseur au final. Maintenant, des gens connaissant bien son histoire sont très critiques sur ce film, trouvant qu’il s’agit d’une vision très « parisiano-parisien », forgeant le mythe en passant outre pas mal de choses moins reluisantes. Noureev serait aussi parti car un danseur commençait à lui faire de l’ombre au Kirov. Pour La Danse à tout prix, le commentaire ne m’a pas tant gêné que ça. Le montage n’était en fait pas du tout fait pour une diffusion si tardive, où seuls des passionnés l’ont regardé. C’était clairement un ton pour un prime, grand public, et dans ce cas pourquoi pas.

    Pour le choix des danseurs, comme je l’ai dit plus haut, c’est un doc co-produit par l’Opéra de Paris, je pense donc qu’ils ont été choisis par la direction 😉 Mais ce n’est pas un mauvais choix. Incontestablement, François Alu, Pierre-Arthur Raveau et Héloïse Bourdon font parti-e-s des espoirs de la compagnies. Léonore Baulac aurait pu être remplacée par quelqu’un d’autre, mais son aisance à la caméra, et l’image moderne qu’elle renvoie de la ballerine, était très sympathique. C’était un très bon cast pour moi. Quant à Mathilde Froustey, elle ne fait plus partie des « jeunes espoirs », elle a déjà 27 ans et 10 ans dans le corps de ballet, ce n’était pas le sujet du documentaire.

    @ Lou : On se calme ! Le documentaire n’a rien à voir avec les danseurs choisis. Est-ce si difficile de faire la différence entre les deux ? Et oui, il est possible de trouver ce documentaire pénible et gnann-gnan tout en appréciant les danseurs et danseuses qui y sont présenter. Merci à l’avenir de modérer vos propos, notamment d’une certaine agressivité que vous pouvez envoyer aux autres commentateur-rice-s de ce site.

    @ Brian : Je suis d’accord, il ne faut pas prendre ce documentaire comme un grand exercice journalistique. Mais c’est sympa de mieux connaître ces jeunes artistes, qui je trouve ont plutôt joué le jeu! de la sincérité.

    @ TommyBarban : Ce doc sur Le Riche était extraordinaire… La danse à tout prix est tout de même un exercice de comm’, le but n’était clairement pas de révolutionner le genre (et c’est dommage !).

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  • Aventure

    J’ai pu voir le documentaire La Danse à tout prix, j’ai beaucoup aimé ! Je n’ai jamais eu la chance de voir une représentation en vrai à l’Opéra de Paris, mais je ne rate jamais les documentaires et ballets télévisés…
    J’ai beaucoup aimé ce doc, je l’ai trouvé très intéressant, il rendait les danseurs très attachants. J’ai surtout aimé Léonore Baulac et Héloïse Bourdon, je suis bien déçue qu’elles n’aient pas été promues… Et François Alu, ah ! Quel danseur ! Je craque…!
    C’est bien dommage que ce programme ait été diffusé si tard, vu la forme très accessible et finalement un peu regrettable. Quel besoin de couper les scènes toutes les 10 sec, et de rappeler 100 fois les noms et l’enjeu ? Au 3° rappel j’étais déjà agacée… Mais ça ne m’a pas gâché mon visionnage, j’ai passé un très bon moment ! Je vais suivre attentivement ces 4 jeunes danseurs à l’avenir…
    Je viens de découvrir votre blog, j’aime beaucoup, bravo et merci pour le travail que vous fournissez ! J’apprécie autant le fond que la forme… Et le petit bilan d’actu va m’être très utile, notamment pour ne plus rater les reportages tv et radio, merci !

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  • ballerin

    Etant moi-même danseur de ballet classique, je puis t’assurer que sous nos collants, nous sommes tenus de porter des coquilles d’une taille réglementaire (d’ailleurs très contraignantes…). Je suis à ta disposition pour des détails ou des photos.

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